>L’IGAS se nourrit de faits divers pour enterrer la psychiatrie de secteur

 

Communiqué du collectif des 39 contre la nuit sécuritaire

Le 31 mai 2011

Ce jour, à partir d’exemples dramatiques et exceptionnels, un rapport de l’IGAS pointe les « dysfonctionnements des hôpitaux psychiatriques » concernant leur « sécurité ».

A l’heure où la FNAPsy (association majoritaire d’usagers) se lève contre le projet de loi voté ce jour en deuxième lecture à l’Assemblée Nationale, ce rapport œuvre, de fait, pour une psychiatrie toujours plus sécuritaire et toujours plus stigmatisante. Il va précisément à l’encontre de l’avis du contrôleur général des lieux de privation de libertés, (Mr JM Delarue) et de celui de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme.

Ce rapport de l’IGAS nous indigne ! Il érige le risque zéro et le principe de précaution en valeurs absolues quitte à sacrifier des centaines de milliers de personnes sur l’autel de l’efficacité, réduisant leurs souffrances aux risques qu’ils représentent pour les autres.

Rappelons qu’après le discours du président de la République à Antony, le 2 décembre 2008, les crédits (70 millions d’euros) avaient afflués pour « sécuriser les hôpitaux psychiatriques », alors que dans le même temps aucun poste soignant n’avait été créé !

Rappelons que la politique de destruction systématique de la psychiatrie depuis une trentaine d’années ne pourra qu’avoir des conséquences encore plus tragiques si les politiques n’ont pas le courage d’aller à l’encontre du climat de peur ambiante dont la figure du « schizophrène dangereux » n’est que l’un des nombreux avatars.

Depuis des mois et des années, nous sommes indignés par les conséquences de l’incurie de la puissance publique que nous voyons détruire nos pratiques quotidiennes. La suspicion  envers les patients et leurs proches n’est pas un soin. Les procédures d’enfermement ad vitam aeternam ne sauraient résoudre aucun des problèmes que rencontre la psychiatrie. Bien au contraire, si des passages à l’acte ou des fugues se produisent dans les services, c’est précisément du fait du climat toujours plus carcéral de nos unités d’hospitalisation entrainant  la ruine de toute possibilité d’ambiance chaleureuse et accueillante et aussi de la réduction drastique du nombre de lits obligeant les équipes à une « gestion » des patients à « flux tendus ».

Cette politique de destruction de la psychiatrie atteint aujourd’hui son paroxysme. Alors que cinquante ans de pratiques d’hospitalité pour la folie, par la mise en place de la politique de secteur, avaient permis d’aller à rebours des préjugés inhérents à la pathologie mentale, à leur stigmatisation et au tri par pathologie.

Ce rapport entérine, avec une violence insupportable envers les patients, les soignants et leurs proches, la déraison d’Etat.

Rappelons que les patients hospitalisés en psychiatrie sont d’abord et avant tout victime de violences, rappelons également que la folie n’est pas la condition nécessaire de la violence, cette dernière est d’abord et avant tout l’apanage des gens normaux.

Si l’enferment redevient la norme, si le tri par pathologie est de nouveau présenté par certains comme une avancée -alors qu’il a déjà montré ses impasses dans un passé encore proche (ce que l’on nommait alors les pavillons pour « agités », pour « déments », pour « bon travailleurs ») – il faut y voir là une consécration de l’échec d’une politique de civilisation digne de ce nom par la promotion d’une psychiatrie gestionnaire et sécuritaire qui, depuis plusieurs années, provoque toujours plus de violence envers les patients, d’abandon des familles et de perte de sens pour les équipes à propos de la question du soin psychique.

Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire, collectif composé de professionnels, de patients, de familles, de proches et de citoyens s’indigne du populisme sensationnel d’un tel rapport qui légitime une loi inique promouvant le retour de la ségrégation pour les plus fragiles d’entre nous et organisant la destruction du secteur dont nous cessons de répéter que sa survie nécessite l’abondement de moyens, la remise à plat des questions de formation, actuellement catastrophiques, et la promotion d’une conception de la folie qui cesserait de réduire les patients à leurs simples symptômes où à l’heures anomalies génétiques.

Nous refusons la psychiatrie « par quartiers », la ségrégation des patients entre eux ne peut en effet qu’aggraver leurs souffrances psychiques. L’enfermement d’un autiste de 11 ans dans un service pour adultes n’est que la réponse désespérée de soignants désespérés par des conditions de travail qui ne cessent de s’aggraver et par l’appauvrissement des moyens mis à la disposition du soin. Elle n’a aucunement valeur d’exemple si ce n’est pour montrer qu’une ambitieuse loi pour la psychiatrie est plus que jamais nécessaire, et qui exclurait tout rafistolage, comme ceux qui nous sont actuellement proposés.


Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire

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13 réflexions sur « >L’IGAS se nourrit de faits divers pour enterrer la psychiatrie de secteur »

  1. J'ai lu le rapport et il me semble que tout n'est pas à jeter. Déjà, concernant le risque zéro, le rapport précise:
    . Mais dans le même temps, il ne faut pas demander à l'hôpital, son directeur et ses médecins plus qu'ils ne peuvent donner. Il ne faut pas exiger de médecins des diagnostics ou des pronostics sûrs à 100 % ou des guérisons garanties. quand aucun système de santé ne le permet et qu'aucune technique de prise en charge n'est fiabilisée. Les médecins ont des obligations de moyens. pas de résultats. et les directeurs ne peuvent avoir des responsabilités qui outrepassent leurs possibilités.
     
    Concernant les pavillons des agités, des déments etc…, ça me semble quand même très différent que de mettre des gens qui ont des pathologies proches ensemble. Je veux bien qu'on mélange les pathologies, mais laisser végéter dans des pavillons des gens avec toutes sortes de pathologies parce qu'on n'a pas le temps de répondre au besoin de chacun, je ne vois pas trop l'intérêt non plus.
    Dire que le rapport réduit les patients au danger qu'ils peuvent représenter pour les autres me paraît un peu réducteur aussi, puisqu'il précise:
    que les malades mentaux subissent plus de violence et d'agressions sexuelles que la population générale4
     
     
     
     
     
     
    – Malgré les efforts accomplis, la maltraitance physique des malades par les personnels reste un phénomène caché.
     
    Les données récentes de la littérature montrent que certains malades présentent un risque accru de commettre un meurtre, même si la majorité n'est pas dangereuse.
     
    Certains mauvais usages hospitaliers, qui ne respectent pas les droits des malades, créent des conditions favorables au passage à l'acte.
    Je ne suis pas d'accord avec tout, notamment les caméras, mais il faut tout de même souligner que le rapport demande que les patients soient mieux traités: arrêter les isolements et contentions abusifs, chambres individuelles, activités, plus d'uniforme, respect de la vie privée, etc…  Puisque le rapport parle des incidents en psychiatrie, il est normal qu'il parle de la violence, qui existe, on ne peut pas le nier, mais le rapport, contrairement aux discours qu'on nous a tenus ces derniers temps parle de la violence des patients, des soignants et de l'institution. Je trouve que c'est une bonne chose de parler de ça et de proposer des moyens pour y remédier, même si on n'est pas d'accord avec tout. Faut-il tout rejeter en bloc pour autant?

  2. Quelques extraits sélectionnés par M.B
    p7: " les répercussions financières du tabac ne sont pas négligeables pour un patient fumeeur puisque entre 25 et 100% de l'AAH qu'il reçoit de la solidartité nationale sert à financer ce type d'achat."

    p8: "la coordination avec les services d'aval et les autres administrations n'est pas toujours bien établie sauf dans les endroits où un protocole a été signé, qui précise, en cas de crise, qui va chercher le malade, qui ouvre sa porte, qui fait la saisie de corps (!!!!!!!!), et qui paie."

    "L'absentéisme des personnels soignants atteints parfois des niveaux inquiétants, les accords de réduction du temps de travail ont été négocié dans certains établissements de façon anormalement libérale et réduisent un temps de travail que viennent grignoter les trop nombreuses pauses des fumeurs."

    p10-11; "les établissements devraient mettre en oeuvre des formations spécifiques à destination des nouvelles recrues, toutes catégories professionnelles confondues, pour apprendre à prévenir et à gérer les situations d'agressivité: et développer, dans le cadre de la formation continue, des stages sur les procédures de sécurité, sur la prévention des incidents, et proposer des entraînements physiques réguliers au contrôle des agressions à l'ensemble des personnels."

  3. On ne va pas se lancer des extraits à la figure, j'aurai votre réaction je comprendrai, je suis un malade, mais vous qui êtes soignant, comment tomber dans le piège grossier qu'on vous tend et passer pour corporatiste, sectaire et dont il n'y a rien à attendre.
    Votre papier est grossier et vous discrédite, même si dans le fond vous avez raison. Vous avez signez votre arrêt de mort, c'est moi qui vous le dit. Je l'ai fait lire à une malade qui a subit de nombreuse HDT dont une avec attachement. Croyez bien qu'elle trouve ce rapport presque idyllique et ne crois pas un mot de ses réalisations dans les faits.
    A noter une grosse contradiction:
    "Contrairement à une idée répandue, ce ne sont pas les effectifs de personnels qui font défaut"
    et
    "le temps de présence des personnels a été réduit" et " les trop nombreuses pauses des fumeurs"
    Vieux cheval de bataille de la droite contre les 35 h. Ils n'ont pas compris que les 35 h c'était pour embaucher.
    Ce point montre la grossièreté du raisonnement et le refus de voir la réalité.
     
     

  4. Bonjour, n'ayant pas lu le rapport de l'IGAS, je suis un peu perplexe devant les commentaires qui s'y rapportent, et qui ne m'éclairent pas trop.
    Des questions de béotien, de mekeskidi :
    y a-t-il un rapport entre le vote du projet de loi à l'A.N., où j'ai vu que S. Blisko a ferraillé, et la publication du rapport de l'IGAS ? ou plutôt quel type de rapport y a-t-il ?
    rapport IGAS : c'est un argumentaire pour faire voter la loi, donc il a été présenté avant
    rapport IGAS : c'est un argumentaire pour faire passer la pilule de la loi dans le public, donc il est présenté après
    rapport IGAS : c'est un argumentaire qui se trouve en pure coïncidence avec le vote de la loi
    rapport IGAS : c'est un argumentaire qui n'a aucun rapport avec le vote de la loi, et donc je n'ai rien compris
    Merci d'avance des explications

  5. Yves, il y a des choses que je n'approuve pas non plus, simplement je me demande pourquoi jeter tout à la poubelle et ne pas dire qu'il y a tout de même de bonnes idées dans ce rapport. Il n'est pas obligatoire d'être simplement pour ou contre.

  6. Je constate dans cette réaction de rejet, à nouveau, l'influence de l'héritage psychanalytique, et notamment ce refus de l'évaluation à partir du moment où celle-ci n'irait pas dans le "bon" sens. Laurence a raison, ce rapport est très instructif sur certains points : pour commencer, des premières mesures pourraient être prises sans forcément plus de "moyens" au préalable. Il ne couterait également pas grand chose de mettre en place ces fameux verrous, notamment pour les patients mineurs pour lesquels nous ne sommes pas prêts d'avoir d'autres structures d'accueil. La plupart des formations mises en place pour faire face à la violence dérivent de méthodes nord-américaines, et rejetées en masse par de nombreux soignants d'orientation psychanalytique qui crient au scandale fasciste des TCC. Ce rapport est bien triste, tout comme sa reception par le personnel concerné…

  7. Le rapport de l'IGAS ne peut être découpé entre des aspects qui seraient pertinents ou d'autres injustes. C'est l'ensemble de la logique dans lequel il entend nous situer qu'il faut dénoncer : il est une confirmation de l'ignorance ou du déni de la "folie" dans lequel on emprisonne doucement nos esprits. Une fois de plus on veut traiter la souffrance psychique et les "égarements" sociaux qui l'accompagnent comme une simple question comportementaliste, disciplinaire et sécuritaire : à preuve la proposition finale des inspecteurs d'ouverture de "chantier d'envergure" pour la gestion des ressources humaines et la "mise en oeuvre de formations spécifiques" dont le but est "d'apprendre à prévenir et gérer les situations d'agressivité" voire "proposer des entrainements physiques réguliers au contrôle des agressions à l'ensemble du personnel". Relisons la thèse de Paumelle sur le traitement collectif des quartiers d'agités : ce n'est pas la folie en elle-même qui rend les situations dangereuses et violentes, c'est au contraire son déni, sa répression disciplinaire et l'absence de dimension de collectif aussi bien chez les patients que chez les soignants . S'il ya une dimension "systémique", c'est là qu'il convient de la chercher. 
    Rappelons aux experts de l'IGAS quelques invariants de base : la folie ne peut se réduire à  sa "délinquance" (nouvelle variante du concept de "normalité"). Sa prédictivité ne peut être de l'ordre d'une logique statistique de "diagnostique fiable" ou d'une causalité endogène psychopathique fatale. Son soin ne peut se confondre avec "l'empêchement que quelque chose survienne" car à vouloir prévenir tout événement on tue surtout les possibilités de mieux être. Une "fugue" d'un hôpital psychiatrique ne peut s'associer aux termes de "détenus" ou "d'évasion" sinon à confondre hôpitaux et prisons, malades et délinquants civiques et soignants et gardiens de l'ordre .
    Les réponses ne peuvent être que dans le refus du regard actuel porté sur la folie et de la logique qui le sous-tend : l'accepter est déjà se condamner. C'est une abdication de l'intelligence. En face, il nous faut continuer à témoigner de la dimension anthropologique de la folie comme constitutive de l'humanité elle-même et de la liberté (cf. Ey et Lacan), à revendiquer la dimension d'un vrai collectif pour son soin s'enracinant dans la capacité d'un nouage de lien tranférentiel (ce sont les deux jambes de l'aliénation, mentale et sociale), et surtout, pour paraphraser Pinel : "il ne faut pas s'étonner que si l'on traite quelqu'un comme un dangereux délinquant il se conduise comme un dangereux délinquant".
    Pour cela, il faut des moyens humains et des formations. Pac celles que l'on nous impose actuellement : il faut dénoncer l'uilisation quasi exclusive des fonds de formation continue à des fins évaluatives, préventives ou sécuritaires : en regard de leur coût trop souvent abusif et du formatage comportemental et référentiel qu'elles impriment, on peut les juger totalement inefficaces et catastrophiques budgétairement. Elles jouent sur une individualisation délétère des acquisitions puisqu'elles se fondent sur un modèle de disparition des dimensions existentielles et subjectives au profit de modèles mécaniques et déshumanisants. Parions, au contraire, sur l'intelligence d'hommes et de femmes constituant de vrais collectifs capables d'offrir une hospitalité à ceux et à celles qui en ont, à un moment des aléas de leur histoire, un besoin vital.
    Joseph Mornet, secrétaire général de la Fédération d'aide à la santé mentale Croix Marine

  8. Je pense que ce rapport vient là pour justifier le décret d'application de la loi qui devra paraitre avant aout et qui est probablement déjà écrit. C'est dire ce qui attend les HP dans peu de temps.
    De loin je préfère la formulation du CRPA pour dénoncer les violences existantes et les recommandations données par ce rapport qui vont à l'encontre de ce qu'il faudrait faire car elle vont augmenter les violences existantes et de ce fait comme dit le rapport augmenter la violence chez les patients.
    D'autre part je rappelle que ce rapport dit lui même :

    AVERTISSEMENT METHODOLOGIQUE
    Ce rapport présente une analyse des accidents en psychiatrie. Les inspectrices invitent le lecteur à tenir compte de plusieurs précautions méthodologiques, avant d'entamer la lecture :
    1.    La mission est consciente que la psychiatrie ne peut pas être regardée uniquement au travers des accidents, de la violence, de l'insécurité. Inversement, il n'est pas possible d'ignorer l'existence de ces accidents. Agir comme s'ils n'existaient pas, expose à les voir sans cesse se répéter et empirer.
    2.    De part leurs fonctions, les services d'inspection en général. et l'IGAS en particulier. voient plus souvent des services qui fonctionnent mal que ceux qui fonctionnent bien. La proportion de chacune de ces catégories n'est pas connue.
    3.    L'ensemble des accidents présentés en première partie ne forment pas un échantillon représentatif. Il n'est donc pas possible. à partir de quelques cas. de tirer des statistiques permettant de généraliser ces constats à l'ensemble des accidents en psychiatrie.
    4.    L'ensemble des établissements qui ont fait l'objet d'une enquête à la suite d'un accident ne représentent pas non plus un échantillon représentatif. Par ailleurs, ces enquêtes ayant eu lieu au cours des cinq dernières années. les mauvaises pratiques ou les dysfonctionnements qui ont été relevés dans ces établissements à la date de l'enquête ont pu être corrigées depuis, ou être en passe de l'être.
    5.    En contrepoint des défaillances relevées dans plusieurs établissements, et pour bien montrer que tous les établissements de santé mentale ne dysfonctionnent pas. la mission cite pour exemple les bonnes pratiques et les données qu'elle a relevé dans trois établissements à l'occasion d'un déplacement (CH Henri Laborit, CH Sainte Anne. EPSM Lille métropole). Ces trois établissements ne représentent également pas un échantillon représentatif de l'ensemble des établissements en psychiatrie.
    Dans la seconde et la troisième partie, la mission a enrichi son analyse des facteurs de risque par des données nationales et les résultats de plusieurs études nationales et internationales. Les ressources bibliographiques sont citées en bas de page et sont reprises à la fin du rapport

    Bref rien n'est représentatif mais on recommande quand même parce qu'on nous l'a demandé en haut lieu.

  9. Un dernier commentaire : le terme même "d'accidents" qui inaugure le rapport puisqu'il en est le titre est à lui seul très problématique et très révélateur d'une idéologie qui doucement enveloppe nos esprits et nos pratiques. Il renvoie à une dynamique mécanique où des événements qui concernent des humains seraient réduits à des "accidents" : ceux d'une machine à soigner ? avec leurs mécaniciens et leurs boîtes à outils ? Un accident est ce qui vient perturber la bonne marche d'un système où soignants et soignés se trouvent réduits à des positions de pièces à réparer (ou à jeter et remplacer ?).
    Réveillons nos vigilances et ne nous laissons pas aveugler par des constats de faits (qui, malheureusement peuvent être vrais) et par une sauce humaniste aux accents parfois "pineliens" où le soin est remplacé par des "distractions" et où l'on accuse des soignants chaque jour plus dépossédés de leur outil de vouloir "confisquer" leurs malades. Et pendant ce temps-là on continue à détruire doucement tout projet associatif dans les hôpitaux …
     
    Joseph Mornet

  10. Cela fait maintenant quelques temps que les "fiches" pour événements indésirables sont en circulation,avec la complicité de nombres de "cadres", non ? Ce doit être un "accident" de l'Histoire.

  11. J'ai posté les adresses où l'on peut télécharger les rapports de l'IGAS l'un sur la violence en HP et "les moyens d'y remédier " , l'autre sur la gestion des ressources humaines, toujours en HP (Ville-Evrard (Seine Saint-Denis), Evreux (Eure), Thuir (Aude), Pierrefeu-du-Var (Var), Bassens (Savoie) et l'Institut Marcel Rivière (Yvelines), établissement privé participant au service public hospitalier, géré par la Mutuelle générale de l'éducation nationale (MGEN). )
    C'est tout simplement sur le site de la Documentation française.

    Je n'arrive pas à trouver si vous avez approuvé ces posts et si oui où ils sont classés
    Donc pour la discussion soit éclairée, je remets ici les adresses:
    1/ http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/114000287/index.shtml?xtor=EPR-526
    2/ http://www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/094000022/index.shtml

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