> MANIFESTE POUR UNE PRATIQUE HUMANISTE AUPRES DES SUJETS DITS AUTISTES ET DE LEURS FAMILLES.

Le collectif des 39 soutien et invite à signer et partager ce manifeste.

Pétition Manifeste pour une pratique humaniste auprès des sujets dits autistes et de leur famille

Pour:Assemblée de la république, Premier Ministre, Haute Autorité de Santé





Nous, éducateurs, aides médico-psychologiques, cuisinières, secrétaires, assistantes sociales, pédagogues, orthophonistes, psychomotriciens, psychologues, psychiatres, psychothérapeutes, psychanalystes, directeurs, tous les autres professionnels des IME, IMPRO, ESAT, SESSAD, Hôpitaux de Jour, CATTP, CMP, CMPP, et autres structures, qui œuvrons auprès des enfants, des adolescents, des adultes qu’on nomme autistes, et de leurs familles, affirmons être fiers de tout le travail de soin, d’éducation, d’enseignement, d’accompagnement accompli dans la difficulté, le manque de moyen, et dans l’éthique d’un accueil au singulier, au cas par cas, de leurs souffrances et de leur joie. 
Nous n’avons pas à rougir, ni à nous cacher, d’avoir, depuis de nombreuses années, cherché à créer et expérimenter des dispositifs multiples, inter et pluridisciplinaires dans l’invention et l’innovation nécessaires pour tenter de répondre aux défis de la gravité, de l’énigme, de la difficulté à rencontrer et aider ceux qui expriment leurs subjectivités de manière si extrême et si déroutante. 
Cette action, nous l’avons développée de plus en plus en partenariat, voire en alliance, avec les familles, et toujours dans la dimension d’un réseau, pour trouver une continuité, une cohérence d’intervention et pour faire pièce à l’isolement lui aussi autistique. 
Nous nous sommes appuyés sur les orientations de la psychanalyse et/ou de la psychothérapie institutionnelle, à la fois comme éléments de pratique, de compréhension, pour favoriser aussi une pratique plurielle et à plusieurs, mais dans une volonté de recherches et d’interrogations les plus éloignées des dogmes ou des interprétations fermées. 
Nous nous réjouissons donc que l’autisme soit devenu une grande cause nationale pour permettre d’intensifier une prise en charge de qualité et des questionnements ouverts sur l’amélioration des structures et de leurs moyens et fonctionnement, pour constituer donc un nouveau tremplin vers le renforcement de nos capacités d’accueil et de travail. 
A ceux qui mal informés de nos pratiques actuelles, de la réalité de nos résultats éducatifs et thérapeutiques, souhaitent, dans un discours de déni ou de haine, nous interdire de continuer nos efforts et nos engagements au service des plus fragiles, des plus incompris et des plus rejetés, nous répondons qu’ils se trompent s’ils pensent avoir à leur disposition des solutions uniques et miraculeuses à partir de méthodes publicisées, standardisées et uniformes, que l’appui qu’ils veulent trouver dans des travaux scientifiques à l’assise provisoire est illusoire tant la complexité est de règle en la matière, et la modestie devant notre ignorance commune. 
Pour autant nous sommes prêts à débattre, à échanger, à nous saisir de nouvelles propositions d’éducation et de soins pour peu qu’elles s’inscrivent dans une éthique de respect de la personne humaine, du sujet humain dans ce qu’il a de plus vivant, loin d’être réduit à la somme de ses comportements, pour favoriser la prise de parole et d’autonomie de ceux qui nous font confiance et à qui nous faisons confiance pour qu’ils trouvent leurs propres voies d’épanouissement et de présence au monde.

 

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229 réflexions sur « > MANIFESTE POUR UNE PRATIQUE HUMANISTE AUPRES DES SUJETS DITS AUTISTES ET DE LEURS FAMILLES. »

  1. Apparemment je suis la première signataire, même l'auteur de cette pétition ne l'a pas signée (??).

  2. Cette pétition est-elle réservée aux seuls actifs de la santé, comme semble le suggérer le "Nous… qui oeuvrons" ?

  3. Suite au conseil de frdm, je repose ma question ici :
    Si tous ces parents d'enfants autistes sont contre la psychanalyse, ça veut dire quoi à votre avis?

  4. Ça veut dire qu'ils veulent pomper l'argent des régimes "maladie" de la Sécurité sociale pour des activités d'éducation, y compris “comportementale” qui par la notion même ne sont pas des soins de santé, et alors qu'ils n'arrivent pas à obtenir ces financements sur le budget de l'État, qui est seul concerné, mais n'applique pas ses propres obligations (lois, décrets) ni les conventions internationales qui l'obligent.
     
    Voir, in article sur le site de l'Association des Psychologues Freudiens, par exemple :
    http://psychologuesfreudiens.org/339
     
    Nos cotisations « maladie » ne doivent pas servir à des activités d’éducation, y compris comportementale ; nous devons le refuser. Nos cotisations « maladie » ne doivent servir à ce propos qu’à la prévention et la résolution des troubles de santé mentale que peuvent entraîner des méthodes intensives sur de jeunes enfants, et donc par là à faciliter le succès de ces méthodes et ainsi optimiser l’emploi par l’État des budgets de l’éducation et de la « dépendance » pour ce qui n’est que de l’éducation, y compris « comportementale », et de la réduction de la dépendance des intéressés.
    et
    L’on peut toujours exiger qu’un éducateur soit titré psychologue, ça ne fera toujours pas de l’éducation un soin psychologique. L’on peut toujours appâter la Sécurité sociale en faisant miroiter que l’éducation adaptée aux enfants autistes lui épargnera par la suite des coûts supérieurs, mais cela ne changera toujours pas la nature d’éducation en nature de soin médical. Il faudrait savoir : l’éducation est un principe, que l’on soit en bonne santé ou non, ou c’est un soin médical. Si c’est un principe, la Sécurité sociale n’a rien à y faire, sauf coordonner de véritables soignants avec les éducateurs, et éviter que quiconque se croie tout-puissant à cumuler les deux fonctions.
     
    et “réciproquement” :
     
    Comme l’interdiction de l’« écoute », dite ou pas psychanalytique, est concrètement impossible à réaliser, en réalité la proposition de loi Fasquelle inverse les termes de « pratiques », d’une part, et de « théorie, doctrine », d’autre part. La seule portée concrète de la proposition Fasquelle, derrière le terme « pratiques », est d’interdire toute motivation de soin par la théorie psychanalytique (en ce compris préconisation d’éducation ou de non-éducation, ou même de « dressage »… et même si ce sont pas en réalité des « soins de santé »).
    Eh bien, même la haine recelant une part de vérité, je suis d’accord ! Les théories psychanalytiques sur l’autisme sont par hypothèse des élucubrations, tout en sachant à ce propos que même s’agissant des sciences « dures », les élucubrations sont une nécessité pour les découvertes. Mais en aucun cas les élucubrations ne peuvent fonder une, des « pratiques ». Les élucubrations psychanalytiques (les théories psychanalytiques) quelles qu’elles soient « sur » l’autisme sont totalement inacceptables par « la société ». C’est le principe même de « théorie psychanalytique sur l’autisme » qui est inacceptable, quel que soit le contenu de ces théories : il s’agit de détournement de « la psychanalyse ».
    La proposition de loi Fasquelle vise en réalité à la sanction de ce détournement de « la psychanalyse ». Comprise comme cela, il s’agit de nettoyer les Écuries d’Augias.

  5. Ah et au fait, l'Association des Psychologues Freudiens, qui a repris intégralement sur son site, le jour même de la diffusion que j'en ait faite par messagerie (4 mars), mon article dont extraits figurent ci-dessus, est une association du champ lacanien, millérien, Ecf…et vous pensez bien que la reprise intégrale de cet article, sans coupure, n'est pas un accident. Les passages extrêmement iconoclastes envers les psychanalystes y sont pourtant nombreux : c'est un massacre des discours habituels. (Quand je parle de “reprise” de l'article : j'avais autorisé d'avance, en tête de l'article, sa reprise même intégrale.) Voir donc :
    http://psychologuesfreudiens.org/339

  6. FRDM , je note que pour vous l'autisme se résume à un problème comptable 
    votre idée fixe , de savoir qui paye la sécu , l'éducation , revient dans tous les sujets . 
    Cette façon de voir les choses est insultante pour les familles des autistes . Il y'a quand même d'autres choses à dire Sur la prise en charge des autistes , surtout venant de la part d'une personne se disant "soignant"
    Vous virez les éducateurs des hôpitaux ( ils apprécieront) comme si les enfants hospitalisés , et pas que les autistes , n'avaient pas besoin d'éducation durant leur hospitalisation 
    quel mépris !

  7. comtesse, sauf cas de la notion d'assistance à personne en danger immédiat, je veux d'abord savoir qui paye, et je me moque que qui que ce soit s'en sente insulté (et à la limite, à ce propos, tant mieux, ça leur fera du bien).
    Les éducateurs dont vous parlez dans les hôpitaux, c'est à l'éducation nationale de les payer, pas à mes cotisations maladie. Je ne vois pas pourquoi je virerais des hôpitaux ou de n'importe où ailleurs des éducateurs payés par l'éducation nationale, et que ce soit dans des hôpitaux ou à la plage cela ne change rien.

  8. FRDM , à ce sujet je vous cite ( lettre ouverte au projet fasquelle)
     
    "comtesse, enfin un message intéressant, et ça en fait deux, tous fils confondus.
     
    Les éducateurs, je les vire des hôpitaux, avec pertes et fracas : s'ils sont payés avec mes cotisations "maladie", ce sont des parasites."

  9.  

     

    frdm le 6 mars 2012 à 23 h 09 min

    Je n'ai rien signé d'autre, et je ne signe jamais de pétitions. Celle-là, oui. Bon texte.

     

    Texte, qui commence par "nous, éducateurs,"

    Vous êtes plusieurs dans votre tête ?

  10. FRDM vous me semblez bien persécuté avec vos histoires recurrentes de cotisations maladie.
    Vous devriez entamer une psychanalyse ….. 

  11. Comtesse :
    Les éducateurs actuellement en fonction en milieu psychiatrique ne font justement pas "d'éducation" (terme imprécis s'il en est) et ne se substituent en aucun cas à la fonction d'éducation des parents ou de l'éducation nationale, d'où les termes "moniteurs", "spécialisés".
    L'intérêt est justement (quel que soit le payeur) qu'ils participent à un travail thérapeutique au niveau institutionnel, qu'ils participent d'une fonction soignante à laquelle ils apportent autre chose que les infirmiers qui n'ont plus de spécialisation psychiatrique ( bien qu'en la matière ce que chacun apporte est tout à fait d'ordre subjectif ).

  12. Quand comtesse a tort après avoir fait erreur pendant cinq ou six messages sur une question… elle vous dit d'aller entamer une psychanalyse parce que c'est vous qui vous sentez persécuté avec ces histoires !

  13. BJP,
    J'admire votre mesure, votre correction et votre tact dans les questions par rapport aux commentaires sur "tu viens au meeting" ; c'est peut-être mon contact encore étroit avec le milieu des études médicales en psychiatrie qui me vaut d'être entraîné dans des critiques passionnées à l'égard du discours de certains aînés qui, il me semble, donne prise à l'assomption par certains qu'ils feraient partie d'un clergé de la bienveillance.
    Cela ne correspond pas vraiment à ce qui m'a semblé intéressant dans le concept du collectif des 39, notamment quand on en est à des menaces de censure puériles, sous prétexte qu'on porterait atteinte… à quoi d'ailleurs, chers Maîtres??

  14. Je ne vois pas le problème charlieparker dans la mesure ou je suis complètement en accord avec vous concernant la fonction d'éducateur spécialisé en milieu hospitalier
    vusiblement , ce n'est pas le cas de FRDM qui veut les virer et ne leur reconnaît pas de fonction soignante. 

  15. @CharlieParker:
    Quant à mon commentaire-demande d'éclaircissements, petite histoire:
    quand j'étais ado, j'avais une très mauvaise photocopie punaisée au-dessus de mon bureau qui montrait 2 fois le même visage, tantôt grimaçant, tantôt souriant.
    La légende sous le premier visage, grimaçant, disait: "Pour être en colère, plus de 50 muscles faciaux sont nécessaires" et sous le second visage, souriant donc: "Pour être calme, 11 muscles suffisent!".
    Conclusion en bas de page: "Alors pourquoi vous fatiguer?"
    Disons que je suis quelqu'un qui sait doser son effort…

    ***************************************************************
    Sinon, pour en revenir au manifeste ci-dessus et à cette phrase conclusion dudit  manifeste:
    "(…) favoriser la prise de parole et d’autonomie de ceux qui nous font confiance et à qui nous faisons confiance pour qu’ils trouvent leurs propres voies d’épanouissement et de présence au monde."
    Juste dire que je suis on ne peut plus réservé quant à la réalité de cette "confiance" mutuelle.
    Car tant qu'il sera question de l'autisme en tant que "pathologie", de "handicap" et donc question de "soin" et/ou d'éducation à ou de la personne dite autiste – toutes définitions et/ou actions établies ou pratiquées par un autre que cette personne dite autiste –  il sera toujours moins aisé à ladite personne de "trouver sa propre voie d'épanouissement et de présence au monde" car à nouveau confrontée à la demande ou aux attentes… de l'autre qu'elle soit "comme-ci ou comme ça".
    Ce à quoi elle cherche peut-être à échapper en se comportant comme elle se comporte avec nous, qu'en savons-nous?
    BJP

  16. comtesse, le nominalisme des "postes" n'a aucun intérêt. il s'agit de décrire des activités concrètes.
    La distinction entre éducation et soins de santé doit être impeccable, pour que jamais personne ne se croie tout-puissant, et pour ne pas détruire à la fois la notion d'éducation et la notion de santé, et donc matériellement les institutions et budgets correspondants. Le motif : seuls ceux qui ont l'autorité parentale (les parents) ont une compétence générale pour l'enfant. Ni les éducateurs, ni les soignants, ne doivent avoir en cette qualité de délégation de l'autorité parentale, ce qui se produit matériellement (même si le terme n'est pas employé) si un tiers prétend que de l'éducation est un soin de santé. Matériellement, le critère est la nature de l'activité, et donc par exemple non son intensité : s'il s'agit d'une activité considérée comme d'éducation pour les autres enfants, et qu'elle est rendue plus intensive pour certains enfants (autistes, par exemple), alors il s'agit toujours d'éducation (y compris comportementale : l'école éduque au comportement, à commencer par l'école maternelle). S'il s'agit de soins médicaux (donc y compris psych-) considérés comme tels d'abord pour les enfants non autistes, alors ce seront des soins médicaux aussi pour les enfants autistes (les enfants autistes, par exemple : on discute là de principes qui ne dépendent pas de la qualité d'autiste). Évidemment, il y a des cas où il sera difficile de trancher, et où une dose d'arbitraire dans le classement sera inévitable : il n'existe pas de principes pour lesquels ce ne soit pas le cas, mais cela ne peut pas être érigé en principe.
     
    L'enfant ne doit pas être confié à quelqu'un se prétendant tout-puissant à la fois à éduquer et résoudre les problèmes psychologiques de l'enfant à supporter l'éducation : cette confusion est une usurpation de l'autorité parentale, et la société tout entière est organisée (doit être organisée) pour précisément ne pas permettre ces usurpations, en divisant les fonctions.

  17. TCC = THÉRAPIE cognitive comportementale 
    La thérapie n'est pas de l'éducation 
    vous êtes hors sujet FRDM 

  18. @la comtesse:
    Bonjour!
    Euh… Si je vous affirme que ce que vous appelez "Thérapies CC" ne sont pas des thérapies, vous faites une attaque?
    Vous allez mettre frdm en colère là…
    (humour tous les deux, hein?)
    BJP

  19. Mettre FRDM en colere moi …… Lol
    un cadeau pour lui 
    extrait rapport has paru ce jour :
     

    En l’absence de données relatives à son efficacité ou à sa sécurité, du fait des questions éthiques soulevées par cette pratique et de l’indécision des experts en raison d’une extrême divergence de leurs avis, il n’est pas possible de conclure à la pertinence d’éventuelles indications des enveloppements corporels humides (dits packing), même restreintes à un recours ultime et exceptionnel. En dehors de protocoles de recherche autorisés respectant la totalité des conditions définies par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)14, la HAS et l’Anesm sont formellement opposées à l’utilisation de cette pratique." 

    "

  20. @la comtesse:
    Génial!
    Les labos vont pouvoir à nouveau s'en mettre plein les fouilles en vendant des tonnes de ritaline et de phénothiazine pour shooter les mômes qui s'automutilent ( s'arrachent la cornée avec les ongles ou les ongles avec les dents par exemple et autres joyeusetés) ou agressent leur entourage ou pour que les adultes aient tout simplement la paix.
    Effet secondaire: là où il fallait 3 ou 4 personnes en accompagnement en permanence, 1 seule suffira et 1 fois par mois.
    Oui: à l'occasion du renouvellement de la prescription qui peut même se faire par téléphone.
    BJP

  21. Désinformation BJP!
    C'est tout le contraire. C'est l'approche psychanalytique qui conduit par son inefficacité à des prescriptions massives de psychotropes.
    La France détient le record de consommation de psychotropes, et le record de lacanisme, quelle coincidence…

  22. Pendant que notre maboule national continue, dans la cour de récréation, de cracher sa phobie massive de la psychanalyse (il devrait consulter un TCC pour le débarrasser de ce symptôme envahissant), la HAS a rendu son verdict : elle souhaite faire interdire le packing, qui est la seule alternative reconnue consensuellement aux automutilations chez les autistes. Ce qui permettra, contrairement à ce que docmab suggère, de considérablement faire augmenter la consommation de Risperdal chez ces derniers, l'ABA ne réglant pas tout.
    Au fait, il peut être intéressant de regarder qui sont les cinq cerveaux qui dirigent le Collège de la très Haute autorité enchantée : le Pr Jean-Luc Harousseau, ex-président UMP du Conseil régional des Pays de Loire, qui fut AUSSI consultant rémunéré des laboratoires Schering, Novartis, Ipsen et Janssen;
    le distingué Pr Gilles Bouvenot, ex-président de la commission de mise sur les marchés des nouveaux médicaments, et à ce titre, coresponsable et futur inculpé des effets Mediator;
    l'increvable et usé vieux professeur Dubernard, député rescapé de l'UDF, du RPR et aujourd'hui de l'UMP;
    le docteur Grouchka, "l'homme qui monte", ex-conseiller technique de Chirac, puis de Fillon, actionnaire de Sanofi, et futur président de la Commission de recommandation de BONNE PRATIQUE;
    et Alain Cordier, président du directoire de Bayard-Presse et autres colifichets qui le rendent "compétent" en matière d'autisme et de psychiatrie.
    Toutes ces personnes ont pour particularité d'avoir été NOMMÉES directement par Fillon et Sarkozy. Ce qui en dit long sur leur indépendance d'esprit.
    Les mesures préconisées pour l'accompagnement de l'autisme sont évidemment hautement idéologiques, comme on peut le constater depuis un mois, et ne brillent pas par leur intelligence sensible… Maboule voudrait se faire passer pour plus con qu'il n'est en assimilant consommation de psychotropes avec psychanalystes. Il sait que c'est faux : par formation, par choix, par éthique, à quelques exceptions, les psychanalystes NE PRESCRIVENT PAS. Le problème en France provient essentiellement des généralistes, et de certains psychiatres.

  23. HAS SUITE 
     
     

    a Haute Autorité a finalement décidé de classer dans les interventions « non consensuelles »  les approches psychanalytiques et la psychothérapie institutionnelle. Selon ses experts, « l’absence de données sur leur efficacité et la divergence des avis exprimés ne permettent pas de conclure à la pertinence »  de ces interventions. 

  24.  

    La HAS invite quand même les CHU ou les organismes de recherche favorables à la psychanalyse à faire de la recherche clinique. « Les psychiatres doivent se remettre en cause et évaluer les résultats de leurs approches à l’aide de critères permettant de juger le niveau d’intégration des enfants dans la société »,  a martelé le professeur Harousseau, le 8 mars, en jugeant qu’il « n’est pas normal qu’au bout de trente ans on ne trouve pas un seul article dans la littérature »  concluant à l’efficacité des interventions psychanalytiques.

  25. On peut toujours rêver… Il persistera ce sentiment de ne rien devoir à personne, de ne pas avoir de compte à rendre, cette impunité typique des grandes dérives sectaires…

  26. Sans parler de cette prétention permanente d'être persécuté, d'être victime d'un complot : droitiste, scientiste, fasciste, nazi, etc. 

  27.  

    Parmi les approches éducatives, comportementales et développementales, les interventions évaluées jusqu’en septembre 2011 concernent les interventions fondées sur l’analyse appliquée du comportement dites ABA (grade B), le programme développemental dit de Denver (grade B) ou le programme « traitement et éducation pour enfants avec autisme ou handicap de la communication » dit TEACCH (grade C).
    Les approches développementales et comportementales ne doivent pas être présentées comme exclusives l’une de l’autre.
    En effet, les programmes d’interventions à référence développementale, tels que les programmes dits de Denver ou TEACCH, intègrent des principes issus de l’analyse appliquée du comportement. De même, les interventions contemporaines fondées sur l’analyse appliquée du comportement (dites ABA contemporain) intègrent les principes issus des connaissances sur le développement.
    Leur efficacité sur le quotient intellectuel, les compétences de communication et le langage a été démontrée à moyen terme comparativement aux pratiques éclectiques, avec une amélioration pour environ 50 % des enfants (suivi maximum 4 années). Des effets plus modérés sont observés sur les comportements adaptatifs. Leurs effets à l’adolescence ou à l’âge adulte ne sont pas connus. 

  28.  

    Et pour terminer:
     
     

    En cas de troubles praxiques, posturaux, toniques, ou gnosiques interférant avec leurs activités quotidiennes (habillage, alimentation, loisirs) ou leurs apprentissages scolaires (écriture, lecture), la psychomotricité et l'ergothérapie peuvent être proposées, parfois de façon combinée, pour favoriser le développement de la motricité et des praxies et proposer des aménagements de l'environnement permettant d’éviter les sur-stimulations ou au contraire favoriser des stimulations suffisantes, par exemple au niveau du bruit, de la lumière, ou au niveau tactile (perspectives ergonomiques) (accord d’experts). 

     
    Les activités physiques et sportives, les activités musicales et les activités réalisées avec les animaux ne peuvent être considérées, en l’état des connaissances, comme thérapeutiques mais constituent des pratiques qui peuvent participer à l’épanouissement personnel et social de certains enfants/adolescents avec TED, selon leurs centres d’intérêt, s’ils bénéficient d’un accompagnement spécifique (accord d’experts). 

  29. Tout ceci nous confirme que nous sommes bien en train de parler de MERI*, donc rien qui ne doive venir pomper le budget de la sécurité sociale.
    Mais bien sûr, celui de l'Education Nationale.
    MERI
    Et…MERI qui?
    MERI la comtesse!
    BJP
    *MERI: Methodes Educatives et Rééducatives Intensives. Je ne vais pas tarder à devoir rajouter un "P" et un "A" à la fin… "P" et "A" comme Précocément Appliquées.
    Cela donnera: "MERIPA".
    "Me ris pas…"
    Non, effectivement, vous les enfants soumis à ce traitement  – jusqu'à 40 heures par semaine pour une "efficacité" de certains apprentissages de 50% en 3 ans – vous ne rigolerez pas et ne vous détendrez pas tous les jours! Non mais! Faut pas s'amuser spontanément, on bouge pas, on reste bien sage et docile, hein?…Et tiens droit! Rhôôô!…Heureusement, il n'y a plus la psychanalyse pour les y aider!"
    (NdA: à vivre leur vie d'enfant…)

  30. En attendant, psychanalystes, remettez vous en question… Ca ferait du bien à tout le monde…

  31. Joli!
    Mais vraiment, la comtesse, j'ai peur.
    Peur pour tous ces enfants que je vois tous les jours se barrer en courant pour aller se réfugier sous leur lit, dans ma voiture ou loin loin loin de ce monde qu'il ne comprennent toujours pas et auquel on voudrait à toutes fins les adapter.
    Avez-vous déjà "senti", dans vos bras qu'il refuse en vous griffant, en se débattant ou en essayant de vous mordre, la comtesse, un de ces enfants en crise qui "n'en peut plus" d'avoir été sollicité, stimulé, provoqué, interdit, resollicité, restimulé, reprovoqué, etc?
    BJP

  32.  
    Les enfants que l'on dit précoces, que fait-on avec eux ? 
    Il y a ceux qui demeure dans le cursus scolaire classique, en retard de classe, dans leur tranche d'âge, ou en avance d'une, ou deux classes (ou plus)  — il y a ceux qui sont scolarisés dans une classe spécifique dans un établissement classique — il y a ceux qui sont dans un établissement spécialisé. Et il s'agit  de pédagogie, d'éducation. Pour un certain nombre, un accompagnement dont accompagnement psy- est vécu par ailleurs. 
    En apportant un flux de connaissances et un volume d'apprentissages supérieurs (etc.) à ceux pratiqués habituellement pour les enfants de leur classe d'âge, et lorsque l'enseignant tient compte pour ces enfants dits précoces, de "leurs besoins" au-delà de ce qui se pratique pour tel ou tel enfant comme tous les autres de sa classe d'âge, qu'est-il fait ? On ne dit pas que c'est de la thérapie. 
    Quantité d'enfants dits précoces sont mal-barrés sans qu'on tienne compte dans leur éducation et la pédagogie de leur spécificité. Remarquez, comme beaucoup d'autres enfants normaux dans leur classe d'âge. Et l'un ne va pas sans l'autre. Et là il y a les écoles alternatives.
    Mais, toute proportion gardée, hein, pour ce qui concerne les fantasmes conscients il y a certainement beaucoup plus de parents pour fantasmer un enfant précoce (à commencer par fantasmer le bébé précoce, voire prématuré) que de fantasmer un enfant autiste. Enfin ça c'est pour les fantasmes conscients. Qui nous le savons bien sont les moins opérants. Et là bien sûr c'est embêtant à savoir.

  33. Vos discours ne font plus illusion BJP. Si vous voulez soigner avec des textes datant de 30 ans à un siècle, ne demandez pas à être payés par la sécu…

  34.  
     
    Reprenons la démarche de Maria Montessori: "Ce qui est valable pour les enfants en hospice (fin 19è – début 20ème Italie) est valable pour tous les enfants"…. 
    en quelque chose comme "Ce qui est valable pour tous les enfants, est valables pour les enfants différents aussi."

  35. "Ce qui est valable pour tous les enfants, est valables pour tous les enfants différents aussi." Et ils sont de plus en plus à être beaucoup.

  36. comtesse, et autres comptes à régler,
    S'agissant du Packing : Le seul résultat de l'avis HAS d'aujourd'hui est que le packing devra être effectué hors structure médicale et sans personnel médical. On aura donc bientôt en librairie ou sur l'Internet « Prévenir l'autisme : Le Packing facile chez vous ». Bravo. C'est excellent.
    C'est la politique de Gribouille.
    Bientôt l'association Vaincre les autistes réclamera une loi pour interdire les livres et les sites sur l'Internet relatifs au packing. Il faudra héberger les pages à King-Kong ou Saint-Gapour.
    On va se marrer, ah qu'est-ce qu'on va se marrer. Et ça ne fait que commencer. Moi je suis d'accord avec eux : il faut vaincre les autistes.

  37. On ne gagne pas à tous les coups frdm. Et vous allez de moins en moins gagner car l'emprise psychanalytique régresse…

  38. En effet, c'est bien plus que de coups dont il s'agit, c'est de la santé mentale de la population française. Si la psychanalyse en prend un "coup", c'est pour la bonne cause.

  39. maboule se rattrape comme il peut, mais maintenant il ne s'agit plus dans ses termes de « gagner des coups » mais de « donner des coups »… vraiment une mentalité de maboule.

  40. En résumé 
    les thérapies comportementales sont recommandées 
    les rééducations classiques ( orthophonie psychomotricité ergothérapie ) gardent une place prépondérantes , ce qui pour moi est très positif 
     
    La psychanalyse et la psychothérapie institutionnelle ne sont ni consensuelles ni pertinentes 
     
    Le packing est complètement desavoué et interdit sauf dans une démarche de recherche très encadrée 
    Un bémol pour moi concernant les activités physiques et sportives qui sont non thérapeutiques … Elles peuvent , pour moi , être bénéfique pour certains enfants présentant des difficultés motrices ou de coordination ( TAC)  en complément de la rééducation psychomotrice . 

  41. Publié sur l'excellent blog: "Pharmacritique": http://pharmacritique.20minutes-blogs.fr/

    01.03.2012
    Collectif des 39 en meeting contre l’exclusion de la folie et l’évaluation unilatérale des pratiques psychothérapeutiques (17 mars à Montreuil)

    Le Collectif des 39 (psychiatres) contre la nuit sécuritaire m’a fait parvenir ce texte, invitant tout le monde à participer au meeting qui aura lieu le samedi 17 mars de 9 h à 18h, à Montreuil, à la Parole Errante. Adresse complète : La Maison de l'Arbre, 9 Rue François Debergue, 93100 Montreuil, tél. 01 48 70 00 76.
    Outre les messages adressées aux hommes politiques – et notamment aux candidats aux élections présidentielles qui seront présents -, les orateurs rappellerons leurs positions de principe quant à l’hospitalité de la folie, leur rejet des lois promulguées récemment ainsi que des tendances qui se dessinnent à travers les décisions récentes prises par la Haute Autorité de Santé.
    Je rappelle qu'il est toujours possible de signer la pétition "Réforme de la psychiatrie – une déraison d'Etat". D'autres billets présentant en détail le Collectif des 39, leur manifeste, leurs actions et revendications, y compris sous forme vidéo, sont accessibles en descendant sur cette page. J'ai largement développé cet aspect ailleurs, mais tenais à redire que, par les temps qui courent, où les divergences corporatistes font de plus en plus exploser la dyade médecin/patient, ces psychiatres donnent l'exemple de ce que devrait être l'engagement pour les patients, dans une convergence des intérêts qui devrait l'emporter sur tout autre type de considérations.
    Extraits de deux textes reçus du Collectif des 39:
    « A moins de 2 mois d’échéances électorales importantes, nous avons décidé de nous adresser aux candidats à l’élection présidentielle pour leur demander de préciser leur position et de répondre à nos demandes formulées dans notre manifeste. Les représentants du P.S., du Front de Gauche, d’E.E.L.V., du N.P.A., nous ont déjà assurés de leur présence.
     

     
    Nous leur dirons aussi combien la politique sécuritaire amalgamant les malades mentaux à des délinquants ou à des criminels potentiels est, au-delà du caractère insultant et erroné de cette affirmation, une entrave majeure à une politique de soins digne de ce nom.
    Nous leur dirons comment la dimension relationnelle, spécificité centrale de la pratique soignante, ne peut pas être standardisée, protocolarisée, normée,  référencée à des « normes qualité » comme des objets, ou des produits de consommation, promue comme tel par les procédures d’évaluation, d’accréditation.
    Nous leur transmettrons à quel point ces procédures ont généré depuis une dizaine d’années dans les établissements, une bureaucratie tatillonne, abêtissante, détournant la mission de soins vers des critères comptables et de productivité deshumanisante.
    Nous leur expliquerons qu’ hélas la Haute autorité de santé (l’H.A.S.), à travers ses  conférences de consensus, de recommandation ou de processus de certification, tente de faire appliquer des conceptions opposées et étrangères à ce qui fait le fondement de nos pratiques cliniques.
    Nous leur démontrerons que les pratiques évaluatives prônées par L’H.A.S. tentent d’exclure la dimension psychopathologique du champ de notre discipline.
    Nous leur dirons comment l’utilisation abusive et idéologique de découvertes scientifiques récentes envahit le discours social ambiant, toujours en quête de sensationnalisme, espérant des issues rassurantes aux inquiétudes de l’époque. Ces excès  tentent de détourner les soignants, les patients et les familles des vrais problèmes auxquels nous sommes confrontés : pénurie de moyens, insuffisance de la formation, conception réductrice de la souffrance psychique.
    Nous leur dirons aussi combien la psychanalyse a été et reste une compagne fidèle et indispensable de la psychiatrie, ou tout au moins pour ceux qui pensent que la maladie mentale est une maladie de la relation aux autres, à soi-même, au monde. La psychanalyse n’est pas une technique comme une autre. Elle représente un apport culturel  indispensable à la compréhension du fonctionnement psychique humain. Ses concepts peuvent être  d’une aide précieuse dans le travail au quotidien pour les équipes soignantes dans leur confrontation avec la psychose, avec les angoisses et les complexités des enjeux institutionnels.
    Nous dirons avec force que nous refusons ce système qui demande en permanence de se plier à la norme des «trois P»:

    apporter la preuve de résultats immédiats quant on sait que l’évolution pour les pathologies les plus complexes se mesure dans la durée, 
    prédire l’avenir, 
    instaurer la peur à l’égard des malades mentaux. 

    De telles perspectives sont  inconciliables avec une hospitalité de la folie.
    Nous dirons avec force et enthousiasme nos espoirs en la possibilité d’une pratique où chacun pourrait se sentir investi, concerné, attentif et fier de son engagement : telle est la psychiatrie de l’hospitalité que nous appelons à refonder.
    Nous sommes prêts à débattre de ces questions et nous dirons avec conviction que seules des confrontations sincères et sans anathème peuvent nous permettre à tous, soignants, patients, parents, d’écrire une nouvelle page d’histoire de la psychiatrie.
    Pour penser tout cela, pour avancer dans nos élaborations nous serons entourés à ce meeting par des magistrats, des philosophes, des sociologues, des neurobiologistes, des hommes d’Etat. Ce grand moment préparera les Assises de la psychiatrie que nous organiserons à l’automne.
    N’OUBLIEZ PAS DE VOUS INSCRIRE ET DE DIFFUSER AUTOUR DE VOUS L’ANNONCE DE CET EVENEMENT. » Inscription au meeting : sur cette page.

  42. merci Bruno Jean pour ce beau texte.
    Une remarque pour la Comtesse : la recommandation de la HAS n'a aucun pouvoir ni d'autoriser, ni d'interdire (le packing). Elle fonctionne comme un groupe homogène d'experts plus ou moins compétents, et souvent liés à des intérêts privés incompatibles avec leur mission, chargé d'émettre des recommandations. Au mieux, c'est donc un lobby agréé. Il est donc encore temps de se mobiliser contre cet abus de pouvoir manifeste.
    Ce qui signifie clairement que la HAS derrière sa façade experte, a pour fonction de mouliner une matière destinée à faire prendre des décisions POLITIQUES avec un alibi savant. Je vous ai montré hier comment les têtes pensantes, si l'on peut dire, appartiennent toutes à la majorité sortante, et sont donc clairement formatées à l'idéologie du néolibéralisme, de la concurrence, voire pour certains, à celle des tea parties néoconservatrices. Ils ne sont pas là pour leurs compétences, mais pour leur docilité.
    L'obsession pseudo-scientifique de la HAS à chercher des PREUVES d'efficacité partout s'alimente à l'idéologie scientiste de l'Evidence-based medicine et sa déclinaison psychiatrique des DSM, reprise à sa manière par l'église de scientologie chez nous. La recherche d'une preuve d'efficacité de la psychanalyse est grotesque. L'objet psy ne peut pas s'y prêter, et c'est bien par cet échappement qu'elle est vécue comme incontrôlable par tout pouvoir, donc subversive (fantasme ancien).
    La HAS n'éprouve aucun intérêt d'aucune sorte vis-à-vis des autistes. Son unique rôle est de fabriquer une standardisation des comportements des soignants, et des patients, de lisser toutes les pathologies, de fabriquer une relativisation générale des souffrances somatiques ET psychiques afin de les médicaliser, de les moléculiser, par l'émission de 1000 protocoles de soins, de centaines de guides de bonne pratique et conduite, de promulguer jusqu'à la nausée des questionnaires binaires d'évaluation de tout partout sur le modèle unique du management anglosaxon, de pondre de "savants" référentiels, qui transforment les soignants et les patients devenus "usagers" en objets compliants et dociles. Et surtout, de se mêler de ce qui ne la regarde pas : notre liberté de choix thérapeutique, et d'encourager, un comble pour un système qui se jure "libéral", une intrusion constante dans nos vies privées, dans notre intimité (le dernier ex. est "l'obligation" infantilisante et totalisante de disposer dès juillet d'un éthylomètre dans sa voiture…). Nous allons à petits pas vers une soviétisation de la technobureaucratie, et une super pavlovisation des comportements des "agents" de l'état.
    Gramsci avait évoqué le concept "d'appareil idéologique d'état" : la HAS en est un exemple parfait. Il faudra bien envisager que le prochain pouvoir remette profondément en question ce fonctionnement qui rend malade et stupide.

  43. et comme pour en rajouter une louche, mme D. Langloys, présidente d'Autisme France, se met en pétard contre le président de la HAS, qu'elle accuse d'avoir "sauvé" la psychanalyse, en ne condamnant que le packing, contrairement à son ardent désir éradicateur… elle appelle cela "ma nausée" ! et "j'essaie de contenir MES TROUPES". Oui ses troupes malléables de parents désemparés dont elle utilise leur détresse pour des buts qui ne régleront pas la question de l'autisme. Sauf à enfin vaincre les autistes… Ah, les bénéfices secondaires…

  44. J' ai juste ici informé des résultats de l'HAS en donnant le texte , sans beaucoup de commentaires pour l'instant  . 
    Les seuls que j'ai fait concernent les rééducations ( car  ma specialité ) et les activités physiques et sportives . 
    Et, Je ne suis pas membre de l'Has …. 

  45. La décision de l'HAS d'interdiction du packing n'aurait pas dû nous surprendre.
    Elle confirme les attendus de cette institution quand à la nécessaire évaluation des procédures de soin en vue de leur validation. Il y a en effet assez peu de chance pour que les industriels fournisseurs de la toile de drap (humidifiée et rafraichie) servant  au packing jugent important d'investir les fonds nécessaires à son évaluation au vue de la modestie des bénéfices éventuels qui pourraient en découler pour eux.
    Quant au secteur public, il y a maintenant belle lurette qu'il n'est plus en mesure de réunir les fonds nécessaires à la production d'une étude clinique répondant aux critères exigibles et de façon indépendante du secteur industriel. La production actuelle de savoir médical, sous forme de littérature médicale est désormais absolument coïncidente des politiques promotionnelles des firmes du secteur (cf: http://www.prescrire.org/Fr/3/31/47704/0/NewsDetails.aspx) et cela entraine de la part d'une institution publique comme l'HAS un discours qui articule mot pour mot celui des intérêts industriels.
    Il sera donc demandé par l'HAS, afin que le packing puisse être reconnu comme procédure de soin et donc être médicalement autorisé, de produire un discours promotionnel calqué sur celui des industriels alors que pour le packing, aucun bénéfice autre qu'éventuellement celui du patient n'est attendu.
    Bref, on demande l'impossible, et comme l'ont déjà dit certains, une procédure comme le packing va donc nécessairement quitter le lieu de ce que l'HAS considère comme le médical et rejoindre les circuits parallèles de distribution. 



    Bien sûr qu'autour de la question de l'autisme viennent se cristalliser une pléthore de représentations qui situent rapidement les discours sur un plan passionnel. Les pathologies "sociales"par leur effet à la fois de révélateurs et de menace, génèrent haute réactivité sociale et politique. Actuellement il ne serait pas absurde d'entendre les injonctions faites à la psychanalyse, comme discours émanant de cette réactivité. L'autisme génétisé, biologisé, neurologisé, comportementalisé, mais surtout pas pathologie sociale, surtout pas pathologie du "sujet", d'ailleurs le sujet, ça n'existe pas, ce n'est pas évaluable. 


    Notre représentation de nous-mêmes, comme êtres sociaux trouve de plus en plus dans les représentations sociales et dans le discours de la science de quoi s'identifier à un être observable par un extérieur, évaluable selon des attendus qui serait implicitement acceptés de tous. Il est donc constamment demandé à la psychanalyse de fournir des preuves, mais lesquelles et de quoi.
    En matière d'autisme, le politique et le social semblent actuellement clairement exprimer que les attendus sont sur le plan de l'intégration sociale selon des items assez clairement définis et correspondant précisément à ceux visés par les méthodes éducatives dont la promotion reste à faire en France alors que les pays en ayant fait l'expérience plus précoce sont en train d'en voir les limites. Il est donc clairement demandé à la psychanalyse en se situant dans ce champ de l'évaluation, de se tirer une balle dans la tête. De renoncer à ce qui fait la spécificité de son savoir et de sa pratique. La seule ambition d'un soignant pour celui qu'il soigne ne peut pas se résumer à son intégration sociale, sans soucis pour le reste. C'est de ce reste dont la psychanalyse a à se portée garante à la condition qu'elle soit en mesure de produire un discours entendable qui destitue l'injonction faite d'évaluation selon des critères incompatibles avec son existence même.   



    Avec l'autisme nous avons justement à faire à une pathologie du lien. Ceux qui ont travaillé avec eux savent bien le refus qu'ils expriment. Comment un corps social est-il en mesure d'entendre en quoi la pathologie qu'il produit est en lien avec lui-même. Comment le pathologique pourrait-il donner au corps social la possibilité d'un retour sur lui-même? Actuellement le corps social produit à ce sujet une attitude que l'on pourrait assez bien regarder comme une attitude de déni. L'autisme doit être vue comme pure dysfonctionnement biologique auquel surtout aucun sens ne doit être donné sous peine d'être immédiatement taxé de culpabilisateur et l'objectivité scientifique est avancé comme possibilité de contrer le sentiment de culpabilité que notre modernité condamne au titre de souffrance inutile. Que l'autisme puisse venir nous rappeler que l'on peut aussi souffrir d'autre chose que d'un dysfonctionnement explicable, nous renvoie avec violence à notre condition d'Homme et ça il n'est pas sûr que nous soyons encore en mesure de l'accepter. Donc il nous faut vaincre l'autisme afin de préserver notre idéal d'un Homme Tout.   
      

  46. "Il est donc constamment demandé à la psychanalyse de fournir des preuves, mais lesquelles et de quoi."
    C'est bien ce qui. Lus est reproché …. De ne pas savoir !

  47.  

    3 fois que mon commentaire, légèrement modifié à chaque fois pour éviter le doublon,  passe en "Indésirables"!!!

    Collectif des 39, que se passe-t-il?

    BJP

    Sûrement un virus informatique cognitivo comportementaliste
    ils sont partout ces salauds !

  48. Formidable, comtesse a tout compris au "sujet supposé savoir", que moi j'appelle le "sujet supposé supportable"…

  49. @la comtesse:
    Donc quand quelqu'un vous pose une question parce qu'il ne sait pas quelquechose, plutôt que de lui répondre ou même seulement essayer de lui répondre, vous lui reprochez de ne pas savoir et c'est tout?

  50. @freuding:
    Suite à son commentaire du 9 mars 2012 à 10 h 32 min
    Vous écrivez: "merci Bruno Jean pour ce beau texte".
    Euh… c'est très gentil à vous mais vous croyez qu'il est de moi?
    Ben non car c'est le Collectif des 39 qui l'a rédigé et transmis à Elena Pasca du site Pharmacritique, comme elle le précise ci-dessus dans ce billet qu'elle a écrit à partir des textes du Collectif, billet que j'ai ensuite copié/collé plus haut.
    A propos, sauf erreur de ma part, je ne vois pas ces textes du Collectif sur le présent site.
    S'ils n'y sont vraiment pas, pourquoi ne pas les publier en tant qu'articles ici?
    BJP

  51. @ la comtesse (suite):
    Vous est-il déjà arrivé de dire tout haut et en présence de quelqu'un, que vous avez choisi et en qui vous avez totalement confiance pour garder secret tout ce que vous direz, tout ce qui vous passe par la tête?

  52. Vous ignorez délibérément les questions qu'on vous pose, donc.
    Et vous donnez des réponses à des questions qui ne vous sont pas posées.
    Je comprends mieux pourquoi il est si difficile de débattre avec vous, la comtesse…
    Votre attitude que vous venez de confirmer ici, la comtesse, j'appelle cela de la malhonnêteté dialectique.
    Désormais, tout ce que vous écrirez ici sera suspecté d'être entaché par votre malhonnêteté, anéantissant du même coup votre crédibilité.
    Je vous souhaite bon courage.
     
    BJP

  53. Euh.. BJP, on peut noter factuellement que des personnes ne répondent pas ou pas aux questions telles que formellement posées, mais vous faites un peu enquête de gendarmerie ou interrogatoire en tant que président de cour d'assises là… je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vous dites (à comtessse) là.

  54. frdm,
    Je pose une question, c'est tout.
    Je ne fais rien d'autre.
    Mais je comprends (et respecte) que vous ne puissiez pas comprendre qu'une question soit posée sans "arrière-pensée" et qu'il vous est du coup impossible de vous retenir de donner votre point de vue très personnel là-dessus.
    Assez récurrent d'ailleurs, chez vous, ce lien entre questions et univers de la justice/police, non?
    Il n'y a pas que ces deux institutions (vénérables, bien sûr) qui posent des questions, renseignez-vous, frdm…
    😉
    BJP

  55. Frdm,
    Et j'ajoute qu'il est inutile de laisser cet échange entre la comtesse et moi sur le tapis (l'échange, hein? pas la comtesse et moi…) puisqu'elle dit avoir répondu à ce à quoi elle souhaitait répondre.
    Moi ça me va.
    Pas vous?
    BJP

  56.  L adjudant chef BJP pas content. 
    j' ai du le vexer en le voyant venir avec ses gros sabots pas discrets …..

  57. @Loranjade:
    Commentaire très bien écrit donc facilement compréhensible, merci.
    Juste 2 questions suite à votre affirmation "C'est de ce reste dont la psychanalyse a à se porter garante à la condition qu'elle soit en mesure de produire un discours entendable "
    Pourquoi devrait-elle être, la psychanalyse, en mesure de produire quoi que ce soit de l'ordre du discours, pour quoi faire   "un" (un seul) discours et pour qui?

    Merci d'avance pour vos réponses,
    BJP

  58. @la comtesse:
    Vous écrivez:
    "L adjudant chef BJP pas content. 
    j' ai du le vexer en le voyant venir avec ses gros sabots pas discrets"

    Intéressants votre invocation d'une figure d'autorité pour vous et cet aveu de vos intentions à son égard.
    Comme docteurmaboule, vous trimballez votre divan partout et prenez pour des psys toutes celles et tous ceux avec lesquel(le)s vous échangez?
    BJP

  59. BJP, pas de commentaires, car comment taire que ce texte m'ayant beaucoup enrichi, je vous l'aie attribué, connaissant un peu votre qualité d'exposition des questions complexes.
    Pour ce qui concerne les 39, je ne peux pas vous répondre, n'en faisant pas partie. Mais je les soutiens au maximum, et participerai à la journée de Montreuil.
    Quant à frdm, comment s'étonner que notre François-Régis national évoque continuellement des questions de droit, puisqu'il est justement titulaire d'une maîtrise de droit privé ? ce qui fait qu'il 'est pas privé de droit, bien qu'un peu autoritaire parfois (souvent).
    Enfin, il me semble bien que la comtesse a clairement fait savoir qu'elle n'avait pas "fait" d'analyse… nul n'est parfait. Et il n'y a pas d'âge limite, contrairement aux légendes tenaces. En revanche, pour trimbaler son divan partout, oui, maboule est bien ce cas de figure, et il ne s'en remettra jamais de ce regret de n'avoir pas osé, d'avoir eu peur de rencontrer sa liberté intérieure, ou de s'espérer "inananalisable"… c'est une des raisons (une déraison) de sa haine enfantine des psychanalystes. Maman !!! D'ailleurs, même s'il penche vers les TCC, il sait bien tout ceci. En jouant les paranos clowns blancs sur ce site, il jouit d'être sadisé et de se croire au coeur du débat. Et il ne quittera pas l'arène de si tôt (qui n'est pas la reine de Citeaux), il a trop BESOIN de mordre des mollets psy.

  60. comtesse, elle a survécu à bien des dictatures, cette soi-disant pseudo science. Elle s'en remettra encore. Elle est au coeur même de la liberté humaine. Sauf à s'orwelliser totalement, les sectateurs de l'analyse mourront avant elle. Ils sont sysiphiens, et le rocher est toujours au-dessus d'eux, inatteignable apparemment. Et pourtant totalement à leur portée, s'ils acceptent de regarder en eux. Sans préjugés. Librement. Ce qui se fissure aujourd'hui, sous les coups de boutoir des scientistes, c'est la civilisation dans son travail de culture.

  61. Et non , freuding , je ne suis pas analysé ; des analysés , j'en croise tous les jours , et quand je vois leur état , çà ne fait pas franchement envie !
    et dire qu'ils ont payé cher pour ce résultat ….
    Si ça n'est pas trop indiscret , ça vous a coûté combien , en tout ,  votre analyse ? 

  62. freuding : et 3e cycle de droit public… (d'ailleurs aussi le bac… scientifique !), et on n'en dira pas plus.

  63. @freuding:
    Merci pour les compliments mais je déteste ça, vous ne le savez pas mais frdm pourra vous le confirmer qui s'est déjà fait recevoir une ou deux fois à ce sujet…
    Vous écrivez:
    "Enfin, il me semble bien que la comtesse a clairement fait savoir qu'elle n'avait pas "fait" d'analyse…"
    Ce qui, encore une fois, est une information/réponse à une question/demande d'information que je n'ai pas posée et que je ne poserai jamais à personne, d'ailleurs.
    Gasp! Ention et damnafer! Mais pourquoi est-ce si difficile pour certains humains de comprendre et d'accepter qu'il n'y a pas toujours ce qu'on croit ou ce qu'on pense qu'il y aurait derrière ce qui leur est dit, écrit ou montré?
    @ la comtesse:
    La comtesse, si je vous dis que j'ai comme emploi celui de facteur (oui, à La Poste, avec quartier-lettres en distri avec scooter Yamaha sur Villeneuve Tolosane, 31270) vous réagissez comment?
    Maintenant, j'ai du mal à croire que vous n'ayez personne dans votre entourage à qui faire confiance totalement pour vous écouter et garder secret vos propos et à qui vous ne vous soyez pas confié très librement et même "follement" au moins une fois dans votre vie…*
    Vous n'avez aucun(e) "meilleur(e) ami(e)" (par exemple)?
    BJP

  64. frdm,
    On n'est pas sur doctissimo.fr ici…
    Ceci dit votre blague m'a fait comprendre pourquoi j'ai certaines idées dans mon cerveau qui sont exactement identiques à celles de ma compagne!
    Qui pourtant, elle , n'est pas flûtiste!
    🙂
    BJP

  65. Mais enfin BJP, je suis greffeur ! en écusson, en fente, tout ce que vous voudrez, à noyaux, agrumes, vigne. Ça fait longtemps que je n'ai plus pratiqué, mais sur doctissimo.fr y font pas ça.

  66. comtesse : pouvez-vous COMPRENDRE si je dis que l'analyse m'a "sauvé" la vie ? et que de ce fait, elle ne peut pas avoir de PRIX, même si elle a un coût. C'est encore une fois une question de choix, donc de liberté. Rien de plus humain, quoi…
    quand chaque jour vous croisez des "analysés" : est-ce écrit sur leur front ? et savez-vous comment ils étaient AVANT ? c'est bien la seule aventure humaine qu'on ne peut pas vivre par procuration.
    Au fait, vous n'êtes pas une femme . Puisque vous n'êtes pas analysé ?

  67. Incroyable… Ils restent dans la toute puissance… Et sans scrupules…
    Si ils sont désavoués par la HAS, c'est que la HAS est corrompue…
    C'est toujours les autres… Et on n'est pas obligés d'appliquer les recommandations… On s'en fout… On est dans l'impunité totale… En cas de problème, on demandera à Jacques-Alain ou à Roudoudou d'intervenir… Lamentable…

  68. @la comtesse:
    "Être analysé" au sens de "ça, c'est fait! Je suis analysé et on n'en parle plus!" selon moi, cela n'existe pas, la comtesse.
    Mais mettre un terme à une "cure" psychanalytique" (je déteste le terme "cure" car je le trouve inapproprié), voilà quelquechose qui se produit tous les jours.
    Et laissez donc votre iPhone… se décharger lui aussi!
    😉
    BJP

  69. freuding, Comme l'a indiqué BJP, j'accepte tous les compliments et remerciements qu'il refuse. Adressez-les moi et je ne les lui transmettrai pas.

  70. « docteurmaboule le 9 mars 2012 à 22 h 00 min
    Incroyable… Ils restent dans la toute puissance… Et sans scrupules…
    Si ils sont désavoués par la HAS, c'est que la HAS est corrompue…
    C'est toujours les autres… Et on n'est pas obligés d'appliquer les recommandations… On s'en fout… On est dans l'impunité totale… »
     
    maboule, C'est exact, on s'en fout totalement, dans le sens où on ne respecte que ce que l'on estime respectable, et par ailleurs les textes juridiques normatifs opposables à tous. Ce n'est pas le cas d'un avis HAS : ce n'est pas un texte juridique normatif. Et on crache dessus si ça nous chante.
     
    Si ça vous débecte, adressez-vous donc à M. Fasquelle pour faire avancer sa proposition de loi de fumiste pour le détournement des fonds “maladie” de la sécurité sociale pour des activités qu'il dit lui-même d'« éducation » dans sa proposition de loi pour l'interdiction de la psychanalyse :
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/propositions/pion4211.asp
     
    Je ne sais pas si vous avez remarqué, mais tout président qu'il est du Groupe d’études Autisme à l’Assemblée nationale (groupe nombreux et bien sûr représentatif de tous les partis politiques), et inscrit au Groupe parlementaire Ump le plus nombreux, et 2e député le plus actif de France selon classement Marianne janv. 2012, il n'a obtenu rigoureusement aucune autre signature que… la sienne pour sa proposition de loi. Ce qui est dans la vie parlementaire une caractéristique bidonnante de plouquerie. N'hésitez pas à lui envoyer votre signature, quand vous serez député.
     
    Autrement faites-donc à votre botte un État policier au dessus des lois, et comme cela vous serez tranquille : même plus besoin de déposer des propositions de loi.

  71. Article http://lta.frdm.fr/192 — AUTISME EN OTAGE : Sur la Proposition de loi Fasquelle « visant l’arrêt des pratiques psychanalytiques dans l’accompagnement des personnes autistes, la généralisation des méthodes éducatives et comportementales, et la réaffectation des financements existants à ces méthodes » — RÉCAPITULATIF par frdm

     
    Sommaire
        — PROPOSITION DE LOI FASQUELLE et SOURCES PRINCIPALES Y RELATIVES (LIENS)
        — POUR SORTIR DE LA DÉFENSIVE
        — « Psychanalyse » soin médical : Introduction provocatrice
        — Sur l’exigence de « preuve » d’efficacité du soin par la parole / la psychanalyse pour financement (…)
        — Réponse à une mère d’enfant autiste qui écrit benoîtement que ce n’est pas pour des problèmes « (…)
        — Définition de la médecine et psychothérapie, par la Cour de justice de l’Union européenne (à (…)
        — Notions cumulatives de médecine et de psychanalyse
        — Notion confirmée de « psychanalyse laïque / profane »
        — CNRS : Autisme, Communiqué du 9 février 2012 : la désinformation par le “chapeau”
        — Provocation finale (pour le moment). Notion de désir du sujet. Notion de science
        — Question : « D’un point de vue juridique, il me semble que la proposition de loi Fasquelle (…)

  72. Je ne voudrais pas laisser comtesse sur sa faim.
    Je reprends donc ses “questions” de fond qu'elle m'adresse.

    http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=3285&cpage=1#comment-3495
    « la comtesse le 8 mars 2012 à 16 h 42 min
    TCC = THÉRAPIE cognitive comportementale
    La thérapie n'est pas de l'éducation
    vous êtes hors sujet FRDM »
    .
    qui était en réponse à :
    .
    http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=3285&cpage=1#comment-3494
    « frdm le 8 mars 2012 à 16 h 03 min
    comtesse, le nominalisme des "postes" n'a aucun intérêt. il s'agit de décrire des activités concrètes.
    La distinction entre éducation et soins de santé doit être impeccable, pour que jamais personne ne se croie tout-puissant, et pour ne pas détruire à la fois la notion d'éducation et la notion de santé, et donc matériellement les institutions et budgets correspondants. Le motif : seuls ceux qui ont l'autorité parentale (les parents) ont une compétence générale pour l'enfant. Ni les éducateurs, ni les soignants, ne doivent avoir en cette qualité de délégation de l'autorité parentale, ce qui se produit matériellement (même si le terme n'est pas employé) si un tiers prétend que de l'éducation est un soin de santé. Matériellement, le critère est la nature de l'activité, et donc par exemple non son intensité : s'il s'agit d'une activité considérée comme d'éducation pour les autres enfants, et qu'elle est rendue plus intensive pour certains enfants (autistes, par exemple), alors il s'agit toujours d'éducation (y compris comportementale : l'école éduque au comportement, à commencer par l'école maternelle). S'il s'agit de soins médicaux (donc y compris psych-) considérés comme tels d'abord pour les enfants non autistes, alors ce seront des soins médicaux aussi pour les enfants autistes (les enfants autistes, par exemple : on discute là de principes qui ne dépendent pas de la qualité d'autiste). Évidemment, il y a des cas où il sera difficile de trancher, et où une dose d'arbitraire dans le classement sera inévitable : il n'existe pas de principes pour lesquels ce ne soit pas le cas, mais cela ne peut pas être érigé en principe.
    L'enfant ne doit pas être confié à quelqu'un se prétendant tout-puissant à la fois à éduquer et résoudre les problèmes psychologiques de l'enfant à supporter l'éducation : cette confusion est une usurpation de l'autorité parentale, et la société tout entière est organisée (doit être organisée) pour précisément ne pas permettre ces usurpations, en divisant les fonctions. »
    .
    —oooOooo—
    .
    Réponse :
    .
    Vous êtes à nouveau dans le nominalisme que précisément j'évoquais dans le message auquel vous répondiez.
    Il ne m'intéresse en rien, ni par ailleurs aucun juriste notamment budgétaire, et fiscal, que dans Tcc le « T » représente « thérapie ».
    Ce qui m'intéresse ce sont les faits, le concret des pratiques effectuées. Et c'est par ailleurs aux juristes, notamment budgétaires, de qualifier juridiquement les faits pour savoir en particulier de quel budget ils relèvent, et pour cela on se moque des prétentions de qualification des faits, pratiques, activités concrets par… les bénéficiaires ou prétendants bénéficiaires des budgets : c'est évident, tout le monde comprend ça, pour n'importe quel domaine, de l'autisme à la défense nationale.
    .
    Dans « phytothérapie » il y a « thérapie ». Ce n'est pas une discipline relevant du budget « maladie » de la sécurité sociale. Votre argument par le terme « thérapie », par le « T » de Tcc, est risible.
    .
    Pour autant, je n'ai personnellement jamais allégué que par principe les « Tcc » n'étaient pas des soins médicaux relevant du budget de la sécurité sociale. Pour cela il faudrait que j'examine, que je décortique, les faits réellement pratiqués dans chaque méthode prétendue Tcc (et ce n'est pas mon intention spontanée de le faire).
    .
    Je constate simplement que d'aucuns, nombreux, qui sont par ailleurs (par ailleurs) le cas échéant promoteurs nommément des « Tcc », y compris M. Fasquelle dans sa proposition de loi, parlent de « méthodes éducatives » ou « méthodes éducatives et comportementales ». Je constate que l'éducation nationale, le ministère de l'éducation nationale, le budget de l'État pour ce ministère, sont seuls compétents (avec les collectivités locales : départements, régions) pour l'effectuation et le financement publics des « méthodes éducatives » ou « méthodes éducatives et comportementales » (l'« école maternelle » étant précisément une école d'abord comportementale). Par conséquent, ces d'aucuns, s'ils veulent pomper le budget de la sécurité sociale, nos cotisations maladie, pour l'effectuation de ces méthodes (et donc pour leurs salaires et privilèges dans la société), ce sont des parasites du budget de la sécurité sociale, et ils doivent, comme en Belgique il paraît, être réaffectés (et acceptés) dans le cadre du ministère de l'éducation nationale, quel que soient leurs « titres » formels de médecin, psychologue, ou ingénieur : les titres formels sont indifférents, l'on qualifie budgétairement, fiscalement, juridiquement, les pratiques effectuées, et elles seules (si les titres, titres de qualification « professionnelle », sont pris en compte, comme dans la législation budgétaire et fiscale de la santé humaine, c'est à titre secondaire, une fois les pratiques, activités concrètes examinées).
    .
    Mais moi je n'ai pas dit que nommément les « Tcc » sont des « méthodes éducatives » ou « méthodes éducatives et comportementales ». Je répète : pour cela il faudrait que j'examine les faits réellement pratiqués dans chaque méthode prétendue Tcc (et ce n'est pas mon intention spontanée de le faire).
    .
    Mais c'est vous et tous autres qui le dites quand à chaque fois que je reprends les termes « méthodes éducatives » ou « méthodes éducatives et comportementales », vous me répondez sur les « Tcc ». Mais je ne peux même pas prendre en compte ce comportement de votre part : ce comportement de « réponses » de votre part ne me dispense pas d'examiner les faits réellement pratiqués dans chaque méthode prétendue Tcc (mais ce n'est pas mon intention spontanée de le faire).
    .
    Merci pour votre attention.

  73. au début de son règne, Nicolas le petit, après avoir trouvé débile d'imaginer qu'une pétasse de guichetière puisse lire et se délecter de la Princesse de Clèves, avait ajouté, dans un grand élan de sincérité sotte et satisfaite :
    "Je ne connais rien de plus idiot que le 'connais-toi toi-même' des grecs anciens".
    Dans sa petite tête pragmatique et inculte, cette hypothèse humble ne lui venait pas "à l'esprit". Sa maman l'avait poussé dans sa toute-puissance mâle infantile. Enfant il est resté, à côté de lui, refusant tout au long de son règne d'émettre la moindre pensée personnelle : car il n'en a pas.
    Mon cher maboule qui persiste et signe sans JAMAIS LIRE LES TEXTES déposés ici, car ça ne sert à rien, tant son trouble obsessionnel compulsif anti-psy est enkysté en lui, devrait se soumettre à l'impératif non catégorique, qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas.

  74. On dirait le même phénomène que celui des sectes apocalyptiques, dont les croyants sont encore plus croyants une fois que l'apocalypse n'a pas eu lieu…

  75. Et comme c'est maboule qui annonce l'apocalypse, c'est donc lui le chef de secte. En fait, ce n'est pas un pseudo…

  76. Bonjour,
     
    Est-ce que les "divertissements" que je vous ai proposés en bas de page précédente vous ont plu?
     
    Sinon, suite aux appels du pied répétés de frdm pour une étude critique de ce qui est, trompeusement nommé selon moi,  "Thérapies Cognitivo-Comportementalistes" , je vous suggère en introduction une lecture ou relecture elle aussi critique donc compréhensive (donc incluant la compréhension et la critique de l'idéologie sous-jacente) des travaux des personnes suivantes:
     
    – Ivan Pavlov médecin physiologiste et mathématicien sur le conditionnement classique
     
    – John Watson fondateur du behaviourisme (comportementalisme) pour qui l'objet de la psychologie est l'étude rigoureuse des comportements observables, la réponse à un stimulus défini où l'introspection est exclue. Il considère les objets de cette science comme l'étude du couple stimulus-réponse et l'adaptation à une situation déterminée. Selon lui, tous les comportements sont le fruit de l'apprentissage (conditionnement). Il a effectué des recherches sur le comportement des enfants.
    ,
    – Burrhus Skinner s'inspirant des 2 précédents pour développer la théorie du comportementalisme à partir du seul concept de conditionnement opérant , théorie qu'il voudra ensuite étendre à l'espèce humaine et qu'il nommera "Verbal behavior" ou "comportement verbal" , considérant que les stimuli ne sont que plus complexes [NdBJP:pour l'espèce humaine], et forment alors ce qu'il appellera une « situation ». 
     
    – Noam Chomsky, l'un des plus célèbres critiques de Skinner avec sa critique du "Verbal behaviour" de Skinner, de fait critique de la "psychologie comportementale" et dont voici un résumé:
    " Chomsky dans son article de 1959, a souligné l'incapacité de la théorie du "Verbal behaviour" à rendre compte des caractéristiques du langage. En effet, l'acquisition du langage par confrontation au milieu dans lequel l'individu a grandi ne rend pas compte de la production d'énoncés tout à fait particuliers comme la poésie, ou d'une manière plus large, de la capacité des individus à produire des énoncés nouveaux. La critique de Chomsky  bien que touchant aux différentes fonctions verbales, se résume plus largement à une attaque de la base même de l'approche de Skinner, à savoir la psychologie comportementale, que Chomsky, en 1969, au détour d'un de ses premiers écrits politiques, qualifie de « nouvelle idéologie coercitive, vaguement teintée de science »
     
    Voilà, il ne s'agit que d'une introduction et bien entendu, rien ne vous empêche d'approfondir votre réflexion par lecture ou relecture critique d'autres auteurs se réclamant de cette psychologie comportementale et/ou cognitiviste et/ou l'ayant critiquée.
    Ensuite ou parallèlement vous faites comme vous voulez, il vous faudra lire ou relire et si possible pratiquer ce que sont concrètement, la méthode ABA (Lovaas et Denver), la méthode TEACCH, la méthode PECS et la méthode Makhaton (j'omets volontairement le mot "éducative" associé à "méthode") en gardant bien présent à l'esprit la synthèse de vos lectures et relectures critiques précédentes de Pavlov, Watson, Skinner, Chomsky, etc…
    Et une fois tout cela fait, vous pourrez vous faire votre propre opinion sur la pertinence ou non de l'emploi du terme "thérapies"au sujet de ces méthodes.
    Enfin, ne perdez pas de vue que le mouvement behaviouriste est apparu au début du XXè siècle, en réaction aux approches dites "mentalistes" qui voyant dans « le mental la cause de toute action » défendaient l'introspection en tant que méthode d’accès à la compréhension de l'esprit. Suivant l'impact de Sigmund Freud et ses théories structuralistes, la psychologie s'est partagée entre les européens et les américains qui ont poursuivi la perception et la behaviorisme respectivement (Carlson et Heth, 2010).
     
    J'ai allègrement pompé dans Wikipédia pour la plupart des informations contenues dans les paragraphes ci-dessus, par souci de rapidité, je vous l'avoue.
    Mais sans préjudice de la validité de ces informations que j'ai étudiées autrefois en milieu universitaire et que je continue de "travailler", donc critiquées par moi-même, mais pas seulement.
    Je vous souhaite une bonne journée et vous dis à bientôt,
    BJP

  77. maboule parle maintenant de lui à la 3e personne, c'est normal compte tenu des échanges précédents à son message.

  78. Tant que la sécu ne rembourse pas les prises en charges qui ne sont pas dans celles Recommandées 
     
    La psychanalyse non consensuelle et non pertinente 
    le packing interdit 
    virons toutes ces pseudos sciences qui ne se prêtent pas à l'évaluation des hôpitaux 

  79. Mais les psychanalystes sont bien au dessus des recommandations de l'HAS. Ils savent encore mieux ce qui est bien pour nos enfants, malades ou pas…

  80. en Italie déjà dès 2008 :
    extrait :
    ..".L’autismo va inquadrato come un Disturbo Pervasivo dello Sviluppo (secondo gli ormai accreditati sistemi di classificazione internazionali, ICD 10 e DSM IV) e non più come “Psicosi”, essendo ormai superata l’interpretazione psicorelazionale dell’eziologia della patologia autistica. Secondo le indicazioni ormai consolidate della letteratura internazionale, è appropriato considerare l’autismo come una patologia precoce del sistema nervosa centrale che determina una disabilità complessa che colpisce pervasivamente la comunicazione, la socializzazione e il comportamento…"
    Texte entier Ministère Italien :
    http://www.progettoautismofvg.it/files/rel_fin_tavolo_autismo.pdf
     

  81. Comtesse,
    vous n'allez tout de même pas vous aussi vous mettre à dé-penser comme maboule, en fonctionnant par bribes de phrases, par des interjections sonnant comme des slogans, du prêt à mâcher issu des RECOMMANDATIONS que des "experts" vieillissants, retraités de l'université, coincés dans leurs costumes-cravate gris anthracite trop serrés de gestionnaires honoraires de la pulsion de mort, tentent de vous faire avaler (avec succès ?) en pensant à votre place ? 
    Et comment voulez-vous que la psychanalyse soit "consensuelle" ? 
    Nous aurions tous tant à gagner à lire votre vraie pensée personnelle, pas ces succédanés pauvres, tellement prévisibles et sans imagination, ne reposant chez vous, visiblement, sur aucune expérience vécue, qui vous transforment en toutou de Pavlov, aux comportements dictés par les référentiels et GUIDES DE BONNE CONDUITE ET PRATIQUE, "prouvés" scientistement par des statistiques de revues à impact factor, et qui crèvent d'envie et de dépit de n'avoir pas encore découvert quelle grille d'évaluation importée des States pourrait démontrer que l'inconscient n'existe pas…
    La HAS, contrairement à ce qu'exprime maboule, n'est pas dieu, et ses recommandations ne sont ni scientifiques, ni sacrées. Elles ne sont qu'idéologiques, comme le fut en son temps la prétention "scientifique" de l'INSERM à dépister les vices prédictifs des moins de trois ans…. Ce ne sont pas des tables de la Loi pour quiconque a encore une certaine prétention à penser LIBREMENT… Ce n'est plus votre cas ?

  82. mondello,
    vous aussi, vous CROYEZ que l'autisme serait une "pathologie précoce du système nerveux central" chez des enfants sans parents, et sans insertion sociale, hors du monde réel ? ce qui transforme l'enfant qui en est atteint en pur objet mécanique expérimental sans interaction ni interrelation avec la vie ? à trop vouloir PROUVER, on bouche leur avenir.

  83. Lol freuding , J'imitais juste FRDM concernant les dépenses de la sécu 
    juste un petit chambrage de votre psychologue d'orientation comptable 

  84. Les recommandations de la HAS ne sont pas conatives / exclusives ; elles sont phatiques / référentielles .
    Elles se réfèrent aux recommandations du HCSP qui n'interdit pas du tout le packing !
    extrait recommandation HAS :
    … « En l’absence de données relatives à son efficacité ou à sa sécurité, du fait des questions éthiques soulevées par cette pratique et de l’indécision des experts en raison d’une extrême divergence de leurs avis, il n’est pas possible de conclure à la pertinence d’éventuelles indications des enveloppements corporels humides (dits packing), même restreintes à un recours ultime et exceptionnel. En dehors de protocoles de recherche autorisés respectant la totalité des conditions définies par le Haut Conseil de la santé publique (HCSP)14, la HAS et l’Anesm sont formellement opposées à l’utilisation de cette pratique »…..
    recommandations HCSP:
    http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspa20100202_packing.pdf

  85.  
    Une équipe américaine a observé une variation de nombre de gènes sur lechromosome 16 chez certains enfants autistes. En manipulant génétiquement des souris, les chercheurs ont réussi à reproduire les comportements types engendrés par cette maladie. De quoi améliorer peut-être le diagnostic des enfants autistes, qui se fait souvent tardivement.
    Des chercheurs américains ont découvert un mécanisme génétique – en manipulant génétiquement des souris dont les symptômessont similaires à ceux d'enfants autistes – qui expliquerait ce trouble, selon leurs travaux publiés lundi dernier.
    Cette recherche montre pour la première fois que le fait d'hériter d'un nombre de copies moindre de certains gènes se traduit par des symptômes ressemblant à ceux provoqués par l'autisme chez les enfants, expliquent les auteurs de cette étude parue dans les Annales de l'Académie nationale américaine des sciences (Pnas) datées du 3 au 7 octobre.
    En 2007, Michael Wigler, du Cold Spring Harbor Laboratory (CSHL), avait constaté que certains enfants autistes ont une petite partie de certains gènes sur le chromosome 16 qui sont effacés. Cette partie affecte 27 gènes dans une région du génome appelée 16p11.2.
    Cette amputation génétique qui fait hériter aux enfants d'une seule copie de ce groupe de gènes est l'une des variations génétiques les plus communément liées à l'autisme, précisent les auteurs de cette recherche.
    « Nous avions ainsi les outils pour voir si des changements dans le nombre de copies de gènes trouvés chez des enfants autistes provoquaient les symptômes », explique Alea Mills, professeur à CSHL et principal auteur de cette étude.

    Les chercheurs ont remarqué qu'une partie de certains gènes sur le chromosome 16 sont effacés chez certains enfants autistes. © DR

    Des souris rendues « autistes » par manipulation génétique
    En créant un modèle animal avec des souris rendues « autistes » avec une technique, dite d'ingéniérie du chromosome, Alea Mills a montré pour la première fois que le fait d'hériter d'un moins grand nombre de copies de ces gènes produit des symptômes ressemblant à ceux de l'autisme chez les enfants, explique-t-elle.
    Les souris génétiquement manipulées pour créer la même anomalie dans la partie du chromosome 16p11.2, à savoir l'amputation du groupe de gènes correspondant chez les humains, a provoqué une variété de comportements ressemblant cliniquement à l'autisme chez les humains.
    Ainsi, « des souris amputées de ce groupe de gènes se comportaient totalement différemment des souris normales », souligne Guy Horev, un chercheur de l'équipe d'Alea Mills et premier auteur de l'étude.
    Ces souris avaient un grand nombre de comportements caractéristiques de l'autisme : l'hyperactivité, des difficultés d'adaptation à un nouvel environnement, des déficits de sommeilet des comportements répétitifs, indique le chercheur.

     
     
     

  86. Extrait de : http://www.hcsp.fr/docspdf/avisrapports/hcspa20100202_packing.pdf
    Après chaque séance, le Haut Conseil de la santé publique recommande que :

    un temps de relaxation avec collation soit réservé à l’enfant (possibilité de friction corporelle) ;

    l’enfant rhabillé soit reconduit dans son groupe ;

    les professionnels opèrent un débriefing.

    En conclusion, compte tenu de l’absence de risques notables identifiés à ce jour, le Haut Conseil de la santé publique considère que la réalisation du packing ne présente pas de risques qui justifieraient son interdiction. Cependant, l’existence de risques psychiques n’est pas exclue et doit être prise en compte dans l'analyse bénéfice-risque de cette méthode de prise en charge, au même titre que toutes les autres méthodes de prise en charge, médicamenteuse ou non, de l'autisme.

  87. @ BJP:Merci pour votre (vos) question(s).
    En effet pour produire un discours il faut une bouche, une langue, des cordes vocales, un appareil ventilatoire voir même un cerveau, toutes choses dont la psychanalyse ne dispose pas, ce qui d'ailleurs n'avait pas empêcher Lacan de parler du discours de la psychanalyse (du psychanalyste) en plus des quatre autres repérés, mais là c'est au delà de mes compétences.
    Mais votre question m'a surtout interrogé (et c'est bien là son mérite) sur mon propre discours. 
    Ce que je crois avoir voulu exprimer, de façon certes imprécise, (mais on m'a déjà fait ici, à juste titre,  reproche d'imprécision… surtout concernant mes allégories) c'est comment le social entend ce qu'il perçoit d'un supposé discours de la psychanalyse. 

    Lorsque à une séance un analysant entend "La dernière fois vous m'avez dit que….", il me semble d'usage qu'il réponde au moins en lui-même," parlez-moi plutôt de ce vous croyez avoir entendu".
    Concernant l'autisme, ce qui fut entendu, d'après ce qui est dit, est un discours culpabilisant pour les mères. Cela revient invariablement, à tel point qu'il me semble que certains psychanalystes ne peuvent faire autrement que de culpabiliser en retour. Moi, il me semble que ce qui était dit tournait surtout autour de la forclusion du nom du père.  De là à y entendre un discours culpabilisant pour les mères…. Mais là des gens beaucoup plus intelligents que moi ce sont déjà penchés abondamment sur la question et je ne souhaite pas ré éssuyer un compliment de Freuding. 
    Il ne me semble donc que ni moi ni personne n'a à enjoindre la psychanalyse à aucun discours. Il me semble aussi que le discours social et politique adressé à la psychanalyse doivent être entendu par elle avec une l'attention flottante, sans réactivité immédiate et avec le recul nécessaire.   


  88. À mon message précédent et sans le démentir :
    http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=3285&cpage=2#comment-3584
    comtesse répond :
    « la comtesse le 10 mars 2012 à 11 h 22 min
    Tant que la sécu ne rembourse pas les prises en charges qui ne sont pas dans celles Recommandées ».
     
    Et par ailleurs, comtesse produit des extraits (mais sans références) tendant à la nature génétique de l'autisme, et même pas épigénétique, donc aucune autre thérapie autre que génétique (et tant que l'on n'aura pas cette thérapie génétique) ne peut prétendre agir sur l'autisme lui-même, mais on ne peut que compenser le handicap par de l'éducation renforcée.
     
    Eh bien, dans ces conditions, si elles sont bien exactes comme comtesse l'implique, comtesse a tout compris : tous ceux qui prétendent agir sur l'autisme lui-même sont actuellement des charlatans, et il faut virer les autistes du système de santé, sauf pour des troubles  de santé surajoutés à l'autisme. Un trouble qui se guérit par l'alphabétisation (par exemple) , n'est pas un trouble de santé, qui peut être pris en charge par la sécurité sociale.
     
    comtesse a donc tout compris : virons tous les autistes du système de santé, envoyons-les au ministère de l'éducation nationale (comme en Belgique, paraît-il) , et les économies faites par la sécurité sociale serviront à améliorer les soins du diabète et de l'Hiv, jusqu'au jour où l'on aura une thérapie génique de l'autisme lui-même.
     
    comtesse, quand est-ce que nous commençons ce programme ensemble ?

  89. C'est ce que je n'arrête pas de dire par mon article :
     
    Article http://lta.frdm.fr/192AUTISME EN OTAGE : Sur la Proposition de loi Fasquelle « visant l’arrêt des pratiques psychanalytiques dans l’accompagnement des personnes autistes, la généralisation des méthodes éducatives et comportementales, et la réaffectation des financements existants à ces méthodes » — RÉCAPITULATIF par frdm
     
    Sommaire
        — PROPOSITION DE LOI FASQUELLE et SOURCES PRINCIPALES Y RELATIVES (LIENS)
        — POUR SORTIR DE LA DÉFENSIVE
        — « Psychanalyse » soin médical : Introduction provocatrice
        — Sur l’exigence de « preuve » d’efficacité du soin par la parole / la psychanalyse pour financement (…)
        — Réponse à une mère d’enfant autiste qui écrit benoîtement que ce n’est pas pour des problèmes « (…)
        — Définition de la médecine et psychothérapie, par la Cour de justice de l’Union européenne (à (…)
        — Notions cumulatives de médecine et de psychanalyse
        — Notion confirmée de « psychanalyse laïque / profane »
        — CNRS : Autisme, Communiqué du 9 février 2012 : la désinformation par le “chapeau”
        — Provocation finale (pour le moment). Notion de désir du sujet. Notion de science
        — Question : « D’un point de vue juridique, il me semble que la proposition de loi Fasquelle (…)
     
    article repris intégralement et sans coupure sur le site de l'Assocaition des Psychologues Freudiens… http://psychologuesfreudiens.org/339

  90. Ce site est un véritable portail pour voyager dans le passé. On dirait des hommes d'église qui mettent la population en garde contre les immondes péchés de la science…
    Je peux toujours essayer de reposer quelques questions :
    Pourquoi tous ces parents sont-ils contre la psychanalyse? N'est ce pas là un signal de remise en question nécessaire pour les penseurs et les praticiens?
    Où est la menace totalitaire contre laquelle vous nous mettez en garde systématiquement?
    En quoi les TCC tiendraient moins compte de la singularité du sujet que la psychanalyse? Celle-ci offre une grille de lecture toute aussi stéréotypée et invariable : œdipe, homosexualité refoulée, choix d'aller mal, nom du père etc.

  91. maboule, j'ai déjà répondu par mes deux messages ci-dessus qui se sont croisés avec le vôtre à 1mn près :
    http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=3285&cpage=2#comment-3607
     
    Et par ailleurs, vous écrivez dans votre dernier message :
    « En quoi les TCC tiendraient moins compte de la singularité du sujet que la psychanalyse? Celle-ci offre une grille de lecture toute aussi stéréotypée et invariable ».
     
    Vous affirmez donc que les Tcc « offrent une grille de lecture stéréotypée et invariable ».

  92. maboule radote, re-radote et re-re-radote.
    Il a déjà écrit dans ce même présent fil :
    http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=3285&cpage=1#comment-3476
     
    « docteurmaboule le 7 mars 2012 à 21 h 37 min

    Suite au conseil de frdm, je repose ma question ici :
    Si tous ces parents d'enfants autistes sont contre la psychanalyse, ça veut dire quoi à votre avis ? ».
     
    Je lui ai répondu et il n'a rien discuté :
    http://www.collectifpsychiatrie.fr/?p=3285&cpage=1#comment-3477
     
    « frdm le 7 mars 2012 à 21 h 52 min
    Ça veut dire qu'ils veulent pomper l'argent des régimes "maladie" de la Sécurité sociale pour des activités d'éducation, y compris “comportementale” qui par la notion même ne sont pas des soins de santé, et alors qu'ils n'arrivent pas à obtenir ces financements sur le budget de l'État, qui est seul concerné, mais n'applique pas ses propres obligations (lois, décrets) ni les conventions internationales qui l'obligent.
     
    Voir, in article sur le site de l'Association des Psychologues Freudiens, par exemple :
    http://psychologuesfreudiens.org/339
     
    Nos cotisations « maladie » ne doivent pas servir à des activités d’éducation, y compris comportementale ; nous devons le refuser. Nos cotisations « maladie » ne doivent servir à ce propos qu’à la prévention et la résolution des troubles de santé mentale que peuvent entraîner des méthodes intensives sur de jeunes enfants, et donc par là à faciliter le succès de ces méthodes et ainsi optimiser l’emploi par l’État des budgets de l’éducation et de la « dépendance » pour ce qui n’est que de l’éducation, y compris « comportementale », et de la réduction de la dépendance des intéressés.
    et
    L’on peut toujours exiger qu’un éducateur soit titré psychologue, ça ne fera toujours pas de l’éducation un soin psychologique. L’on peut toujours appâter la Sécurité sociale en faisant miroiter que l’éducation adaptée aux enfants autistes lui épargnera par la suite des coûts supérieurs, mais cela ne changera toujours pas la nature d’éducation en nature de soin médical. Il faudrait savoir : l’éducation est un principe, que l’on soit en bonne santé ou non, ou c’est un soin médical. Si c’est un principe, la Sécurité sociale n’a rien à y faire, sauf coordonner de véritables soignants avec les éducateurs, et éviter que quiconque se croie tout-puissant à cumuler les deux fonctions.
     
    et “réciproquement” :
     
    Comme l’interdiction de l’« écoute », dite ou pas psychanalytique, est concrètement impossible à réaliser, en réalité la proposition de loi Fasquelle inverse les termes de « pratiques », d’une part, et de « théorie, doctrine », d’autre part. La seule portée concrète de la proposition Fasquelle, derrière le terme « pratiques », est d’interdire toute motivation de soin par la théorie psychanalytique (en ce compris préconisation d’éducation ou de non-éducation, ou même de « dressage »… et même si ce sont pas en réalité des « soins de santé »).
    Eh bien, même la haine recelant une part de vérité, je suis d’accord ! Les théories psychanalytiques sur l’autisme sont par hypothèse des élucubrations, tout en sachant à ce propos que même s’agissant des sciences « dures », les élucubrations sont une nécessité pour les découvertes. Mais en aucun cas les élucubrations ne peuvent fonder une, des « pratiques ». Les élucubrations psychanalytiques (les théories psychanalytiques) quelles qu’elles soient « sur » l’autisme sont totalement inacceptables par « la société ». C’est le principe même de « théorie psychanalytique sur l’autisme » qui est inacceptable, quel que soit le contenu de ces théories : il s’agit de détournement de « la psychanalyse ».
    La proposition de loi Fasquelle vise en réalité à la sanction de ce détournement de « la psychanalyse ». Comprise comme cela, il s’agit de nettoyer les Écuries d’Augias. »

  93. Non vous n'avez répondu à aucune de mes questions. Tout ce que vous faites, c'est me les retourner et sombrer dans de longues diversions évasives…

  94. Et allez, avec maboule c'est reparti pour les imputations gratuites, des messages qui sont de quasi-onomatopées en moins de deux lignes…

  95. FRDM qui accuse Maboule de radoter …… C'est la meilleure ! 
    FRDM étant quand même champion du monde du radotage avec ces idées de cotisations maladie qui tournent dans sa tête de manière autistique et stérile .
    Il ne sait répondre que ça , et ce qu'elle que soit la question  …. Et il se cite lui même … Le Top !

  96. Et toujours pas de réponses / discussion par maboule et comtesse, qui se contentent de radoter les mêmes questions sur tous les fils de discussion, et qui s'étonnent de retrouver les mêmes réponses destinées bien sûr au public, puisque eux radotent hormis quelques messages dont ils refusent les implications de leurs propres propos… on répond donc au public sans rien attendre de maboule et comtesse à propos des réponses à leurs messages.

  97. @docteurmaboule:
    Bonjour,
    Personnellement, je me fous éperdument que tel ou tel groupe de personnes, aussi important numériquement soit-il, soit pour ou contre ceci ou cela.
    Si vous ignorez vraiment et donc souhaitez vraiment savoir pourquoi ces groupes se disent être anti-machin ou pro-truc, le mieux est tout de même de leur poser la question à eux.
    Ce qui serait en outre faire preuve d'un minimum de respect envers eux qui, j'en suis certain, accepteront difficilement que vous les méprisiez à ce point en demandant à quiconque d'autre qu'eux d'expliquer leurs positions et opinions à leur place.
    Mais je note une fois de plus que pour vous, docteurmaboule, il est très important voire vital d'adhérer sans réserves aux idées d'un groupe, c'est-à-dire sans même envisager ou penser critiquer la moindre de ces idées.
    "Je ne cherche pas à comprendre car ce faisant je désobéis et je serai puni"
    Telle est votre auto-injonction favorite, toute en soumission, une nouvelle fois énoncée par vous, qui illustre votre besoin permanent de réassurance de votre personne que vous croyez intimement être mauvaise, donc rejetable et rejetée par autrui.
    Problématique très personnelle mais dont vous nous imposez les effets sans la moindre considération pour les lecteurs/lectrices participants à ces fils de commentaires/débats qui eux, réalisent un véritable travail de recherches et de réflexion dont vous êtes, nolens volens, l'un des principaux bénéficiaires.
    Pire: vous continuez à mordre cette main, à laquelle vous réclamez pourtant de vous nourrir, en réclamant/exigeant des réponses à vos questions qu'une fois obtenues vous moquez voire ignorez mais dont vous agressez leurs auteur(e)s, comme certains vous l'ont déjà dit à de nombreuses reprises.
    Par conséquent, pour ma part, c'est désormais "niet, no, non".
    Je ne vous écouterai plus, ne vous lirai plus et par conséquent ne vous répondrai plus, tant que vous n'aurez pas clairement formulé votre demande dans ce sens tout en changeant d'attitude à mon égard et tant qu'à faire, à l'égard de l'ensemble des lecteurs/lectrices participants.
    Je vous salue néanmoins, docteurmaboule,
    Et vous souhaite pleine réussite et bonheur dans votre vie professionnelle et personnelle.
    Bruno Jean PALARD

  98. Asséchés une fois qu'on leur aura coupé les fonds de l'assurance maladie et qu'on les aura envoyés se faire voir au ministère de l'éducation nationale pour leurs méthode d'éducation, y compris comportementale (l'« école maternelle » étant précisément d'abord une école comportementale) ? Regardez bien : comtesse est focalisée sur cet argument, c'est le seul sur lequel elle réponde à mes propos, elle veut garder son salaire payé par la sécu… et en virer les psychanalystes pour en avoir encore plus.

  99.  
    Je vais répondre à Maboule 
    « En quoi les TCC tiendraient moins compte de la singularité du sujet que la psychanalyse?"
    Parce qu'elles fonctionnent et donnent des résultats . C'est insupportable ! 
    Transformer un autiste inadapté en autiste adapté est incompatible avec les théories et pratiques freudiennes 
     
    Dans le reportage ( exellent ) de s robert  on comprend bien que la psychanalyse tient compte de la singularité du sujet
    Je cite  : 
    avec un enfant autiste, j’en fais très peu. Très peu, ça veut dire quoi ? Que je pose mes fesses, que je me mets à côté de lui et j’attends qu’il se passe quelque chose, et j’oublie, j’essaie d’oublier tout"
    « Le point fondamental de mon attitude en tant qu’analyste c’est le fait d’abdiquer l’idée d’une progression »

  100. sur la question "en quoi les TCC tiendraient moins compte de la singularité du sujet que la psychanalyse" ? (maboule), on peut répondre que le choix même de ne s'attaquer qu'à calmer ou éradiquer le symptôme-paravent ou écran, que présente le sujet, fait ipso facto abstraction du sujet même. Il s'agit alors de soulager là où ça parle, sans chercher à traduire sa langue.         
    Le symptôme est un discours distinct du sujet, qui se trouve clivé par l'acte du TCC. Alors, oui, on peut avoir le sentiment d'une "disparition" du symptôme au bout d'un certain temps, mais les avatars de l'inconscient font que souvent, il se remanifeste autrement, ailleurs, car il n'a pas été envisagé de questionner la structure même du sujet souffrant. Le cycle recommence alors avec un autre praticien TCC. Au bout d'un long parcours d'errance, il est fréquent de retrouver ces patients insatisfaits ou en échec, dans les cabinets de psychanalyste… où on prendra enfin LE TEMPS d'écouter ce qui se trame par l'intermédiaire d'un symptôme (y compris avec ses bénéfices secondaires. Il faut parfois du "courage" pour s'en séparer…)

  101. comtesse, mais puisque ceux-là aussi il faut les virer du système de santé, en même temps que vous, vous croyez que de citer ces propos infâmes vous fera garder votre place à vous dans le système de santé, pour des méthodes éducatives et comportementales sur des enfants (l'« école maternelle » étant précisément d'abord une école comportementale) ?

  102. frdm,
    la comtesse vous remercie de lui offrir une si belle occasion de ne pas répondre aux questions posées avant la vôtre ci-dessus, de ne pas réagir aux commentaires précédant le vôtre ci-dessus.
    🙂
    BJP

  103. la ou le comtesse : je renonce, et pourtant, avouez que j'ai essayé, de vous encourager à grandir un peu. Je vous pensais différent(e) de maboule, mais vous régurgitez sans état d'âme tout l'argumentaire ressassé de l'église de scientologie… et trouvez EXELLENT (sic) le "film" de propagande manipulatoire (c'est-à-dire pervers) de S. Robert.
    Contre ça, l'intelligence ne peut pas grand chose. Bonne route quand même…

  104. Et je dis « propos infâmes » s'agissant de « (Que je pose) mes fesses, », dans un propos où il s'agit d'enfants.
    S'agissant du reste du propos, ça se discute, s'il ne s'agit pas d'une “prise en charge” de l'autisme lui-même, mais j'aimerais bien savoir, comme il s'agit dans le propos de « un enfant autiste », sans précision (et là ce n'est pas coupé…), il fait quoi le bonhomme si l'enfant pète tout dans son cabinet et se lacère le visage ?

  105. @frdm,
    Non, ce n'est pas que je ne supporte pas qu'on me remercie.
    C'est que je déteste les compliments, nuance.
    En ce qui concerne les "merci", parfois je les mérite – quand on me demande quelquechose" et que je le donne par exemple – les autres fois, pas – par autre exemple: quand je poste ici un commentaire que personne ne m'a demandé de poster ou que je prépare (amoureusement, toujours amoureusement en cuisine…) un bourguignon au Madiran pour ma famille et moi.
    (Je vous invite quand vous voulez, d'ailleurs…)
    Est-ce plus clair maintenant pour vous frdm?
    BJP

  106. Freuding, vous semblez postuler que le symptôme serait un écran ou un paravent qui cache quelque chose de plus profond et insaisissable par la TCC. 
    Avez-vous des preuves de ce que vous avancez?
    De même, avez vous des preuves qui diraient qu'un patient va toujours mal ou plus mal une fois qu'il est débarrassé de ses symptômes?

  107. @freuding:
    Vous m'avez devancé en ce qui concerne l'extension à la comtesse de mon propos dans mon commentaire à docteurmaboule, .
    Au revoir la comtesse!
    A vous aussi pleine réussite et bonheur dans votre vie professionnelle et personnelle,
    BJP

  108. maboule, Si les Tcc sont des méthodes éducatives et comportementales (l'« école maternelle » étant précisément d'abord une école comportementale), elles ne traitent pas des symptômes, car l'enfance n'est pas un symptôme, même quand il s'agit de besoins spécifiques comme nécessitant par exemple (par exemple) l'intensivité à cause de handicap. Si les Tcc sont cela (ce qui est désigné dans la proposition de loi Fasquelle comme « méthodes éducatives et comportementales »), il est vain de se poser la question si des symptômes (au sens médical) sont saisissables ou pas par les Tcc, et quant à ce qui serait plus profond que les symptômes, par hypothèse cela ne concerne pas les Tcc. Mais vous croyez donc que les symptômes sont le bout du monde comme la Terre était plate.

  109. Une preuve, ce qui permet d'aller plus loin qu'une simple prophétie…
    Pourriez vous prouver que débarrasser quelqu'un de ses symptômes, ce n'est pas soigner lorsqu'il s'agit de santé mentale. Je dis ça car cette idée est relayée par le milieu psychanalytique depuis des décennies, sans que je n'ai jamais pu en obtenir la moindre preuve de la part de ceux qui le proclament.

  110. Maboule : comment puis-je prouver scientifiquement que vous êtes vous-aussi doté d'un inconscient ? sinon par l'examen de l'accumulation de tout ce que vous écrivez et manifestez sur ce site depuis belle lurette, et qui est si parlant, que parfois cela vous échappe ? le pseudo docteurmaboule est bien le symptôme de son porte-plume.
    L'argument par la preuve est la fin de la clinique. Alors, non, je n'ai pas "la preuve" factuelle, positiviste, scientiste de ce que j'avance. J'en ai juste l'expérience, recoupée avec celle de beaucoup d'autres. La médecine fonctionne aussi empiriquement, non ? la statistique est pour moi du côté de la mort, parce qu'elle fixe, fige, invente un homme moyen, standard, lisse. En psychanalyse, il n'y a que du singulier. Pas des chiffres comptables.
    Et surtout elle s'exprime par les témoignages des personnes en souffrance. C'est tout de même bien de cela qu'il s'agit : la parole du sujet ? sous quelque forme qu'elle se manifeste, toujours respectable et vraie. Il me semblait acquis par la communauté soignante que le symptôme, s'il appartient au sujet, parfois à son corps défendant, n'est pour autant PAS TOUT le sujet. Et que souvent il s'exprime à la place de. Bien sûr, qu'il y a quelque chose DERRIÈRE le symptôme : vous en doutiez ? et pas que de la scène primitive…

  111. C'est quand même incroyable cette tendance systématique à vouloir masquer l'incapacité à répondre en renvoyant une autre question à l'interlocuteur… Vous le faites tous ici…

  112. maboule est comme Judas, il doit mettre le doigt dedans pour avoir la preuve qu'il s'agit bien de ce qu'il croit.

  113. C'est parce que malgré tout, chacun vous prend ici pour le sujet de votre histoire. Cela s'appelle respect.

  114. Vous rendez vous compte que tout ceci n'est que du baratin, un baratin qui vous a permis de rester à l'abris pendant longtemps face à la remise en question. Mais c'est fini. Il faudrait faire l'effort de vous expliquer honnêtement et de faire face sans lâcheté à la critique, sans traiter l'interlocuteur de fasciste notamment ou d'inculte. Allez, essayez juste une fois…

  115. Maboule, votre colère une fois de plus parle à votre place avec des éléments de langage stéréotypés. Quand on tente de répondre sérieusement, vous dégagez en touche. Derrière chaque symptôme, il y a quelqu'un.
    Le symptôme est ce que le TCC regarde, et cherche à effacer dans ses thérapies courtes. L'analyste s'intéresse à la personne qui porte le symptôme plus qu'au symptôme lui-même. Que vous appeliez cela du baratin en dit long sur votre blocage. Je ne suis pas là pour en dire plus. Le cas échéant, vous pouvez consulter.
    C'est quoi ce "mais c'est fini" ? votre rêve contre la réalité ?

  116. Maboule, répondez à la question de loranjade : qu'est-ce qu'une preuve pour vous ? votre histoire de prophétie à dépasser n'a rien à voir ici.

  117. Regardez donc dans le dico la définition d'une preuve. Hélas pour vous, ce ne sont pas les TCC mais la psychanalyse qui est sur la sellette actuellement. Les tcc ne sont pas vraiment en péril. Donc à vous de voir mais sur un site qui se veut défendre la psychanalyse, il serait bon de pouvoir offrir mieux que des belles paroles pour convaincre les usagers et les pouvoirs publics qui vous rejettent. Et quand je dis "belles" paroles, c'est encore gentil, parce que franchement, vous dénigrez, vous accusez, vous dénoncez un totalitarisme sans pouvoir nous le montrer. En gros il n'y a rien dans votre discours qui permette de vous faire confiance, d'autant plus si on a un problème de santé à régler…

  118. nous y voilà enfin…
    cher docteurmaboule, qu'il soit bien clair entre nous que ce n'est pas sur un forum Internet que vous réglerez un problème de santé
    Quant à votre rapport personnel à la psychanalyse, avec laquelle vous avez à l'évidence un compte à régler, le mieux que je puisse vous "conseiller", c'est qu'aucun préjugé ne remplace d'essayer par vous-même. Osez votre liberté. Et arrêtez de faire des phrases qui tournent autour du pot.

  119. Incroyable baratin maboulique : comme je l'ai déjà dit, à mon avis c'est quelqu'un des 39 qui assure l'animation des discussions sous les articles, voire même il est payé par les 39 ;-)… si les 39 démentent ceci, au moins on sera sûr 😉 !

  120. maboule,
    Vous rendez vous compte que tout ce que vous racontez n'est que du baratin, un baratin qui vous a permis de pérorer mais pas depuis longtemps face à la remise en question de votre prétention à la médecine. Mais c'est fini. Car vous n'êtes qu'un éducateur, et la honte des vrais éducateurs, et rien de plus. Il faudrait faire l'effort de vous expliquer honnêtement et de faire face sans lâcheté à la critique, sans traiter l'interlocuteur de démocrate notamment ou de cultivé. Allez, essayez juste une fois…
    Regardez donc dans le dico la définition d'éducateur. Hélas pour vous, ce sont les Tcc qui volent la sécurité sociale au lieu de se faire rémunérer par l'éducation nationale, c'est vous qui êtes sur la sellette actuellement, comme parasite du budget maladie de la sécurité sociale. La psychanalyse n'est pas le moins du monde en péril, quand on voit vos éructations baratinoires : elles sont la preuve de votre conviction que vous avez perdu d'avance, mais tant que la sécu vous paye à faire l'éducateur, profitez-en. Donc à vous de voir mais pour quelqu'un qui se veut défendre les Tcc, il serait bon de pouvoir offrir mieux que des belles paroles pour convaincre les exploités et les pouvoirs publics qui vont bientôt rejeter vos prétentions à faire de l'éducation un soin médical. Et quand je dis "belles" paroles, c'est encore gentil, parce que franchement, vous dénigrez, vous accusez, vous dénoncez une culture médicale sans pouvoir la comprendre. En gros et au détail il n'y a rien dans votre discours qui permette de vous faire confiance, d'autant plus si on a un problème de santé à régler… Car vous n'êtes qu'un éducateur, et la honte des vrais éducateurs, et rien de plus.

    Olé.

  121. Ca y est! J'aurais donc été traité de fasciste, de technicien, de dresseur, d'éducateur plein de haine qui a un compte personnel à régler avec la psychanalyse. Désormais c'est clair, je suis aussi malade. J'ai encore du chemin à faire pour être aussi insulté que Michel Onfray, mais j'y crois, je ne désespère pas… Allez, y en a encore une de facile : je suis maso! Homo refoulé? Fils de prostitué? Ca viendra, je ne dois pas être impatient.
    En attendant, vous ne faites toujours pas vos preuves, toujours pas la moindre preuve. Je sais que c'est difficile pour des gens à qui l'on n'a jamais demandé le moindre compte, de devoir en rendre, mais c'est comme ça aujourd'hui : on ne peut pas faire ce qu'on veut avec des patients sans en assumer les conséquences. Toutes ces années de perdues pour les patients… Quel désastre… Entretenir les symptômes, ça vous amuse, mais vous êtes bien les seuls à vous amuser…

  122. Du baratin, encore du baratin, mais franchement; les 39 auraient pu choisir quelqu'un avec de l'humour. « Ca viendra, je ne dois pas être impatient » : c'est vous qui le dites !

  123. maboule, Si les Tcc sont des méthodes éducatives et comportementales (l'« école maternelle » étant précisément d'abord une école comportementale), elles ne traitent pas des symptômes, car l'enfance n'est pas un symptôme, même quand il s'agit de besoins spécifiques comme nécessitant par exemple (par exemple) l'intensivité à cause de handicap. Si les Tcc sont cela (ce qui est désigné dans la proposition de loi Fasquelle comme « méthodes éducatives et comportementales »), il est vain de se poser la question si des symptômes (au sens médical) sont saisissables ou pas par les Tcc, et quant à ce qui serait plus profond que les symptômes, par hypothèse cela ne concerne pas les Tcc. Mais vous croyez donc que les symptômes sont le bout du monde comme la Terre était plate.
     
    Olé.

  124. Vous devriez vous réjouir qu'un mec comme moi vienne ici, sur votre terrain, vous chercher un peu, vous provoquer. C'est ce qui peut vous arriver de mieux par les temps qui courent. La psychanalyse va mal frdm! Pouvez vous vraiment vous remettre de ce qui vous arrive? Parce que ça ne va pas s'arranger en 2012. Il n'y a pas que les enfants qui ont souffert de vos théories délirantes. Les adultes sont là aussi, prêts à prendre la suite. Vous êtes mal barrés…

  125. Maboule écrit : "Pourriez vous prouver que débarrasser quelqu'un de ses symptômes, ce n'est pas soigner lorsqu'il s'agit de santé mentale. "
    Pour débarrasser quelqu'un de ses symptôme, je ne vois qu'une manière : le tuer. Mais par cela, je ne saurais prouver que je l'ai débarrassé de ses symptômes.
    Par contre, vous maboule dont la présence, ici en pourfendeur, peut raisonnablement être vue comme faisant partie de votre symptôme, pourriez-vous nous apporter la preuve que vous pouvez vivre sans. Et si ça marche, d'ici un mois faites-nous savoir que vous êtes encore vivant. (sans quoi nous nous inquièterons tous sûrement)

  126. La seule méthode de maboule pour garder sa place d'éducateur parasitant le budget maladie, c'est d'annoncer qu'il est ce qu'il pouvait arriver de mieux à la psychanalyse.

  127. Non, pas ce qui pouvait arriver de mieux à la psychanalyse, plutôt au collectif des 39. Quoique, non, en fait, c'est Philippe Poutou… Avec un soutien pareil, vous êtes sauvés…

  128. Loranjade, je sais que ça peut vous paraître surréaliste, surnaturel, mais aujourd'hui, en 2012, certains thérapeutes peuvent débarrasser leur patients de quelques symptômes gênants. Et oui, il est possible d'aider vraiment les patients, sans faire semblant…

  129. La seule méthode de maboule pour garder sa place d'éducateur parasitant le budget maladie, c'est d'annoncer qu'il est ce qu'il pouvait arriver de mieux à la psychanalyse.
    et maboule répond :
    Non, pas ce qui pouvait arriver de mieux à la psychanalyse, plutôt au collectif des 39.
     
    Voilà c'est bien ce que je disais, il va falloir le payer maintenant, il bouffe à tous les râteliers.

  130. Entre "ses symptômes" et "quelques symptômes gênants", il me semble qu'il y a un écart, mais il est vrai que dans votre parole, ces écarts vont et viennent à votre guise et vous faites semblant de ne pas le remarquer. Remerciez vos interlocuteurs de vous des permettre de les remarquer.

  131. Et sinon, vous étiez au courant qu'il y a des psychothérapies qui marchent? Et que traiter le symptôme, c'est aussi soigner? Savez vous par ailleurs que les symptômes ne sont pas totalement isolés des profondeurs? Que lorsqu'on agit sur un symptôme, on agit aussi automatiquement en profondeur, sur les émotions et les schémas de pensées qui constituent une bonne partie de ce que vous appelez l'inconscient?

  132. Le lecteur doit bien comprendre que quels que soient les détournements de la psychanalyse que l'on dénonce, maboule n'en tient aucun compte, il ne supporte pas qu'on lui donne raison sur quoi que ce soit, et il répète inlassablement ses imputations même quand on lui a donné raison.
     
    Exemples (que j'ai mis et remis plusieurs fois) :
     
    — Exemple 1. — Mais par ailleurs, comment en est-on arrivé à cette haine de la psychanalyse à propos de l’autisme ?
    On en est arrivé là en particulier par le détournement de la psychanalyse en préconisations d’éducation ou de non-éducation. Mais je me moque que la méthode ABA soit du « dressage ». Si les parents d’enfants autistes veulent du « dressage », eh bien qu’ils fassent du dressage. Car il est aberrant de prétendre que l’éducation en général ne comporte pas de dressage. La différence avec les vers de terre, c’est que l’éducation implique l’interaction émotionnelle avec l’éducateur, et l’échange par la parole lorsque l’enfant en devient capable. Mais même les chiens interagissent émotionnellement avec leurs « dresseurs », et communiquent avec eux, et en réalité il s’agit d’éducation, hormis cruauté de dénégation funeste par le « dresseur ». Mais bien entendu, les chiens n’ont qu’à faire ce qui leur plaît selon leurs désirs, selon certains psychanalystes. Dans ce cas, la cruauté est équivalente à celle du dresseur qui dénie la nature d’éducation même des chiens.
     
    Exemple 2. — Comme l’interdiction de l’« écoute », dite ou pas psychanalytique, est concrètement impossible à réaliser, en réalité la proposition Fasquelle inverse les termes de « pratiques », d’une part, et de « théorie, doctrine », d’autre part. La seule portée (y compris juridique) concrète de la proposition Fasquelle, derrière le terme « pratiques », est d’interdire toute motivation de soin par la théorie psychanalytique (en ce compris préconisation d’éducation ou de non-éducation, ou même de « dressage »…).
    Eh bien, même la haine recelant une part de vérité, je suis d’accord ! Les théories psychanalytiques sur l’autisme sont par hypothèse des élucubrations, tout en sachant à ce propos que même s’agissant des sciences « dures », les élucubrations sont une nécessité pour les découvertes. Mais en aucun cas les élucubrations ne peuvent fonder une, des « pratiques ». Les élucubrations psychanalytiques (les théories psychanalytiques) quelles qu’elles soient « sur » l’autisme sont totalement inacceptables par « la société ». C’est le principe même de « théorie psychanalytique sur l’autisme » qui est inacceptable, quel que soit le contenu de ces théories : il s’agit de détournement de « la psychanalyse ».
    La proposition de loi Fasquelle vise en réalité à la sanction de ce détournement de « la psychanalyse ». Comprise comme cela, il s’agit de nettoyer les Écuries d’Augias.

  133. maboule ne répondant jamais aux questions soulevées que par un incroyable baratin imputatoire, je pose la question à la cantonnade : y en a-t-il qui sont pour la solution adoptée par la Belgique, de transférer le soin des enfants autistes au ministère de l'éducation, qui est seul compétent pour l'agrément et l'organisation des méthodes éducatives y compris comportementales des enfants ?

  134. Moi je réponds : oui et ne vois pas comment on pourrait ne pas le faire sans faire confusion et dans les soins et l'éducation. 

  135. Comme vous le savez, frdm, je suis pour que l'Etat français assume ses responsabilités envers chaque citoyen(ne) français(e), dans le respect des lois et conventions internationales qui sont les siennes et qu'il a signées et ratifiées.
    BJP

  136. Précision : C'est ce que demandent les associations de parents d'enfants autistes qui sont par ailleurs les plus virulentes contre la psychanalyse (elles ne peuvent pas avoir tort sur tout, ce qui est théoriquement possible mais c'est rare). Si les psychanalystes et tous autres aussi intelligents que les Belges le demandaient aussi, l'État ne pourrait pas continuer à faire casquer la sécurité sociale, pour un résultat cacophonique qui aboutit à ce que des centaines (milliers ?) d'enfants autistes français soient envoyés en Belgique, aux frais de transport et autres des collectivités territoriales qui ne veulent pas laisser tomber ces enfants.

  137. Voir sur ce qui se passe dans le Val-d'Oise :
    Thierry Sibieude inquiet du « délabrement de la gestion de l’accompagnement des personnes autistes » (4/03/2012)
    http://www.vonews.fr/article_16658

    http://www.vonews.fr/article_16658Thierry Sibieude, vice-président du Conseil général en charge des questions du Handicap, en charge de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH).
    « Dans le seul Val-d’Oise, 252 enfants sont à ce jour sans solution, livrés à eux-mêmes, et leurs familles abandonnées. 80% d’entre eux sont avec autisme et/ou souffrent de troubles envahissants du développement (TED) », explique le conseiller général de Cergy en charge du handicap. « Toujours pour le seul Val-d’Oise, nous devons envoyer 170 adultes avec autisme en Belgique du fait du manque de places adaptées, conséquence de moyens financiers insuffisants » ajoute l’élu.
    Le conseiller général milite en faveur d'établissements spécialisés et pluridisciplinaires. « Toute prise en charge d'une personne autiste passe nécessairement par une approche pluridisciplinaire. Dans tout établissement accueillant des personnes avec autisme cette pluridisciplinarité doit être garantie et assurée, soit en interne, avec la présence de compétences précises, soit en externe, dans le cadre d'un travail en réseau », déclare Thierry Sibieude qui propose que « le décret du 20 mars 2009 soit appliqué et que sa non application entraîne des sanctions financières immédiates vis-à-vis des établissements contrevenants ».

  138. Vous pouvez dire la même chose 20 fois ou 100, ça ne la rendra pas plus valable. Vos propos ne sont absolument pas en accord avec les théories psychanalytiques. Sur le terrain, il y a un enfermement dogmatique abominable, aucune ouverture vers l'extérieur ou vers l'avenir… Une illumination collective vers un passé délirant…

  139. maboule, ici vous répondez à mes propos, ou à vos fantasmes. Vous choisissez.
    En attendant, pas de réponse sur la solution à la belge.

  140. Oui frdm, pousser les tcc vers l'éducation nationale, c'est un peu pour vous la seule façon de survivre

  141. Parce que maboule croit que l'éducation nationale va privilégier la psychanalyse et les psychanalystes ? mais il est malade ou quoi ?

  142. Et en France, les établissements sont contrevenants de ne pas exister. Mais peut-être que l'état français préfère lancer une étude sur l'efficacité médicale de promener des autistes en autobus entre leur lieu d'habitation et la Belgique. Ça pourrait peut-être remplacer le packing.

  143. Ce ne sont pas les établissement qui sont contrevenants de ne pas exister mais les psychanalystes qui devraient être considérés comme responsable du fait que les autistes français adultes n'ont pas fait les progrès qu'ils auraient pu faire à l'étranger, et ont donc besoin de ces établissements… C'est triste…

  144. @Loranjade:
    Effectivement la France a déjà été condamnée en 2004 par le Conseil de l'Europe " pour non-respect de ses obligations d'accès à l'éducation à l'égard des enfants souffrant d'autisme ".
    Raison de plus pour refuser formellement que les MERIPA soient financées par nos cotisations sociales au titre de l'assurance maladie.
    Et pour attaquer une nouvelle fois l'Etat français qui en toute impunité bafoue encore et toujours les lois qui sont les siennes et les conventions internationales qu'il a signées et ratifiées.
    BJP

  145. @Loranjade, suite:
    Dans le même temps (depuis 2002 et jusqu'à présent) étant nous-mêmes confrontés au "problème' de la scolarisation de nos enfants , voici ce que nous avons fait:
     
    "Ce que nos 4 enfants –  "dits" autistes, je le rappelle – vivent à l'école ou au collège, ce que moi-même – dit autiste, puis psychotique, puis maniaco-dépressif, puis bipolaire, puis… etc… bref "déhessèmedeuzétroizéquatrisé" pendant plus de 35 ans de ma vie –  j'ai vécu pendant ma scolarité et jusqu'à l'université, tout cela confirme que les soi-disant "résultats" des méthodes CC sont effectivement largement à la portée de l'éducation toute simple.
    Mais pour cela, encore faut-il cesser de "pathologiser" le moindre comportement s'écartant d'une certaine norme de surcroît en constant changement.
    Et équiper ses enfants et s'équiper soi-même d'une peau du front doublée de Téflon sur laquelle aucune vignette clinique ou étiquette "Made in DSMland" n'adhèrera.
    Donc rien qui ne puisse influencer la qualité de l'accueil initial que vous réserveront ou que réserveront à vos enfants "les braves gens qui n'aiment pas qu'on suive une autre route qu'eux".

     
    BJP"

    (Lien vers l'article et le fil de comms dont ce qui précède est extrait: 

    http://blogs.mediapart.fr/blog/taky-varsoe/260212/cest-quoi-les-tcc)
    A+
    BJP

  146. "sur la question "en quoi les TCC tiendraient moins compte de la singularité du sujet que la psychanalyse" ? (maboule), on peut répondre que le choix même de ne s'attaquer qu'à calmer ou éradiquer le symptôme-paravent ou écran, que présente le sujet, fait ipso facto abstraction du sujet.         ……. etc…… "
     
     Ce qui supposerait que l autisme Est un trouble psychique ….Or il est prouvé que ce n'est pas le cas 
     
    De plus , même dans les "maladies" psy rien ne prouve que ça fonctionne comme çà


     

  147.  

    comtesse, mais puisque ceux-là aussi il faut les virer du système de santé, en même temps que vous, vous croyez que de citer ces propos infâmes vous fera garder votre place à vous dans le système de santé, pour des méthodes éducatives et comportementales sur des enfants (l'« école maternelle » étant précisément d'abord une école comportementale) ?


    Désolée mais je ne suis ni éducatrice , ni psychologue ni psychanalyste ni TCC 
    pourquoi voudriez vous qu'on me vire de l'hôpital ?



  148. Pour information à toutes et à tous:
    Page précédente, la comtesse a répondu quant à son sexe ("femme ou homme?" demandé par freuding) par la phrase suivante:
    "Siri n'a pas de sexe".
    Dans un de mes commentaires qui ont suivi, je lui ai donc conseillé: "Laissez donc votre iPhone se décharger tyranquillement"
    Personne n'a relevé.
    Pour celleux qui ne savent pas ce qu'est "Siri", voici de quoi les informer:
    http://www.apple.com/fr/iphone/features/siri.html?cid=mc-iphone-fr-g-rii-siri&sissr=1
    Notez qu'il s'agit d'une version "Bêta"… 🙂
    En conclusion, le sexe de la comtesse n'est ni féminin, ni masculin.
    Il est "machin(e)".
    Et je confirme que je ne parle pas aux machines, je les utilise.
    Elles-mêmes ne me parlent pas et ne font que ce pourquoi elles sont conçues pour, et par l'humain.
    Bref elles ne pensent pas, ne réfléchissent pas.
    Mais tombent parfois en panne et selon mes compétences, j'essaie de les réparer ou les confie à un dépanneur.
    BJP

  149. En regard de la réalité vécue socialement, la position scientifico médicale est génératrice d'une dissociation qui produit ici avec l'autisme un paroxysme qu'il pourrait être intéressant d'étudier avec les outils des sciences dites humaines.
    En effet les investissements financiers consentis par les contribuables du monde entier motivés par un discours médico-scientifique devenant de plus en plus propagandiste à mesure que les résultats dans le faits devenaient de plus en plus décevant amènent désormais une situation pas loin d'être explosive.
    Le discours d'une science dont le progrès apporteraient une augmentation toujours plus grande de l'espérance de vie est en train de se heurter au réel, comme les autres promesses du discours scientifico-médical: Le cancer qui aurait du être vaincu, les maladies neuro-dégénératives également du fait des investissement colossaux durant "the decade of the brain", la biologie moléculaire dont les retombés en matières thérapeutiques sont bien maigres pour les patients,… . Tout cet effort social, pour presque rien…. Il y eu certes quelques bonnes surprises, pour le SIDA par exemple mais là aussi, il s'agirait d'y regarder de plus près avant de céder à l'enthousiasme et ce n'est pas le sujet ici.
    Face à cette déception, le pôle industriel qui s'y connait en matière de discours tente de faire contre mauvaise fortune, bon coeur. Et ça marche plutôt bien, nous sommes visiblement près à payer cher la possibilité de ne pas reconnaitre l'impuissance de la science à améliorer notre condition. Depuis environ trente ans sortent donc sur le marché des molécules, dont les études cliniques "designées" par les producteurs peinent à montrer une efficacité en terme clinique. Il serait intéressant de pouvoir expliquer la disproportion entre le prix de ces nouvelles molécules (extrêmement élevé) et le "service rendu"(extrêmement faible voire négatif comme nous le verrons vraisemblablement de plus en plus dans les conflits juridiques). 
    En matière d'autisme, cette impuissance du médical est paroxystique puisque comme pour l'hystérie en son temps, aucune explication ne peut être avancée et aucune procédure de soin ne peut prétendre quoi que ce soit. L'impuissance est totale et sans qu'aucune étude épidémiologique ne puisse pour le moment étudier la prévalence de l'autisme ni dans l'histoire ni dans la géographie, nous sentons bien que le problème n'est pas en voie de disparition. 
    Comment pourrions-nous ne pas en vouloir aux soins médicaux de toutes ces promesses non tenues de toute cette espérance en souffrance. Heureusement on peut encore dire c'est la faute des psychanalystes et continuer d'espérer une thérapie génique, tout en spoliant les soins médicaux pour les affecter à l'éducation…. Mais dans 10 ans comment ferons-nous? Il ne reste plus qu'à espérer l'apocalypse ou le messie avant.  

  150. La comtesse, elle est résolument XXI eme,
    Si l'Homme devient machine alors l'autisme devient une option à ne pas rejeter comme inadéquate.  

  151. C'est hallucinant de ne pas se remettre en question à ce point… La France a été condamnée par le conseil de l'Europe! La solution selon vous : pousser les TCC vers l'éducation nationale… Je rêve… Et la psychanalyse, on en fait quoi?

  152. la comtesse le 11 mars 2012 à 9 h 47 min
    « comtesse, mais puisque ceux-là aussi il faut les virer du système de santé, en même temps que vous, vous croyez que de citer ces propos infâmes vous fera garder votre place à vous dans le système de santé, pour des méthodes éducatives et comportementales sur des enfants (l'« école maternelle » étant précisément d'abord une école comportementale) ? »
    — Désolée mais je ne suis ni éducatrice, ni psychologue ni psychanalyste ni TCC
    pourquoi voudriez vous qu'on me vire de l'hôpital ?

     
    Eh bien donc n'y entrez surtout pas et vous ne serez pas désolée.

  153. docteurmaboule le 11 mars 2012 à 11 h 06 min
    C'est hallucinant de ne pas se remettre en question à ce point… La France a été condamnée par le conseil de l'Europe ! La solution selon vous : pousser les TCC vers l'éducation nationale… Je rêve… Et la psychanalyse, on en fait quoi?
     
    Vous n'arrêtez pas de rêver. D'ailleurs la psychanalyse vous en faites des cauchemars. « Et la psychanalyse on en fait quoi ? » Mais qu'est-ce que vous voulez qu'on en fasse, une fois que ce sera le paradis des « méthodes éducatives et comportementales » pour les enfants autistes dans les établissements de l'éducation nationale, au lieu de les envoyer en Belgique ? Il y a des psychanalystes / de la psychanalyse dans les établissements belges ?

  154. Pour Siri , je dicte certains messages à l'iPhone 4S et il écrit 
    comme il n'a pas de sexe ( programme informatique ) il accorde en général  au masculin. 
    Je comprends cependant que vous soyez complètement dépassé par le progrès technique . Déjà que vous avez des difficultés avec les avancées médicales sur l'autisme et continuez à prôner la pensée magique psychanalytique .
    dans l'ensemble vos commentaires sont assez proches de ceux qui sont donnés par vos 
    Cons-Frères du reportage "le mur" . 
    Envoyé cette fois depuis un IPad 2 ( puisque cela a l'air de vous intéresser ) 

  155. " Eh bien donc n'y entrez surtout pas et vous ne serez pas désolée "
    De quoi parlez vous Frdm ? 
    Si c'est de l'hôpital je n'ai pas besoin d'y entrer … J'y suis déjà
    il  n'y a pas que des psychanalystes et des éducateurs chez les hospitaliers 

  156. Comtesse pourriez-vous nous informer sur ce que vous appelez: " les avancées médicales sur l'autisme". 

  157. la comtesse le 11 mars 2012 à 9 h 35 min
    « "sur la question "en quoi les TCC tiendraient moins compte de la singularité du sujet que la psychanalyse" ? (maboule), on peut répondre que le choix même de ne s'attaquer qu'à calmer ou éradiquer le symptôme-paravent ou écran, que présente le sujet, fait ipso facto abstraction du sujet. … etc. … »
    — Ce qui supposerait que l'autisme est un trouble psychique… Or il est prouvé que ce n'est pas le cas.
     
    Il n'est rien prouvé du tout. Même si je pense que l'autisme ou les autismes sont épigénétiques (puisque tous les vrais jumeaux même élevés ensemble ne sont pas concordants pour l'autisme, alors qu'ils sont toujours concordants pour la couleur des yeux, puisque là ce n'est que génétique).
     
    Quant à ce que vous citez, c'est incohérent, puisque s'il y a des troubles qui résistent aux Tcc, eh bien les intéressés seront bons pour la psychanalyse, donc il est parfait que les Tcc ignorent (selon l'auteur) ce qui appelle le “sujet”, comme cela il aura toujours du boulot !

  158. la comtesse le 11 mars 2012 à 11 h 34 min
    " Eh bien donc n'y entrez surtout pas et vous ne serez pas désolée. "
    De quoi parlez vous Frdm ?
    Si c'est de l'hôpital je n'ai pas besoin d'y entrer … J'y suis déjà.
    Il  n'y a pas que des psychanalystes et des éducateurs chez les hospitaliers.
     
    Et vous y faites donc la cuisine ou le ménage ?

  159. Loranjade le 11 mars 2012 à 10 h 48 min
    La comtesse, elle est résolument XXI eme,
    Si l'Homme devient machine alors l'autisme devient une option à ne pas rejeter comme inadéquate.
     
    C'est ce que disent Laurent Mottron (avec Michele Dawson) et des théoriciens de l'évolution des espèces, mais précisément parce qu'il ne s'agit pas de machines…

  160.  
    Loranjade le 11 mars 2012 à 11 h 34 min

    Comtesse pourriez-vous nous informer sur ce que vous appelez: " les avancées médicales sur l'autisme". 

     
      De nouvelles avancées pour comprendre l’autisme
     

     

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    Alors qu’un Plan 2008-2012 a été présenté en mai dernier par Roselyne Bachelot-Narquin et Valérie Létard, la recherche dirigée par les différentes équipes mondiales et en particulier l’Inserm, nous permettent de mieux comprendre l’autisme qui concerne plus d’un enfant sur 2000 et se caractérise notamment par des altérations qualitatives et quantitatives des interactions et de la communication sociales, mais aussi par le caractère restreint, répétitif et stéréotypé des comportements, des intérêts et des activités. Il existe différents degrés d’autisme qu’il est important de prendre en compte afin d’améliorer la compréhension de la maladie et, par conséquent, sa prise en charge.
    Il n’est pas si loin, le temps où l’étiologie de l’autisme était considérée uniquement sous un angle psychanalytique. De nombreuses avancées dans la compréhension des mécanismes de cette maladie, notamment grâce à l’imagerie médicale et la génétique, ont permis de montrer des anomalies anatomiques au niveau cérébral, impliquant une origine neurologique et très probablement génétique. Il est primordial de définir des stratégies d’exploration de la maladie, visant à mieux cerner ses premiers signes.

    suivi du regard
    autisme eye traching

    Image obtenue par la technique du suivi du regard (eye-tracking) chez un patient atteint d’autisme (en orange) et chez un individu sain (Unité Inserm 797, dirigée par Monica Zylbovicius).
    Une imagerie de pointe

    Imagerie de diffusion
    IRM

    Etude des connections entre les différentes régions du cerveau chez les patients autistes, grâce à l’imagerie de diffusion. (Anne Bargiacchi, interne en psychiatrie)
    L’imagerie joue un rôle important dans la compréhension de cette maladie. Elle peut ainsi permettre de réfléchir sur des stratégies thérapeutiques plus adéquates, et de travailler sur une rééducation plus adaptée, comme apprendre à regarder l’autre. « On utilise de plus en plus la technique du suivi du regard ou eye-tracking, constate Monica Zilbovicius, pour évaluer les différences entre ce que regardent les autistes et ce que regardent les autres. » Les résultats sont assez impressionnants : l’autiste ne regarde jamais les yeux de l’autre. Le projet de mise en commun des données de la génétique et de l’imagerie,annoncé en 2006 dans Inserm Actualités n°199, va enfin voir le jour, sous le nom AGIR (Autism Genetic Imaging Research). Comme prévu, collaborent à ce projet Arnold Munnich, de l’unité Inserm 781 "Génétique et épigénétique des maladies métaboliques, neurosensorielles et du développement" (hôpital Necker, Paris), et Thomas Bourgeron (Institut Pasteur, Paris).
    « Au sein du laboratoire, explique la chercheuse, une jeune chercheuse, Anne Bargiacchi, interne en psychiatrie, travaille actuellement sur l’étude des connections entre les différentes régions du cerveau, grâce à l’imagerie de diffusion. Les premiers résultats, obtenus après l’étude d’une vingtaine d’enfants, devraient être publiés dans les mois à venir. »
    A noter que l’unité où travaille Monica Zilbovicius est une des rares à faire, pour chaque cas, des images destinées à la clinique et à la recherche. Elle dispose ainsi de plus de 300 IRM d’enfants atteints d’autisme. Elle a ainsi constaté que 40 % des clichés montraient une anomalie visuelle. « Ce n’est pas spécifique, souligne la chercheuse, mais c’est un bon guide pour diriger la recherche. »

    Biopuce
    Puce à ADN

    Puce à ADN. Chaque point représente un gène, et la couleur indique si le gène est sur- ou sous-exprimé par rapport au contrôle. (Karine Clément, U755, Hôtel-Dieu, Paris)
    La génétique au cœur de l’autisme
    Alors que les techniques de biologie moléculaire sont de plus en plus performantes dans l’identification des gènes de susceptibilité à l’autisme, le lien de cause à effet entre ces variations génétiques et l’expression clinique de la maladie reste assez obscur. « En fonction de la gravité de l’autisme, souligne Marion Leboyer, responsable de l’équipe de Psychiatrie génétique de l’U841 (Créteil), les gènes associés ne sont pas forcément les mêmes. Il est donc important de mieux définir les caractéristiques de l’autisme sur le plan clinique. Par ailleurs, nous devons mieux comprendre les mécanismes neuronaux à l’origine de la maladie. »
    Les équipes de recherche travaillent actuellement sur des outils et modèles animaux et cellulaires permettant de comprendre le rôle de gènes de vulnérabilité dans la mise en place des réseaux neuronaux. La connaissance de ces mécanismes permettra de développer de nouveaux outils diagnostiques, et de nouvelles thérapies. « Un des axes que nous tentons de développer, commente Marion Leboyer, est le transfert des résultats de la recherche génétique vers la clinique. Cette exploration génétique standardisée, accessible à toute famille touchée par l’autisme, devrait comprendre un caryotype standard, une analyse globale du génome par puce à ADN, et une recherche de mutations dans les gènes déjà identifiés. C’est une première en Europe. » En effet, il est possible d’identifier des altérations de la structure du génome (délétions/duplications), et d’effectuer des études d’associations génétiques grâce à un criblage systématique du génome en utilisant les puces à ADN. Une autre méthode d’analyse génétique consiste à identifier des mutations dans les gènes candidats par séquençage des régions exoniques et régulatrices. Les chercheurs disposent actuellement d’échantillons d’ADN de plus de 300 individus autistes.
    Les travaux, menés par l’équipe de chercheurs de Marion Leboyer en collaboration avec le centre national de génotypage (CNG) dirigé par Mark Lathrop, ont permis d’identifier chez 283 autistes des altérations chromosomiques de petite taille (1000- 2Mb) jusqu’alors impossibles à détecter par des techniques conventionnelles de cytogénétique. « Pour atteindre cet objectif, nous avons utilisé une nouvelle méthodologie de génotypage à haut débit qui permet d’ « interroger » 1 million de variations génétiques, appelées polymorphismes de simple nucléotide (SNP), réparties sur l’ensemble du génome », explique Marion Leboyer. Un autre volet de cette étude consistait à comparer les résultats, obtenus chez des enfants malades, chez des sujets atteints du syndrome d’hyperactivité et de troubles de l’attention, ainsi que chez des individus issus de la population générale. Début mars 2008, les génotypages étaient obtenus. Les analyses sont actuellement en cours. Cependant, une nouvelle famille de gènes a déjà été identifiée comme étant susceptible d’altération spécifiquechez les personnes atteintes d’autisme.

    caryotype
    huamin

    Caryotype humain. Les chromosomes, par paire, possèdent des bandes de coloration caractéristiques.(Ferrera R & Caro D, Inserm)
    D’autres études ont permis, notamment grâce à l’analyse de délétions du chromosome X associées à l’autisme, d’identifier le gène humain de la neuroligine 4 (NLGN4), codant pour un nouveau membre de la famille des neuroligines (molécules d’adhésion cellulaire qui jouent un rôle au niveau des synapses). En 2007, une collaboration internationale sur la recherche génétique de l’autisme (Autism Genome Project) a permis de mettre en évidence une délétion d’un gène des neurexineschez deux sœurs atteintes d’autisme, confirmant ainsi le rôle d’un dysfonctionnement des synapses chez les autistes. Cette voie a aussi été confirmée par l’identification de mutations de la protéine d‘échafaudage synaptique SHANK3. « Ce domaine de la recherche est en pleine ébullition. Récemment, souligne Marion Leboyer, nous avons identifié de nouvelles mutations SHANK3 et des mutations SHANK1 dont nous étudions les ségrégations et les impacts fonctionnels. Enfin, nous avons identifié le gène murin Nlgn4 et montré, chez la souris invalidée pour ce gène, la présence de troubles des interactions sociales et d’une baisse de vocalisation ultrasonique. L’analyse de l’effet de l’environnement enrichi sur la synaptogenèse et le comportement des souris Nlgn4 est actuellement en cours au laboratoire. »
    Parallèlement, des concentrations basses de mélatonine ont été rapportées chez des individus autistes, la cause de ce déficit restant jusqu’alors inconnue. Marion Leboyer et ses collègues ont ainsi étudié le gène ASMT, localisé au niveau de la région pseudo-autosomique PAR1 des chromosomes X et Y. ASMT code pour la dernière enzyme de synthèse de la mélatonine. Des délétions de PAR1, incluant le gène ASMT, avaient déjà été identifiées chez des sujets autistes. Les chercheurs ont ainsi découvert une mutation modifiant l’épissage d’ASMT. « Enfin, récemment, explique la chercheuse, nous avons identifié des mutations dans les récepteurs MTNR1A et MTNR1B chez des personnes autistes. Certaines de ces mutations ont été étudiées fonctionnellement : elles suppriment la liaison de la mélatonine aux récepteurs (résultats obtenus en collaboration avec l’équipe de Ralf Jockers à l’hôpital Cochin). »
    La recherche, tant génétique qu’en imagerie médicale, a permis de nombreuses avancées dans la compréhension des troubles et des mécanismes de l’autisme. Il subsiste encore bien des zones d’ombre. De nombreuses études sont en cours, offrant plusieurs lueurs d’espoir pour les familles touchées par cette maladie. Pour en savoir plus sur l’autisme, vous pouvez consulter le dossier consacré à ce thème dans le numéro 199 d’Inserm actualités.
    Ces éléments ont été présentés par le Professeur Thomas Bourgeron à la conférence organisée par l’association Pro Aid Autisme au Ministère de la Santé le 27 septembre 2008.
    Source : Inserm actualité N° 210 juin-juillet-août 2008

  161. comtesse, encore une fois, si vous nous présentez cela comme « avancés médicales » quelle pitrerie… ce ne sont que des balbutiements de recherche scientifique aux conclusions évasives et non véritablement médicale (i.e. sans implications médicales possibles, quant aux soins).
    — Monica Zilbovicius explique… dans les "bonus" du film le mur qu'elle n'est pas en mesure si les anomalies neurologiques repérées sont la cause ou la conséquence de l'autisme.
    — Quant à Thomas Bourgeron, ses propos sont trahis par le service Communication du CNRS, dans le communiqué du 9 février 2012 sur le site du CNRS :
    http://lta.frdm.fr/192#outil_sommaire_8
    — Quant à vos autres articles cités, ils sont tellement pleins de nuances relativistes qu'il n'y a rien à en tirer comme conclusions définitives.
    — Quant à votre première citation : « De nombreuses avancées dans la compréhension des mécanismes de cette maladie, notamment grâce à l’imagerie médicale et la génétique, ont permis de montrer des anomalies anatomiques au niveau cérébral, impliquant une origine neurologique et très probablement génétique. ».
    c'est de la désinfomation sur les conclusions de Monica Zilbovicius, comme je viens de le dire.
    — Et tous ces extraits ne connaissent pas la notion d'épigénétique, n'en disent pas un mot, et sont donc de la désinformation implicite sur ce point.

  162. Ca ne se passe pas comme ça dans la vrai vie frdm.
    Il n'est pas possible d'esquiver sans cesse les question. Au bout d'un moment les gens finiront par se lasser, et c'est déjà le cas d'ailleurs. La psychanalyse n'impressionne plus personne. Les grands airs et les belles paroles, l'argument d'autorité ne fonctionnent plus…
    Il va falloir être honnête maintenant… dur… dur…

  163. la comtesse le 11 mars 2012 à 12 h 15 min
    Cuisine ou ménage ?
    Il y aurait des métiers honteux d'après vous, FRDM !
    quel mépris des autres ! Et vous êtes psychologue ?
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Psychomotricien
     
    comtesse, gardez vos projections psychanalytiques pour vous.
    C'est vous qui dites que les métiers de cuisine ou de ménage seraient honteux.
    Et il n'y a visiblement pas besoin d'être psychologue pour avoir le mépris des autres.

  164. J. Sinclair : Ne nous pleurez pas    

    Dimanche, 04 Juin 2006 13:29

    Sinclair, J. (1993). Ne nous pleurez pas. Our voice, vol 1 n° 3.

    La traduction de ce texte de Jim Sinclair a été faite par Michèle Isaac* et revue par Paul Tréhin que nous remercions vivement.

    Ne nous pleurez pas !

    Les parents racontent souvent que d'apprendre que leur enfant était autiste fut la chose la plus traumatisante qui ait pu leur arriver. Les personnes non autistes voient l'autisme comme une grande tragédie, et les parents connaissent une déception et un chagrin permanent à toutes les étapes du cycle de vie de l'enfant et de la famille.

    Mais ce chagrin ne provient pas de l'autisme de l'enfant en lui-même. C'est le chagrin de la perte de l'enfant normal que les parents avaient espéré et attendu. Les attitudes et les attentes des parents, et l'écart entre ce que les parents attendent des enfants à un âge particulier et le développement réel de leur propre enfant, provoquent plus de stress et d'angoisse que les problèmes pratiques de la vie avec une personne autiste.

    Une certaine dose de chagrin est naturelle afin que les parents s'adaptent au fait qu'un événement et une inter-relation qu'ils avaient attendus avec joie ne va pas se réaliser. Mais ce chagrin à propos d'un enfant normal qu'ils avaient imaginé doit être différencié des perceptions qu'ont les parents de l'enfant qu'ils ont réellement : l'enfant autiste qui a besoin du soutien des adultes et qui peut établir des relations pleines de sens avec ces adultes si on lui en donne l'occasion. Le fait de se focaliser sur l'autisme de l'enfant comme source de chagrin est dommageable tant pour les parents que pour l'enfant, et cela empêche l'acceptation et la relation authentique entre eux. Pour leur propre intérêt et pour l'intérêt de leur enfant, j'encourage les parents à changer radicalement leurs perceptions de ce que signifie l'autisme.

    Je vous invite à regarder notre autisme, et à regarder votre chagrin de notre point de vue :

    L'autisme n'est pas un appendice.

    L'autisme n'est pas quelque chose qu'une personne a, ou une "coquille" dans laquelle une personne est enfermée. Il n'y a pas d'enfant normal caché derrière l'autisme. L'autisme est une manière d'être. Il est envahissant ; il teinte toute expérience, toute sensation, perception, pensée, émotion, tout aspect de la vie. Il n'est pas possible de séparer l'autisme de la personne… et si cela était possible, la personne qui vous resterait ne serait pas la même personne que celle du départ.

    C'est important, aussi prenez un moment pour y réfléchir : l'autisme est une manière d'être. Il n'est pas possible de séparer la personne de l'autisme.

    Aussi, quand les parents disent,

    Je voudrais que mon enfant n'ait pas d'autisme,

    ce qu'il disent vraiment, c'est,

    Je voudrais que l'enfant autiste que j'ai n'existe pas, et avoir un enfant différent (non-autiste) à la place.

    Relisez cela. C'est ce que nous entendons quand vous dites être affligés par notre existence. C'est ce que nous entendons quand vous priez pour une guérison. C'est ce que nous comprenons quand vous parlez de vos espoirs et de vos rêves les plus chers en ce qui nous concerne : que votre plus grand souhait est qu'un jour, nous cessions d'être et que des étrangers que vous puissiez aimer apparaissent derrière nos visages.

    L'autisme n'est pas un mur impénétrable.

    Vous essayez d'entrer en contact avec votre enfant et l'enfant ne réagit pas. Il ne vous voit pas : vous ne pouvez pas l'atteindre; il n'y a rien qui passe. C'est la chose la plus dure à supporter, n'est ce pas ?

    La seule chose, c'est que ce n'est pas vrai.

    Reconsidérez cela : vous essayez d'entrer en contact de parent à enfant, et vous utilisez pour cela votre propre compréhension des enfants normaux, vos propres sentiments sur la parenté, vos propres expériences et intuitions à propos des relations. Et l'enfant ne réagit d'aucune manière que vous puissiez reconnaître comme faisant partie de ce système.

    Cela ne veut pas dire que l'enfant est totalement incapable d'avoir des contacts. Cela signifie seulement que vous adoptez un système commun, une compréhension commune de signes et de significations qu'en fait l'enfant ne partage pas. C'est comme si vous tentiez d'avoir une conversation amicale avec quelqu'un qui ne comprend pas votre langue. Bien entendu, la personne ne comprendra pas de quoi vous parlez, ne répondra pas de la manière que vous espérez, et trouvera peut-être bien toute l'interaction déroutante et déplaisante.

    Il faut faire plus d'efforts pour communiquer avec quelqu'un dont la langue maternelle n'est pas la même que la vôtre. Et l'autisme est ancré plus profondément que la langue et la culture ; les personnes autistes sont des "étrangers" dans quelque société que ce soit. Vous allez devoir abandonner vos hypothèses sur le partage des significations. Vous allez devoir apprendre à revenir à des niveaux bien plus élémentaires que vous n'auriez probablement jamais imaginés auparavant, à traduire, et à vous assurer que vos traductions sont bien comprises. Vous allez devoir abandonner la certitude, venant du fait d'être sur votre propre territoire familier, que vous savez prendre soin de votre enfant, et laisser votre enfant vous apprendre un peu de son langage, et vous guider un peu vers son monde à lui.

    Et le résultat, si vous réussissez, ne sera pas encore une relation parent-enfant normale. Votre enfant autiste peut apprendre à parler, peut avoir une scolarité ordinaire, peut aller au collège, conduire une voiture, vivre de manière indépendante, avoir un métier… il n'aura jamais avec vous les mêmes relations qu'ont les autres enfants avec leurs parents. Votre enfant peut aussi ne jamais parler, peut aller dans une école d'enseignement spécial et travailler en atelier protégé ou être placé dans une institution, il peut avoir besoin, sa vie durant, de soins et de supervision… sans pour autant être complètement hors d'atteinte pour vous. Nos manières d'entrer en relation sont différentes. Insistez sur les choses que vos attentes considèrent comme normales, et vous rencontrerez de la frustration, de la déception, du ressentiment, peut-être même de la rage et de la haine. Approchez respectueusement, sans préjugés, et ouverts à apprendre de nouvelles choses, et vous trouverez un monde que vous n'auriez jamais pu imaginer.

    Oui, cela demande plus d'efforts que d'entrer en relation avec une personne non autiste. Mais c'est possible… à moins que les personnes non autistes soient bien plus limitées que nous dans leurs capacités à communiquer. Nous passons notre vie entière à le faire. Chacun d'entre nous qui apprend à vous parler, chacun de nous qui réussit à fonctionner un tant soit peu dans votre société, chacun de nous qui arrive à sortir de lui-même et à établir le contact avec vous, opère en territoire étranger, entre en contact avec des êtres étranges. Nous passons notre vie entière à faire cela. Et après, vous nous dites que nous ne sommes pas capables d'entrer en relation.

    L'autisme n'est pas la mort.

    Pour sûr, l'autisme n'est pas ce à quoi la plupart des parents s'attendent ou ce qu'ils espèrent quand ils anticipent l'arrivée d'un enfant. Ce qu'ils espèrent, c'est un enfant qui sera tout comme eux, qui partagera leur monde et communiquera avec eux sans que cela nécessite un entraînement intensif sur le terrain en matière de contacts avec des étrangers. Même si leur enfant présente un handicap autre que de l'autisme, les parents espèrent être capables d'entrer en relation avec cet enfant avec des mots qui leur semblent normaux ; et dans la plupart des cas, même en tenant compte des limites de nombreux handicaps, il est possible de créer le genre d'attachement que les parents avaient espérés.

    Mais pas quand l'enfant est autiste. Une grande partie de l'affliction des parents est due à l'absence d'apparition de la relation qu'ils espéraient avec un enfant normal. Ce chagrin est très réel, et il faut s'y attendre et le gérer pour que les personnes puissent continuer leur vie…

    Mais cela n'a rien à voir avec l'autisme.

    Cela revient en fait à ce que vous espériez quelque chose qui était terriblement important pour vous, et que vous l'envisagiez avec une grande joie et une grande excitation, et peut-être que pendant un instant vous avez pensé que vous l'aviez réellement… Et puis, peut-être progressivement, peut-être de manière abrupte, vous avez dû reconnaître que la chose que vous envisagiez ne s'était pas produite. Que cela ne va pas arriver. Qu'importe le nombre d'autres enfants normaux que vous avez, rien ne changera le fait que cette fois, l'enfant que vous attendiez, espériez et aviez programmé et auquel vous aviez rêvé n'est pas arrivé.

    C'est ce même sentiment qu'éprouvent les parents quand un enfant est mort-né ou qu'ils l'ont pour un court moment et le voient mourir dans sa prime enfance. Cela n'a rien à voir avec l'autisme, cela concerne plutôt des espérances brisées. Je pense que les meilleurs endroits où adresser ces personnes ne sont pas les organisations qui s'occupent d'autisme, mais les services de consultations pour parents en deuil d'un enfant et les groupes de soutien. Là, les parents apprennent à faire face à leur perte… pas à l'oublier, mais à la laisser dans le passé, d'où le chagrin ne les frappe pas à tout moment de leur vie active. Ils apprennent à accepter que leur enfant soit parti, pour toujours, et qu'il ne reviendra pas. Plus important encore, ils apprennent à ne pas transposer leur chagrin pour l'enfant perdu sur leurs enfants vivants. C'est d'une importance capitale quand l'un de ces enfants vivants est né précisément au moment où l'enfant pour qui l'on pleure est décédé. Vous n'avez pas perdu un enfant par l'autisme.

    Vous avez perdu un enfant parce que l'enfant que vous attendiez n'a jamais vu le jour. Ce n'est pas la faute de l'enfant autiste qui existe, et cela ne devrait pas être notre fardeau. Nous avons besoin et nous méritons des familles qui nous regardent et nous apprécient pour ce que nous sommes, pas des familles dont la vision qu'elles ont de nous soit obscurcie par les fantômes d'enfants qui n'ont jamais existé. Désolez-vous si vous en ressentez le besoin pour vos propres rêves perdus. Mais ne soyez pas affligés pour nous. Nous sommes vivants, nous sommes réels et nous sommes ici, en train de vous attendre.

    C'est ce que je pense que les associations concernées par l'autisme devraient faire: ne pas se lamenter pour ce qui n'a jamais existé, mais plutôt découvrir ce qui est. Nous avons besoin de vous. Nous avons besoin de votre aide et de votre compréhension. Votre monde n'est pas très ouvert à notre égard et nous ne le changerons pas sans un soutien important de votre part. Oui, il y a bien une tragédie qui apparaît avec l'autisme : pas à cause de ce que nous sommes, mais à cause des choses qui nous arrivent. Soyez tristes pour cela si vous tenez à être tristes pour quelque chose. Plutôt que d'être tristes pour cela, mettez vous en colère… et faites quelque chose. La tragédie n'est pas que nous soyons là, mais que votre monde n'ait pas de place pour nous. Comment peut-il en être autrement tant que nos propres parents se lamenteront de nous avoir mis au monde ?

    Regardez un peu votre enfant autiste et prenez un moment pour vous dire qui cet enfant n'est pas. En vous même, pensez : " Ce n'est pas l'enfant que j'espérais et prévoyais. Ce n'est pas l'enfant que j'ai attendu tout au long de ces mois de grossesse et ces heures de travail. Ce n'est pas l'enfant avec lequel je projetais de partager toutes ces expériences. Cet enfant n'est jamais venu. Ce n'est pas cet enfant ". Ensuite, lamentez-vous si vous en ressentez le besoin – en dehors de l'enfant autiste – et commencez à apprendre à vous laisser aller.

    Quand vous aurez commencé à vous laisser aller, revenez et regardez à nouveau votre enfant autiste, et dites-vous : " Ce n'est pas l'enfant que j'espérais et prévoyais. C'est un enfant extra-terrestre qui a atterri dans ma vie par accident. Je ne sais pas qui est cet enfant ni ce qu'il deviendra. Mais je sais que c'est un enfant, échoué dans un monde étranger, sans parents de son espèce pour prendre soin de lui. Il a besoin de quelqu'un pour s'occuper de lui, pour lui apprendre, pour lui servir d'interprète et pour le défendre. Et parce que cet enfant étranger est apparu dans ma vie, ce travail m'incombe si je le veux bien ".

    Si cette perspective vous enthousiasme, alors rejoignez-nous, dans la force et la détermination, dans l'espoir et la joie.Cette aventure de toute une vie est devant vous.

    Jim Sinclair

    Les lecteurs intéressés par les activités d'Autism Network International dont Jim Sinclair fait partie peuvent s'adresser à l'adresse suivante ou consulter le site web de cette association.

    Autism Network International
    P.O.Box 448 Syracuse, NY 13210-0448 USA
    http://www.autreat.com/

    *ISAAC Michèle – Responsable du Centre pour l'Innovation en Orthopédagogie, Département d'Orthopédagogie de l'Université de Mons-Hainaut, Place du Parc 18, B-7000 MONS, BELGIQUE Tél : +32 (65) 37 31 76 – Fax : +32 (65) 37 30 79 ou 54 E-mail : michele.isaac@umh.ac.be OU cio@umh.ac.be

    Découvrez davantage au sujet d'J. Sinclair : Ne nous pleurez pas sur http://www.autisme.ch
     

  165. Merci à comtesse de s'abstenir d'envoyer les milliers de "tiré à part" contenant le mot "autisme", publiés ces dernières années dans la littérature médicale et neuroscientifique. Il se trouve que je suis moi-même neurologue et ait un troisième cycle en neuroscience, ce qui me rend peut-etre un peu moins sensible que d'autre aux effets de propagande de la vulgarisation ci-dessus publiée.

    Depuis que je fus jeune étudiant, il y a 25 ans, j'entends parler de l'imminence d'"avancées médicales" significatives dans le domaine de maladies bien mieux caractérisées sur le plan médical (histopathologique)  que l'autisme, comme la maladie d'Alzheimer, Parkinson, sclérose en plaque, accident vasculaire cérébraux jusqu'à la banale migraine. Des effets de mode, ça j'en ai connu dans tous les domaines: génétique, physiopathologie, neuro-imagerie, thérapeutiques…D'"avancée médicale" (si je fais exception du SIDA, sur lequel il y aurait beaucoup à dire, mais qui est ici hors sujet ) je n'en ai connu aucune dont je puisse dire que je la considère significative pour les malades.
    Mais le problème concernant l'autisme, c'est qu'on ne peut même pas affirmer qu'il s'agit d'une maladie, et donc que cela relève de la médecine.
      

  166. Mais le problème concernant l'autisme, c'est qu'on ne peut même pas affirmer qu'il s'agit d'une maladie, et donc que cela relève de la médecine.
     
    A condition de considerer que seules les maladies relèvent de la médecine ou au moins du soin médical . 

  167. comtesse va défendre bec et ongles son marché de psychomotricienne; qu'elle voudrait illimité, en contestant toute spécificité à la notion (médicale) de maladie. Par ailleurs, la Cour de justice de l'Union européenne, dans sa définition de la médecine (et donc du soin médical), n'a pas mentionné seulement la notion de maladie, mais également celle d'anomalie de santé :
    http://lta.frdm.fr/192#outil_sommaire_5
    Ce ne sont bien évidemment ni les médecins ni les psychomotriciennes qui définissent les notions de médecine, de soin médical, de maladie et d'anomalie de santé (si c'était le cas ils définiraient eux-même leur propre marché privilégié du point de vue budgétaire et fiscal), ce sont les juges.

  168. Je crois que depuis Hippocrate la chose est discutée et que "ma" définition serait de peu d'intérêt. Mais si cela vous intéresse je vous conseille vivement la lecture de G Canguilhem et notamment "Le normal et le pathologue"

  169. FRDM : "Anomalie de santé " je suis ok 
    Mais 
    Ça inclue donc l'autisme que vous refusez de soigner et que vous envoyez à l'éducation nationale .
    n'en  déplaise également à loranjade 

  170. Loranjade, visiblement, la pratique de la neurologie vous a rendu très pessimiste. Des avancées médicales, il y en a eu, et il y en aura. L'erreur est de ce dire : en attendant le miracle, il y a la psychanalyse. D'une, la psychanalyse ne mérite même pas le statut de consolateur, de deux car la science ne fonctionne pas par miracle. Si la science vous donne l'impression de ne pas avancer, c'est car la démarche scientifique est accessible à la critique, contrairement à la psychanalyse qui se ferme sur elle même… On le voit bien ici…

  171.  
    Voilà comtesse une petite citation qui m'a bien aidé à penser et qui je l'espère vous donnera l'envie d'aller y vois par vous-même.
    « la rationalité médicale s’accomplit dans la reconnaissance de sa limite, entendue non pas comme l’échec d’une ambition qui a donné tant de preuves de sa légitimité, mais comme l’obligation de changer de registre. (…) il faut s’avouer enfin qu’il ne peut y avoir homogénéité et uniformité d’attention et d’attitude envers la maladie et envers le malade et que la prise en charge d’un malade ne relève pas de la même responsabilité que la lutte rationnelle contre la maladie. » G Canguilhem: Puissance et limites de la rationalité en médecine, in Etudes d’Histoire et de Philosophie des sciences, Vrin, 1983

  172. Que c'est donc pratique l'Autisme ! cela permet de dérouler des tapis de certitudes, d'embrocher les interlocuteur-trices avec des arguments qui sont spécieux, voire faux carrément. cela fait 40 ans que je travaille avec  des autistes et hormis quelques cas précis sur lesquels "les braves gens" n'ont aucune connaissance ou presque (l'X fragile entre autres) il est actuellement mensonger de dire que l'autisme est une entité clairement identifiable, il est mensonger de dire que la neurologie, la chimie, la psy en général ont des réponses efficaces et claires, il est mensonger voire limite de l'escroquerie de prétendre fournir aux familles durement éprouvées des techniques et des solutions éducatives, comportementales ou autres.
    Il y a des pistes, variées, entrelacées, basées sur les essais, la personnalisation des approches concernant les enfants, les adultes, les adolescents, il y a des constantes et aussi des foules de différences, des succès peu compréhensibles parfois, des échecs tout autant. ce qui importe est d'essayer, de chercher, de soulager familles et entourages, de s'intéresser plus à ces gamins qu'aux querelles que des boutiques se livrent sur fond de manipulations politiciennes voire sectaires.
    Alors les échantillons de vingt patients, les recherches pointues sur un an, les certitudes statistiques (qui ne passeraient pas un test de Fisher), les arguments de plateau télé… c'est à laisser dans la benne à ordure en rentrant. Les autistes me perturbent toujours autant après des dizaines d'années à les fréquenter. Et ils me passionnent aussi toujours autant. Entre ces deux maux, ces mots qu'ils utilisent parfois comme des bulles de savon, j'ai fait avec eux des bouts de chemins de vie, avec une foule de soignants, cahin caha, avec en bandoulière ce que nous pouvions grappiller ici et là, de la linguistique à la psychanalyse, de la neurologie à la génétique, de la musique à la poésie etc… 

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