>Il n'y a pas de coeur étanche : rencontre entre artistes et patients au CHS de la Chartreuse à Dijon

Pendant un an, Arnaud Cathrine et Julie Rey se sont rendus au centre hospitalier "La Chartreuse de Dijon".


C'est dans ce centre psychiatrique qu'ils ont rencontré douze patients volontaires. Au fil des mois les liens se créent, la frontière qui sépare patients et artistes se fait alors plus trouble : "Chaque fois que nous venons ici, nous nous posons la même question : pourquoi vous et pas quelqu'un d'autre…vous, eux…pourquoi pas nous ?"

 

Il y a ceux qui sont supposés aller bien, et ceux qui sont supposés aller mal.

Les uns se débrouillent (vaille que vaille) avec la vie ; ils arrivent à travailler, à aimer, à se tenir debout.

 

Les autres désespèrent de la vie ; ils n'arrivent plus à rien. Voilà ce qu'on dit ou pense le plus souvent des gens "normaux" et des autres : ceux qu'un accident de parcours, plus ou moins violent, a conduit à l'hopital psychatrique.

 

Au final ce sont ces histoires simples, ces histoires humaines que les deux artistes retranscrivent sur scène dans un spectacle musical. Dans un décor délibérement minimaliste, Arnaud Cathrine (auteur, chanteur) et Julie Rey (auteur et auteur compositeur) jouent tour à tour tous les rôles : le leur et celui des patients.

 

Un spectacle touchant retracant la magie de ces rencontres 

http://petitspapiersproductions.blogspot.com/

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4 réflexions sur « >Il n'y a pas de coeur étanche : rencontre entre artistes et patients au CHS de la Chartreuse à Dijon »

  1. excellente initiative et belle rencontre à encourager et à develloper dans d'autres lieux . Voilà des artistes qui nous vengent de ceux qui fuient en Suisse pour conserver leurs millions.

  2. Le CHS de la Chartreuse a contre lui des affaires judiciaires d'internements illégaux et abusifs, qui ont été soulevées depuis une dizaine d'années par un cabinet d'avocats de Dijon (le cabinet Didier et Petit) moyennant une excellente technicité juridique et procédurale et des jurisprudences parfois très originales.
     
    Voir à ce sujet, deux de ces décisions sur Internet: http://psychiatrie.crpa.asso.fr/88 / (90 000 Euros d'indemnisations accordées pour un maintien en H.O. illégal et infondé qui n'avait donc pas lieu d'être), ou encore http://psychiatrie.crpa.asso.fr/160 / (une HDT illégale qui n'avais pas lieu d'être) . En effet quand un hôpital psychiatrique provoque la mobilisation d'un cabinet d'avocats qui finit par centraliser des actions et des procédures sur plus de 10 ans (le cabinet Didier et Petit de Dijon est actif sur le terrain des internements psychiatriques illégaux du CHS de La Chartreuse depuis les environs de 2000) puis que ce cabinet d'avocat finit par s'en ouvrir et nous envoyer un florilège anonymisé de ses décisions pour une utilisation jurisprudentielle en tâche d'huile sur le territoire national, c'est qu'il y a un problème avec le CHS en question: celui de La Chartreuse de Dijon.
    Navré pour cet éclairage très différent de celui que donne la prestation artistique mentionné dans votre article.

  3. Rectificatif: La décision indemnitaire mentionnée dans le lien http://psychiatrie.crpa.asso.fr/88 concerne bien le CHS de la Chartreuse. Tandis que la 2ème décision (http://psychiatrie.crpa.asso.fr/160 /) concerne un autre hôpital proche de la même région de Dijon. Cela étant nous avons en stock provenant de ce cabinet, d'autres décisions similaires qui concernent le CHS de La Chartreuse que nous n'avons pas encore eu le temps d'exploiter pour diffusion anonymisée sur Internet. Si des gens parmi les lecteurs de ce forum en veulent un envoi postal par copies, merci de nous contacter au CRPA.

  4. Nous nous devons de préciser que c'est l'association Itinéraires Singuliers qui, pour son fantastique festival, a chapeauté l'entièreté de ce projet, soutenu par le comité Culture de l'hôpital.
    Le spectacle présenté dans cette page s'inscrit dans celle seule dynamique : le désir des deux artistes n'était que de transmettre la parole de plusieurs patients en prenant le temps de la rencontre.  Raconter un creuset d'histoires simples, humaines, qui racontent la douleur, mais aussi la joie et l'espoir. Rien de plus.  
    Bien à vous
     

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