>Refuser la loi sur le titre de psychothérapeute

Il faut absolument refuser la loi sur le titre de psychothérapeute. Cette disposition législative est un des aspects organiques indissociable du reste : l'accepter, c'est faire entrer un cheval de Troie dans la nouvelle réglementation du soin psychique.


C'est la création d'une nouvelle corporation de "psychothérapeutes" au service du reste 'loi HPST, soins sans consentement, accréditation car qu'est-ce qu'elle introduit ?


Des psychiatres "sauvés" du dispositif car reconnus "psychothérapeutes" de droit, ce qui fait froid dans le dos quand on voit l'absence totale de cette formation dans leur études. Plus fort: : on leur reconnait ce titre alors que dans le même temps, on est en train de leur enlever l'exercice concret, condamnés qu'ils deviennent à n'être que des experts destinés au tri et aux prescriptions des pathologies les plus lourdes. 


Les psychologues cliniciens, les seuls réellement formés à l'université, sont condamnés à des formations et à des stages suplémentaires les plaçant au même titre que n'importe quel médecin. C'est un scandale, car non seulement cela est un affront aux universitaires en psychologie, mais c'est aussi une manière à inciter leurs programmes à faire l'impasse sur ces formations (psychopathologie et psychothérapies) puisque ceux qui voudront l'exercer devront se soumettre à des formations extra-universitaires spécifiques.


Les médecins, quelques soient leurs spécialités, pourront avoir accès au titre avec autant de facilité qu'un psychologue clinicien. C'est la reconnaissance de la prégnance d'un modèle médical organique pour aborder la psychopathologie.


Les psychologues non cliniciens seront soumis aux mêmes contraintes de formation que le béotien lambda qui veut devenir psychothérapeute alors que pendant ses trois premières années universitaires (licence) il est, de fait, initié à la psychopathologie et aux approches psychothérapiques.


Les psychanalystes se trouvent réduits aux mêmes exigences.


Enfin, alors que la loi se motivait d'être une barrière contre les dérives sectaires, elle est la porte ouverte au titre de "psychothérapeute" à n'importe qui car elle ne garantit rien et ne protége en rien. Cette loi était inutile : elle est devenue nocive.


Qu'ont fait l'ordre des médecins et les universitaires ? A quelle complicité, au moins passive, se sont-ils soumis ?


Quant on voit le contenu de ces formations donnant accès au titre, on comprend tout : les approches humanistes classiques (psychanalytiques ou autres, basées sur une idée de la personne et du lien thérapeutique) sont réduites au quart du programme. Les trois autres quarts sont consacrées aux approches cognitive, comportementalistes ou neurobiologiques. Celles-ci ne peuvent constituer autres chose que des techniques. N'étant fondées sur aucun substrat ontologique ou philosophique ; elles peuvent être au service de n'importe quelle idéologie (rappelons-nous l'utilisation de la psychiatrie dans l'ex-URSS).


Il s'agit bien de cela : former des "techniciens psychistes" au service des nouvelles politiques du soin basées sur l'objectivable, le quantifiable et l'évaluable d'un individu réduit à son "adaptabilité" sociale. Ils seront utilisables aussi bien dans le champ psychiatrique classique que dans ceux du monde de l'entreprise ou de l'Education Nationale.


Il n'y a qu'une position : refuser toute collaboration à la mise en place de cette loi.


Refuser d'y candidater.
Refuser d'y être jury.
Refuser d'accepter des stagiaires.
 
Joseph Mornet, psychologue, secrétaire national de la Fédération Croix Marine

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84 réflexions sur « >Refuser la loi sur le titre de psychothérapeute »

  1. Mon cher Joseph,
    Tu me permettras de te faire remarquer qu'il est un peu tard pour lancer un tel défi, les psychothérapeutes doivent s'exécuter avant juillet ou être exécutés. N'oublie pas que tu parles ainsi aux actifs.
    Par ailleurs, ce que je comprends de cette réforme va, en partie,  dans le même sens que toi, elle favorisera l'uniformisation, et donnera l'avantage aux techniques formalisées et peu adaptables à la diversité des pathologies, techniques sans théorisations évolutives non plus.
    Il me semble, comme tu le dis, que la conséquence première sera de favoriser un corps médical qui n'a pas forcément la compétence psychothérapique, qui pourra exercer sans contrôle ; dans une deuxième réflexion, il me semble que l'on verra surtout s'appauvrir l'image, la diversité, de la fonction du psychothérapeute dans la société. Cela ouvrira la porte à un remboursement de l'acte pour peu qu'il soit codifiable et quantifiable.
    Si bien que le patient-client se verra privé à son insu de sa démarche autonome d'aller vers le soin ; le psychothérapeute s'en apercevra surement car le patient ne sera plus le principal moteur de sa propre demande.
    Aujourd'hui le patient doit faire plusieurs efforts préalables dans sa démarche d'élaboration de sa demande : (entre autres) reconnaitre son mal être, se convaincre qu'il peut être aidé dans le cadre d'une psychothérapie, faire la démarche de rechercher le psychothérapeute, aller vers et franchir le seuil de sa ……….  psychothérapie, etc.
    Pour appauvrir encore plus le dispositif que cette loi va mettre en place, on pourra compter sur nos politiques de droite pour instaurer un "psychothérapeute référent" et des "codes sécu" avec nombre de séances, tarif, déli, etc, etc. Ce qui ne manquera pas d'arriver dans les 5 ans qui viennent, le temps de laisser partir à la retraite les plus retords d'entre nous.
    A moins qu'entre temps une nouvelle façon de penser la société et les relations sociales au moins dans le cadre du soin  ……………… n'intervienne …..!

  2. Yvon
     
    J'ai déjà fait cette analyse et cette proposition dans les numéros 3 et 4 de la revue Pratiques en santé mentale  de 2010. Le couperet tombe en juillet pour cette loi, en août pour les soins sans consentement. Elle ne concerne pas que les actifs, je connais maints retraités qui s'y sont engouffrés depuis longtemps.
    Une fois de plus, il n'y a pas de salut individuel (seul on ne peut rien) : il faut des sursauts collectifs et là, il n'existe pas. C'est ce que je déplore.
     
    Joseph

  3. effectivement,cette nouvelle loi c'est pas la panacee;Mais dans la jungle actuelle ou regne une anarchie totale sur les personnes qui souhaitent s'arroger cette fonction et ce titre ,il faut bien reconnaitre qu'il etait necessaire de mettre le hola.
    il faut quand meme pousser le bouchon un peu loin pour croire que derriere cette loi il y a tout une conspiration qui s'organise en secret favorisant tel un ou tel autre ou je ne sais quelle therapie d'etat et  patati patata (moi qui suis un peu parano 'je pensais quand meme pas que des professionnels voit derriere son eminence notre omnipresident , quelqu'un  nous faisant des coups aussi tordus).
    pour ce qui est des psychologues rien ne les obligent a suivre telle ou telle ecole de pensee pour propser la therapie auxquels ils sont sensibles.si ils ont le titre de universitaire de psychologie, ils sont libres d'exercer comme ils l'entendent.
    je rappelle que la loi vise seulement a legiferer sur le titre ,psychotherapeute qui apparait sur combien d'enseigne doré,et qui , pour le citoyen lambda,ne sait pas trop ce qui se cache derriere.
    tres chers psychologues vous ne risquez ,votre titre est farouchement protege et a mon avis sur une enseigne ca claque quand meme mieux,n'est ce pas?
    donc mr mornet ne vous trompez pas de combat.
    moi ce qui me revulse tout de meme le plus ,ce sont tous ces charlatans pseudopsys qui jusqu'a presnt avait le champ libre pour faire tout et n'importe quoi avec de pauvres gens naifs ,credules,tres fragiles et en grandes difficultes .

  4. c'est bien la tutte politique dans une democratie,il faut se mobiliser quand c'est necessaire mais.
    Mais combien de fois la croix marine s'est elle porte partie civile dans un proces, ou une victime ,d'un charlatan pseudopsy  utilisant le titre de psychotherapeute sur une belle plaque doré a provoque des degats  irreparables chez un patient vulnerable qui pensait etre dans de bonnes mains????

  5. Ce texte fait l'amalgame entre cette loi sécuritaire dont personne ne veut ici, et un autre texte dont le but est d'éviter les chapelles et les charlatans, et qui est à mon avis tout à fait nécessaire. 
    Considérer la seconde comme un "cheval de troie" pour la première, c'est votre interprétation et je ne la partage pas.
    Quant à critiquer les approches cognitives, comportementales ou neurobiologiques sous le prétexte qu'elles ne "sont fondées sur aucun substrat ontologique ou philosophique" ne sert à rien, et va surtout discréditer l'ensemble du collectif et nous faire passer pour des irresponsables.
    Pourquoi essayer de diviser les différentes branches de la psychologie à un moment où il faut rassembler ? Tout ça ressemble à une querelle de chapelle.
    Lorenzino

     

  6. Malheureusement, je pense que cette loi sur le titre de psychothérapeute se sert du pretexte de protection du public contre le charlatanisme (qui trouvera une autre forme pour exister) pour étouffer la prise en compte de la subjectivité dans nos institutions au profit d’une visée normative du soin psychique…
    Tout apparait bien orchestré : depuis le livre noir de la psychanalyse en passant par une politique sécuritaire, un lobbing pharmaceutique, les atteintes du statut – et des fonctions – du psychologue dans le public et le privé (qui visent entre autre à le limiter dans ses moyens d’analyse de son implication personnelle auprès du patient ou d’analyse de la dynamique institutionnelle), jusqu’à la promulgation de nouveaux professionnels du soin psychique… censés être moins subversifs ?
    Les conséquences de la loi actuelle sur le titre de psychothérapeute ou les réformes autour du soin psychique participent selon moi d’un même mouvement : ramener dans le droit chemin celui qui s’en écarte et faire taire ceux qui résistent surtout si leur langage(celui du symptôme -ou des « comportements ») parait trop étranger à celui de l’ordre établi…
    N’oublions pas que ce que nous balayons devant notre porte revient par la fenêtre !

  7. Une précision (pour titoio) : le titre de "psychologue" n'est pas protégé. Le code de déontologie est la seule protection actuelle pour l'exercice du psychologue.
    Par ailleurs, en aucun cas je ne parle de "conspiration" : je pointe seulement des logiques entre différents textes qui viennent réglementerla question du soin psychique. Leur synergie est évidente.
    Le texte de loi, loin de protéger des "charlatans" (pour reprendre les termes de l'un des courriers), leur offre, à l'inverse, l'accès à une reconnaissance officielle. Quant aux "chapelles", elles peuvent avoir leurs noblesses. S'il s'agit de la psychanalyse ou des approches humanistes et sociales du lien thérapeutique et de la souffrance psychique, je ne les renie pas (cf. mon livre sur la psychothérapie institutionnelle) : je les revendique.
    Je n'essaie pas de "diviser les branches de la psychologie" : le texte, par contre, institue cette division en hiérarchisant, à sa guise, les origines professionnelles donnant plus ou moins droit d'accès à l'exercice de la psychologie et en instituant (au nom de quelle autorité et après quelle concertation ?) un "programme" professionnalisant. La seule évidence que donne sa lecture, c'est une prime accordée à la médecine et un déni des formations universitaires donnant accès au titre de "psychologue".
    Joseph Mornet

  8. Mr Mornet ,une fois de plus ,cette loi n'est pas parfaite ,j'en conviens tout a fait.
    c'est toute l'interpretation que vous en faites qui me gene ,il ne faut pas voir le grand mechant loup partout.Dans la conception de votre pratique vous privilegiez un approche ontologique du sujet ;cette demarche humaniste est tout a fait louable et je la partage a 100%.
    Mais soyons un peu pragmatique ,libre a chacun de proposer la technique therapeuthique pour la quelle il a des convictions.Vous n'avez pas le monopole de la pensee ,du savoir, de ce qui est juste et vrai.Attention a ne pas deriver ,sous la coup de la passion devorante dans l'omniscience .
    je sais que le mouvement psychanalytique et tout son corollaire vit des heures difficiles ,des attaques gratuites non fondees "limite harcellement" mais ne soyons pas aussi mediocre que ces gens la.
    d'autre part si j'ai pu faire une eerreur sur la protection du titre de psychologue,il me semblait tout de meme qu il est absolument defendu sur unplan legal de s'afficher publiquement  PSYCHOLOGUE si on est pas diplome.

  9. je reprends mon clavier pour la 4eme fois!!!
    Bref ,par acquis de conscience je suis tout de meme aller lire l'article de loi auxquels vous faites reference ,et, la les bras m'en sont tombes.
    je ne vais pas citer toutes les dispositions reglementant cette loi,mais pour en faire un bref condensé,je trouve qu'avant de pouvoir inquietés nos eminents psychologues dans leur pratique,elle vise avant tout a proteger la grande majorite de nos concitoyens; N'en deplaise a une petite corporation poujadiste qui veut pas preter son doudou transitionnel.
    Au grand dam de ce que vous ecrivez ;De danger imminent qui nous attends,votre illumination qui reveille en nous Cassandre seul et moque par tout le monde lorsqu'il pretend qu'une catastrophe va s'abattre sur notre humanite!!!!!
    tout ca n'est qu'une tempete dans un verre d'eau, et faut pas nous faire le syndrome du Titanic quand on s'allonge sur le matelas gonflable de sa piscine.
    avec tout mon respect meme si je suis un peu mordant.
    cordialement.

  10. @ Mornet :
    Vous écrivez : « Une précision (pour titoio) : le titre de "psychologue" n'est pas protégé. Le code de déontologie est la seule protection actuelle pour l'exercice du psychologue. ».
    C'est l'inverse. Le prétendu "code de déontologie des psychologues" est malheureusement un torchon (vu sa qualité rédactionnelle et juridique, les élucubrations conceptuelles qu'il comporte en singeant le vocabulaire et les concepts juridiques) privé qui ne protège rien ni personne.
    Seul le titre de psychologue est protégé depuis une loi de 1985.
    Quelques révisions d'été semblent nécessaires…

  11. loi du 25 juillet 1985, exact … merci du rappel
    … autant pour moi : c'est le terme de "psychologie" qui ne l'est pas. Un médecin peut mettre sur sa plaque "psychologie médicale" mais ne peut pas, effectivement, s'autoriser du titre de psychologue.
    Quant à l'analyse que vous faîtes du code de déontologie, même s'il ne protége pas, il reste cependant le seul texte qui peut être opposé par un psychologue pour faire entendre sa liberté de technique et le secret de sa pratique lorsqu'elles sont attaquées.
     
    Joseph Mornet

  12. Pour Joseph Mornet
     
    Vous employez l'expression "peut être opposé" de façon légère. Précisément un texte privé ne peut pas être "opposé" : il est précisément inopposable — sauf s'il a été intégré dans des stipulations contractuelles, de contrat de travail (donc hors fonction publique), mais les employeurs qui y consentent ne me semblent pas avoir toute leur tête… vu la "qualité" du "code" en question et le sac de nœuds juridiques qu'il entraîne.
     
    Et précisément, la notion de "secret de sa pratique" que vous invoquez pour le psychologue est une grosse blague du prétendu "code de déontologie des psychologues". Aucun texte normatif n'accorde aux psychologues en tant que tels le droit/devoir au secret de leur pratique. C'est une loufoquerie, malheureusement. Par conséquent, ils sont soumis comme tout le monde aux seules dispositions générales du code pénal, précisées par la jurisprudence, relatives aux confidences nécessaires reçues à titre professionnel. Et par conséquent, cela ne peut concerner manifestement que les activités à caractère psychothérapeutique des psychologues, en ce compris les évaluations, tests, "diagnostics" dans le cadre de la santé.
     
    Le "secret" est purement et simplement inopposable par les psychologues pour toute autre activité, et ce "secret" est le secret de droit commun prévu par le code pénal, et non un "secret" qui serait spécifique aux psychologues : malheureusement, les psychologues qui croient et déclament le contraire sont des incantateurs et rien d'autre, ce qui conduit à tromper le public (malheureusement).

  13. @ mornet et @ Titoio,
    Frdm a été plus rapide que moi, mais je laisse tel quel mon post.
    C'est effarant d'être psychologue et de ne pas connaitre le statut juridique de son métier. Titoio a raison le titre de psychologue est protégé, enfin tout dépend ce que vous entendez par "protégé". Une liste de diplôme autorise à porter le titre de psychologue, vous la trouverez à cette adresse et en cas d'usurpation de ce titre professionnel les personnes encourent un an d'emprisonnement et 15000 euros d'amende (voir l'article 433-17 du code pénal). Cela étant, les DASS ou ARS chargées d'enregistrer les diplômes des psychologues sous un numéro Adeli n'ayant pas les moyens d'un contrôle effectif, dans les faits, en effet, le titre de psychologue n'est pas protégé, les usurpations de titre sont fréquentes en particulier sur internet. Les personnes peuvent donc continuer à se faire abuser par des pseudos-psychologues et maintenant aussi par des pseudo-psychothérapeutes, étant entendu qu'il est aussi possible de se faire abuser par n'importe quel professionnel surtout s'il a un titre, évidemment. Quant au code de déontologie, M.Mornet, j'ai le regret de vous dire que vous rêvez, les employeurs savent pertinemment ce que vaut ce code, et ne vous l'envoient pas dire.
    En 2005, nous avons été 200 psychologues à signer une pétition demandant l'abrogation de l'article 52 créant le titre de psychothérapeute, 200 ! les psychologues dans leur grande majorité ont fait les morts.
    Et aujourd'hui, l'on en voit quelques uns qui poussent des hauts cris et disent qu'il faut tout refuser, boycotter les commissions, boycotter le titre et je ne sais quoi encore, peut-être pourrait-on aussi boycotter le moyen de gagner sa vie que l'on a mis quelques années à forger et aller pointer à pôle emploi, n'est ce pas, chers collègues de la fonction publique ? ce serait ÉTHIQUE comme positionnement !
    Votre position de "front du refus", elle, est une position d'arrière garde irréaliste et folklorique. En 2005, il était encore possible aux psychologues de proposer des alternatives au titre de psychothérapeute, des alternatives répondant à la demande de protection, puisque soit disant il s'agissait de ceci. Des alternatives telle qu'une campagne d'information sur ce que recouvraient les termes psychothérapies, psychothérapeutes, psychologue, ect…telle que le recrutement en nombre de psychologues, d'autres idées aurait été les bienvenues, mais en fait notre métier est tellement méprisé avec un taux massif de chômage, que certains d'entre nous ont participé à sa liquidation en réclamant ou simplement en laissant faire la reconnaissance par l'état de ce titre de psychothérapeute, y voyant sans doute le moyen d'éliminer de la concurrence.
    Aujourd'hui, soit nous demandons l'abrogation de ce titre, mais il va alors falloir encore expliquer à des personnes comme Titoio, pourquoi de gentils psychologues ne veulent pas que le gentil public soit protégé des méchants Gourous, soit nous soutenons jusqu'au bout la démarche unitaire des organisations syndicales et associatives consistant dans le recours en conseil d'état contre ce décret, et nous réclamons que les psychologues soit de droit psychothérapeute, tout comme les psychiatres, et que leur indépendance professionnelle soit confortée et leur responsabilité engagée dans tous les secteurs où ils exercent, et pas seulement dans la fonction publique. Il restera au public comme au bon vieux temps (qui n'est pas toujours ringard) à se renseigner, à s'informer, à prendre ses responsabilités, quand il le peut. Lorsqu'il ne le peut pas, remarquez que le réseau des cmp est un bon filet de protection qu'il s'agirait de renforcer en personnel. Mais c'est justement le choix politique inverse qui est à l'œuvre avec la RGPP.
    Alors pour tout de même aller à l'encontre des illusions de Titoio, sur les éminents psychologues qui ne devraient pas être inquiété dans leur pratique, il faut tout de même dire que ce titre de psychothérapeute n'est qu'une pièce du puzzle dans la réforme des soins psychiatriques. Il sert entre autres choses, mais c'est certainement par le plus grand des hasards, car il ne faut pas voir le mal partout n'est ce pas Titoio, à mettre un terme au statut des psychologues hospitaliers qui était, il me semble, à peu prés la seule garantie existante pour cette profession, d'une certaine autonomie professionnelle.
    Pour le nouvel hôpital, la référence à la prise en compte des aspects psychologiques a été supprimé des missions, les psychothérapeutes devront participer au projet de santé sous l'entière responsabilité médicale, bonnes pratiques en aval, évaluation en amont, cotation du temps passé au milieu. C'est parti pour le meilleur des mondes, c'est comme cela que vous voudriez être aidé Titoio, en cas de coup dur ?

  14. Pour mornet le 28 juin 2011 à 6 h 20 min
     
    Le titre de psychologue est protégé.
    ça c'est sur.
    J P Aubel

  15. Je vous invite à lire ce texte écrit en juillet 2010 ,http://spip.apinc.org/?p=109,qui fait déjà suite à un autre écrit en 2005 ,http://www.psycho.lautre.net/spip.php?article192,qui parlait de toutes ces questions.Ils n'ont jamais été autant d'actualité.
    Le titre de psychothérapeute est plus complexe dans son but politique qu'il n'y parait. Il est bien à la croisée des chemins du démantèlement d'une prise en compte du sujet qui pense et qui agit  pour se libérer de ses chaines dans la société au profit d'une vision plus economique et gestionnaire de la santé, donc de la clinique ; d'une reconfiguration des professions couteuses (psychiatre, psychologue) au profit d'une future profession déqualifiée et précaire; d'un futur controle des  analystes; le résultat de la déconstruction des métiers au profit de futurs employés qu'on dotera de compétences opportunes pour servir des politiques gestionnaires.
    Ce titre est un poison pour tous les cliniciens et tous ceux qui veulent fa

  16. Ce n'est pas mon habitude de poster des commentaires mais là, c'est trop!
    Je n'ai rien à dire sur le fond. Cette question du titre de psychothérapeute fait débat et nous avons forcément des points de vue plus ou moins divergeants. Mon problème, c'est la forme!
    Je suis choquée (bien qu'habituée!) par le ton que certains emploient envers Mr Mornet puis envers d'autres. Je pense sincèrement que le jour où les psychologues commenceront par se respecter, en n'agressant pas, en n'insultant pas celui avec lequel ils sont en désaccord, alors seulement nous acquièrerons un peu de crédibilité auprès des décideurs et du public. Vos mots sont si souvent méprisants et plein d'autosuffisance. A-t'on besoin d'écraser narcissiquement de la sorte pour faire passer son idée?
    Nous voulons nous mettre d'accord et agir? Mais savons-nous seulement nous écouter sans jugement?
    Ce débat au sein de la profession révèle pour moi ses véritables failles. Elles ne sont ni juridiques ni économiques. Elles sont je crois narcissiques. D'ailleurs, les psys ont su se fédérer outre-manche et malgré un contexte politique ultra-libéral et médical, je peux vous affirmer pour y avoir vécu, que la psychologie est protégée car forte et unie professionnellement. 
    Quand nous cesserons en France de chercher à détruire le mauvais objet chez chaque collègue, peut-être accèderons-nous à un peu de permanence professionnelle! 

  17. Je me joins à cathypique pour dénoncer la virulence de la soi disant expertise juridique et de l'autosuffisance notamment à l'encontre de Mr Mornet .
    certains musardent sur tous les forums et tiennent les mêmes propos assez méprisants mais attention si vous allez sur leur FB ou autre , ces gens la vous bannissent quand vous opposez un argument différent. triste démocratie.
    merci cathypique d'avoir mis les points sur le "i"
    jpa 

  18. P.S. : Pour en revenir à l'article de M. Mornet, il est excellent à ma vue, hormis ce qui paraît un irréalisme ou train de retard d'appeler à refuser toute coopération à la mise en place de l'article de loi relatif au titre de psychothérapeute, puisque les deux organisations principales de psychologues, le SNP et la FFPP, sinon toutes ou presque les organisations principales de psychologues, ont appelé à coopérer aux commissions des ARS pour la délivrance du titre de psychothérapeute et l'agrément des formations spécifiques pour l'obtention de ce titre. Les commissions sont en place et à cet égard la messe est dite. Reste l'appel à refuser des stagiaires psychothérapeutes. Cela prendra du temps puisque pour l'instant les formations agréées se comptent sur les doigts d'une main, mais on peut douter là aussi du refus d'accepter des stagiaires (et d'ailleurs de la liberté pour les intéressés de le refuser) (mais tout ceci perd de l'intérêt si tous les psychologues à masters dits "cliniciens" ou "en psychopathologie" disposent de droit du titre de psychothérapeute, comme actuellement promis par le nouveau ministère Bertrand). Quant à lutter contre l'article de loi lui-même… vaste et louable programme. Les organisations précitées de psychologues sont en train d'obtenir la modification du décret d'application (pour l'instant sa promesse ministérielle) pour l'obtention de droit du titre de psychothérapeute pour les psychologues à masters dits "cliniciens" ou en "psychopathologie", et une fois cette modification obtenue, qui donc parmi les psychologues verra le moindre intérêt à placer de l'énergie à lutter contre l'article de loi relatif au titre de psychothérapeute ? Il restera un petit village d'irréductibles, avec leur barde bien entendu, ou même plusieurs en chœur, tous hautement sympathiques au demeurant. Vale.

  19. @ Catypique,
    "Vos mots sont si souvent méprisants et plein d'autosuffisance"
    Lesquels ?

    Je suis totalement d'accord avec l'analyse de frdm, y compris sur la qualité de l'article de Mr Mornet que je n'ai pas mis en cause, je suis intervenue sur les points qui ne me convenait pas, et j'attends des réponses sur le fond .
    Il me semble en effet qu'aujourd'hui il serait essentiel, de concentrer nos forces sur la possibilité d'un accès direct aux psychologues et aux psychothérapeutes que ce soit en institution ou en libéral .

     

  20. je m'etonne de la reaction de cathypique qui semble pour le moins choque par des propos peins d'autosuffisance voire meprisants a l'egard de Mornet.
    Il appartient a tout le monde d'exprimer sa difference sur le mode qui lui convient , pour le moins que celui ci reste courtois.Je ne decele pourr ma part rien de condamnable .
    d'autre part lorsqu'on redige un article sur un blog,c'est bien pour obtenir des reactions d'autres  personnes plus ou moins favorables.
    Il faut s'avoir accepter la contreverse ,et seul l'autosuffisant ou le narcissque se sentira pris a parti.
    L'article de mr mornet est tout a fait legitime mais il denonce cette loi en des termes un peu catastrophique( convoquant l'histoire ,et lutilisation de la pssychiatrie en ex URSS; loi au service d'une ideologie; complicite passive des medecins et universitaires; loi inutile,nocive…..) Cest lui meme qui a donne le ton.
    Il est donc legitime pour  les bloggers de reagir sur le ton de l'autoderision quand des propos aussi alarmistes sont tenus et qu'on ne les partage pas; n'en deplaise aux esprits les plus susceptibles ou refractaires a des opinions autres que la sienne.
    pour en revenir sur le fond je considere que cette loi sur le titre de psychotherapeute est bien necessaire,qu'elle avait etait initie des 2004,qu'elle a mis 6 ans a etre amende ,elabore,pour apparaitre comme cela aujourd'hui et ,que de tenter maintenant seulement de faire des amalgames avec l'autre loi securitaire qui n'a ete decide que depuis 2008 ,pour ma part c'est  un manque d'integrite et de la malhonnetete intellectuelle.
    VERBATIM
     

  21. à FRDM
    "Les organisations précitées de psychologues sont en train d'obtenir la modification du décret d'application (pour l'instant sa promesse ministérielle) pour l'obtention de droit du titre de psychothérapeute pour les psychologues à masters dits "cliniciens" ou en "psychopathologie", et une fois cette modification obtenue, qui donc parmi les psychologues verra le moindre intérêt à placer de l'énergie à lutter contre l'article de loi relatif au titre de psychothérapeute ? Il restera un petit village d'irréductibles, avec leur barde bien entendu, ou même plusieurs en chœur, tous hautement sympathiques au demeurant."
    en effet cela porte sur l'obtention du titre que les psychos veulent à tout prix et c'est la l'erreur fondamentale car en acceptant cette loi du titre dans la loi hpst c'est la clinique des psychologues et la clinique en général (le collectifdes39 le répéte à qui veut l'entendre)qui est démanteler à l'hôpital. La base des psychologues commence à comprendre ce mauvais tour joué à la profession.
    et vous frdm, ne pourriez vous pas oeuvrer à expliquer cela ?
    les irréductibles s'organisent et vont le faire savoir .
    cordialement
    jpa

  22. @psy 25
    j'ai lu votre petition et si j'ai bien compris vous pretendez que des infirmiers se mettaient a reclamer le titre de psychotherapeute……mais n'ayez crainte ,ils ne pourront l'obtenir car pour pouvoir y pretendre il est necessaire selon la loi de disposer au minimum d'un master en psychologie ou un doctorat en medecine et avoir poursuivi la formation au titre de psychotherapeute.
    D'autre part ,au risque de se repeter,cette loi encadre le titre,LE TITRE,et non la pratique et en tant que psychologue vous demeurez libre d'exercer comme vous le souhaitez.
    avez vous bien saisi tout de meme qu'avant la protection du titre de psychotherapeute,nimporte qui pouvait l' utiliser(mon coiffeur,mon jardinier etc etc …..)
    honnetement vous preferez cela. 

  23. Malheureusement vous faites erreur! Le décret est relativement clair à ce sujet. Lisez bien le tableau tout à la fin et vous verrez que n'importe qui (y compris votre jardinier) pourra obtenir le titre de psychothérapeute moyennant 400 heures de formation et 5 mois de stage, soit en gros une année de travail. Le public est très loin d'être mieux protégé qu'avant puisque ce titre va donner une légitimité officielle à des personnes à peine formées et potentiellement de tout background.
    Vérifiez vous-même dans la colonne des "PROFESSIONNELS n'appartenant à aucune des
    catégories précédentes":
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000022244482&dateTexte=&categorieLien=id
    Par ailleurs, certes nous psychologues sommes libres d'exercer la psychothérapie sans porter le titre de psychothérapeute. Mais, pour combien de temps? Qui et quoi vous garantit que cela sera encore le cas dans un, deux ou dix ans? Une loi, un décret sont si vite arrivés…
    Enfin, si une institution obsédée par la limitation de ses coûts a le choix entre l'embauche d'un psychologue relativement indépendant professionnellement, pratiquant la psychothérapie (portant ou pas le titre d'ailleurs) et un psychothérapeute lambda bon marché, technicien aux séances prescrites par un généraliste, voire sous-traité… pensez-vous qu'elle hésitera longtemps?
    Pardonnez mon pessimisme ou plutôt mon réalisme mais l'équilibre et la place de notre profession sont bel et bien attaqués et menacés.
     

  24. @Cathypique,
    Sans mépris ni auto-suffisance, je suis au regret de vous dire que vous vous trompez, vous n'êtes pas la seule sur ce point.
    Les professionnels n'appartenant à aucune des catégories précédentes sont néanmoins soumis à l'article 1 du décret du 20 mai qui dit  " L'accès à cette formation est réservé aux titulaires d'un diplôme de niveau doctorat donnant le droit d'exercer la médecine en France ou d'un diplôme de niveau master dont la spécialité ou la mention est la psychologie ou la psychanalyse."
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=7907FF7015BB0152E984CD628DD34692.tpdjo10v_3?cidTexte=JORFTEXT000022244482&idArticle=&dateTexte=20100729
    Maintenant, il n'est plus rare de nos jours qu'un jardinier ait ce niveau d'études, en particulier un master psychologie ! Ce diplôme se trouve aussi chez les caissières, les auxiliaires à la vie scolaire, ect….
    Pour le reste de votre post je vous rejoins.

  25. En effet cathypique a raison. Mais pire encore, mon réalisme est encore plus pessimiste que mon voisin.
    Avec ce formatage par l'état qui voulait "bien faire", bien que je doute fort d'un état de droit en France en ce moment, une nouvelle profession a été crée, promulguant les conditions d'une clinique au rabais exercée  par de futurs professionnels petitement formés et sans doute en contrat précaire.
    400  H et 5 mois de stage deviennent la norme pour exercer de la clinique. Ca fait pas rire n'importe quel clinicien qui sait que cela est de la foutaise et que accueillir la souffrance ou la maladie mentale ne peut se faire dans de telles conditions.
     
    j p a

  26. @ cathypique et psy25.
    Avez vous seulement lu la loi dans ssa totalite ,ou vous bornez vous a vos idees recues qui exacerbent votre passion aveugle.
    il est bien  mentionne effectivement  cette fameuse colonne "professionnels  n'appartenant a aucune des caregories precedentes" mais cela est une derogation accorde a certain "pros" exercant jusque lors et ceux ci doivent se soumettre a l'examen d'une comission avant de pouvoir etre autorise a suivre la formation au titre de psychotherapeute.
    ci joint l'article 16 accreditant mes dires .
    cela ne peut  concerne qu'une minorite ,et en aucun cas a partir de maintenant on ne peut deroger a l'article 1 de la loi (a savoir diplome de medecine oumaster de psycho).
    avez vous encore quelque chose d'autres a opposer qui necessiterait que DL1 ou moi meme vous fassent une petite explication de texte.
    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexteArticle.do;jsessionid=FB2CBBBF65BC08B85C3C5BC08D1D1445.tpdjo09v_2?cidTexte=JORFTEXT000022244482&idArticle=JORFARTI000022244532&dateTexte=20100522&categorieLien=cid#JORFARTI000022244532

  27. Ni passion aveugle, ni idées reçues mais une lecture sociopolitique et économique du probléme du traitement des psychothérapies dans notre société. C'est cela que je continue à vous opposer comme argument. vous aurez une idée de mon point de vue dans un lien que j'ai placé dans un message précédent.
    bien cordialement
    j p aubel

  28. @psy 25
    vous opposez une lecture socio politique et economique du probleme du traitement des psychotherapies.
    Bien mais dans l'article de monsieur mornet qui nous fait debattre il s'agit de l'article de loi sur  l'attribution du titre de psychotherapeute et cest a cela que je me restreint.
    rien ne vous empeche de rediger un article sur les modalites d'exercisce de votre professin en milieu hospitalier si c'est cela qui vous anime et d'en faire une tribune socio politico economique.Je vous y encourage vivement.Mais sur cette discussion vous vous trompez de sujet en prenant des raccourcis et faisant des amalgames grossiers.Ce melange des genres nous egarent dans le debat.
    j'ai lu avec beaucoup d'interet votre manifeste.
    je note des contre verites qui vous dicreditent (par exemple lorsque vous parlez d'infirmiers qui pourraient obtenir ce titre)AVEZ vous lu mon lien plus haut qui fait part de l'article 16 de la presente loi)  J'ose esperer que vous avez bien compris et qu'a lavenir vous lirez les aticles de loi dans leur totalite avant d'avancer des inepties.
    vous parlez de formation au rabais sans etayer davantage, ce qui constitue pour moi un jugement arbitraire non argumente
    vous parlez d'attaque detourne de la profession mais on situe pas trop de quelle attaque il s'agit et en quoi vous etes menacees.
    d'autre part la formation complementaire que l'on vous propose ne remet rien en cause de vos precedents acquis et libre a vous d'en faire l'usage que vous souhaitez.
    par ailleurs en tant que psychologue vous pouvez continuez vos psychotherapies comme vous le souhaitez
    j'ai bien peur qu'en realite cequi vous aborhe c'est de devoir faire une formation supplementaire pour obtenir ce fameux titre,alors que si d'entree on vous l'avait accorder de droit vous n'auriez pas pipez mot.
    c'est malheureux cette gueguerre de psys (psychiatre ,psychologues)mais vous ne faites pas le meme metier.Neanmoins votre profession est tout a fait honorable et indispensable a mes yeux .Elle est complementaire de l'acte medical et sa place est tout a fait legitimé par l'importance que lui accorde les usagers.
    PS amr mornet.
    on ne vous entend plus alors que vous etes a l'origine de l'article.il serait interessant que vous nous fassiez partager votre analyse et comment votre point de vue a evolue.
    cordialement pour ces echanges.

  29. Monsieur titoio , ca n'est qdmême" tais toi o"
    seriez vous en train de nous dire de nous taire ?
    cordialement
    j p aubel

  30.  
    Je l'avoue, j'affectionne particulièrement les explications de texte. Donc, reprenons quelques paragraphes de l'article de Mr Mornet:
    Ce titre… C'est la création d'une nouvelle corporation de "psychothérapeutes" au service du reste 'loi HPST, soins sans consentement, accréditation…
    …alors que la loi se motivait d'être une barrière contre les dérives sectaires, elle est la porte ouverte au titre de "psychothérapeute" à n'importe qui car elle ne garantit rien et ne protége en rien…
    …Quant on voit le contenu de ces formations donnant accès au titre, on comprend tout : les approches humanistes classiques (psychanalytiques ou autres, basées sur une idée de la personne et du lien thérapeutique) sont réduites au quart du programme. Les trois autres quarts sont consacrées aux approches cognitive, comportementalistes ou neurobiologiques. Celles-ci ne peuvent constituer autres chose que des techniques. N'étant fondées sur aucun substrat ontologique ou philosophique ; elles peuvent être au service de n'importe quelle idéologie (rappelons-nous l'utilisation de la psychiatrie dans l'ex-URSS)….
    …Il s'agit bien de cela : former des "techniciens psychistes" au service des nouvelles politiques du soin basées sur l'objectivable, le quantifiable et l'évaluable d'un individu réduit à son "adaptabilité" sociale. Ils seront utilisables aussi bien dans le champ psychiatrique classique que dans ceux du monde de l'entreprise ou de l'Education Nationale….
    Donc cette évolution de la loi concernant le titre de psychothérapeute s'inscrit pleinement dans un débat social, politique et économique. D'ailleurs, chacun des paragraphes ci-dessus se réfère à l'un ou plusieurs de ces aspects.
    Ce décret date de 2010. Pourquoi pas avant? Comment se fait-il que les politiques aient pu laisser ce titre sans protection pendant si longtemps? Une hypothèse? Peut-être avaient-ils encore une vision assez réaliste de la complexité de la question et donc conscience que le soin en psychiatrie et en psychologie est très difficile à réglementer et à uniformiser; pour peu qu'on ne se contente pas d'une approche purement symptomatique.
    Alors que s'est-il passé? Notre société évolue et évolue à très grande vitesse en particulier en ce qui concerne la question de la place et de la réponse qu'elle fait à la maladie mentale.
    Dans un premier temps, nous techniciserons le soin psychique (ex: programme de traitement en 10 séances des troubles anxieux), puis nous le rentabiliserons (ex: nous vous formerons moyennant quelques milliers d'euros au traitement en 15 séances de la psychose; nous travaillerons en étroite collaboration avec nos amis de toujours, les laboratoires), nous évaluerons le résultat (avec des questionnaires confirmant l'éjection effective et efficace du symptôme), puis nous éjecterons le patient lui-même, nettoyé de son symptôme. S'il revient pour autre chose, ce sera un « mauvais patient », réfractaire au soin et incapable de faire ses devoirs, de « s 'adapter ».
    Quelle terrible vision, je vous l'accorde. D'une société hygiéniste et clivée qui nettoie la folie au karcher… Et si je vous disais que tout ce que je viens de décrire existe déjà? Et oui, toujours outre-Manche. Chaque exemple cité plus haut est vécu. Ah, et j'oubliais de mentionner les « psychotherapy services » qui correspondent parfois à de tous petits départements publiques de psychanalystes obligés de refuser 9 patients sur 10, n'étant pas assez nombreux mais qui sont le plus souvent des lieux de thérapie brève où les « troubles anxieux et dépressifs » sont envoyés pour six séances (pas une de plus ne doit être accordée) prescrites par le médecin.
    C'est bien de politique, de société et d'économie qu'il s'agit. De quoi d'autre?
    Les psychologues et notamment cliniciens sont inquiets et à juste titre, car ils sentent l'attaque fondamentale faite à l'humain dans sa dimension subjective et unique à travers un outil d'uniformisation des pratiques; la leur; la votre, la notre.
    PS: @Dl1 je suis ravie de comprendre que ce titre est au moins réservé à des doctorants en médecine et personnes en possession d'un master de psycho ou psychanalyse…. ça ne me soulage que partiellement compte-tenu des inquiétudes que je viens de partager avec vous, mais ça me soulage un peu quand même…

  31. quel esprit fin et subtil  mais simple,je reconnais bien la un adepte de la psy de comptoir,qui par son message rempli de denegation n'a plus rien 'intelligent a oppose et se demande  si ce n'est pas lui qui devrait se taire; pris dans le propre piege des fadaises qu 'il essaie de nous faire avaler.
    auriez vous simplement l'honnetete de reconnaitre que vous vous trompez en affirmant qu'il ne suffit que de 400 heures de formation pour devenir psychotherapeute apres tous les posts que j'ai envoye etaye par des preuves non opposables.
    mais je crois que decidement la vanite est bien propre a tout humain et que nos eminents psychologues n'en sont pas exoneres.
    par ailleurs vous ne semblez anime que par la defense de votre petit pre carre et nulle part vous ne semblez prendre en compte la defense du citoyen.
    triste epoque….

  32. ce texte de loi me semble clair et il apparit clairement que vous ne l'avez pas lu compte tenu des des utilisations que vous en faites .
    ce quli me choque encore plus c'est que par vos differents posts ,vous  adoptez une strategie bien peu recommandable qui est celle de la politique de la peur afin d'efrrayer les gens.Systeme  utilise par combien de regime autoritaire . ????
     
     

  33.  jusque lors notre discusion se cantonnait a des divergences d'opinion ,chacun fourbissant ces arguments ,cela s'appele le debat democratique .
    mais j'ai le regret de constater qu'a bout d'argument mr psy25 assene maintenant des attaques personnelles ne visant plus l'opinion mais l'individu ,auuteur des posts.
    je ne rentrerai pas dans ce jeu malsainqui n'a pour but que de nier l'individu en degradant son image.
    donc en ce qui me concerne vous etes disqualifie mr psy25.CARTON ROUGE.
    cordialement a tous.

  34. monsieur titoio
    je suis désolé mais je n'ai pas entendu vos arguments mais bien, votre animosité oui.
    je féraille avec des personnes qui avancent des arguments enracinés dans des idées, des notions. seulement , vous assénez des aphorismes mais je ne vous comprends pas et ne voit pas où vous voulez en venir sinon nous enfoncer dans la téte votre idée que la loi sur le titre est super….
    comme vous etes anonyme, je me tais.
    cordialement 
    jp aubel

  35. Bonjour, que de disputes…. dites théoriques….
    Je suis cadre de santé en psychiatrie, de formation infirmière psychiatrique. Rappelez vous la réforme des études infirmières et " l'uniformisation" de celle ci…… Quels autres professionnels ont défendu et soutenu  notre lutte pour défendre notre formation et notre spécialisation de la prise en charge de la souffrance psychique et/ou pathologique…… Regardez maintenant ce qui se passe dans la PEC au quotidien dans "les structures de soins": rentabilité, efficacité,…, en oubliant que nous avons affaire à des humains, et qui plus est, souffrent.
      Et oui, la psy (au sens large du terme) n'a plus que très peu de place dans notre société: résultats obligent: le moindre cout et le moins de bruit.
    Et oui, vous aussi vous êtes touchés maintenant par des réformes et des clivages induits.
    Alors, cessez vos batailles de clocher, et unissez vous pour défendre ce qui me semble le plus important: Défendre des "outils" pour aider les Humains en souffrance.
    Merci

  36. titoio
    eh bien voila qui ns en dit + sur vos arguments.
    je suis de ceux qui ont soutenu la formation des inf psy. et encore maintenant avec une cadre de santé et un pédopsy avec lesquelles je travaille TB , nous travaillons à monter un module de formation aux soins psychiques pour les infs et autres avec l'anfh et les autres structures de soins de la région. jusque là , l'anfh ns dit que c'est pas prioritaire. nous sommes obstinés donc ns continuons.
    je ne suis pas ok avec vs sur la bataille de clocher, ns défendons une clinique déployées par les psychologues avec les psychiatres et surtout les pédopsy.
    notre manifeste dont je suis un des corédacteurs se veut un manifeste pour défendre des soins de qualité et co nous sommes plusieurs il a été difficile de le construire et effectivement , cela peut apparaitre assez corporatiste mais lisez le bien sur le fond il ne l'est pas .
    voyez vous , le ton que vous employez  dans ce dernier message me pousse à continuer les échanges avec vous. nous avons sans doute encore beaucoup de chose à partager car nous avons  avons les memes valeurs sur le fait que nous avons à faire à des humains qui veulent une prise en charge individualisante comme réponse aux désordres de la subjectivité et à la désafiliation” (a golse), et non pas une rééducation imposée par une has ou une justice d'état.
    bien cordialement 
    j p aubel

  37. Je répondais au dernier message paru sur le forum , je pensais que c'était titoio.
    mais en fait j'échange avec lB. désolé lb.et puis c'est vari que j'aimerais mieux avoir des échanges plus apaisés avec titoio…
    ah ces forum!

  38. Faisons quand-même attention aux mots. Le thérapeute est quelqu'un qui soigne, ce qui soulève des questions fondamentales :   
        – quels bénéfices pour le patient ?
        – qui paie ?

    Le bénéfice pour le patient : si un patient vient vous voir, il me semble normal que le thérapeute analyse la situation, et cherche la méthode la plus adaptée en fonction des connaissances du moment. Ne pas être d'accord pour qu'un thérapeute connaisse les principales méthodes, vouloir mettre d'un côté la psychanalyse et de l'autre les autres thérapies, va à l'encontre de l'intérêt même du patient. Un patient ne vient pas consulter pour qu'on applique une technique particulière, mais pour qu'on l'aide. 
     
    Qui paie ? Comme l'Etat finance quand-même tout ça via des emplois publics et la sécurité sociale, il est normal qu'il se pose la question de l'évaluation des résultats. Si ça marche, que c'est sans risque, c'est pris en charge. Si ça ne marche pas, non. D'ailleurs, les médicaments qui ne marchent pas ne sont pas remboursés (enfin, … si on exclut le problème de la corruption que nous connaissons tous). Notez que la psychanalyse n'est, en général, pas remboursée.  Comme  il n'existe pas de preuve de son efficacité, et que les psychanalystes refusent l'évaluation de leur pratique, c'est un peu logique. 

    Après, on peut faire tout un raisonnement théorique (comme cathypique ou M. Mornet) sur ce la manière dont l'évaluation des pratiques va nous amener, via un enchaînement de dérives, à la fin du monde, mais ça dépend surtout du débat démocratique d'un pays, et de sa politique sociale.
    Refuser dès le départ l'enseignement d'autres thérapies, ou le débat de l'évaluation des thérapies, est la meilleure manière de laisser les autres décider selon d'autres critères moins pertinents comme les coûts.
    Une illustration parfaite en est le cas de l'autisme. L'aveuglement et le corporatisme de la psychanalyse française a réussi à dresser toutes les associations de parents d'enfants autistes (dont je fais partie), qui se sont unies pour mettre en place des méthodes comportementales. Ces associations sont absolument furieuses que les professionnels en place ne leur aient pas parlé de ce qui marche ailleurs dans le monde, et se sont senties trahies (… le bénéfice pour le patient). Qui plus est, le coût des hopitaux de jour est bien plus élevé que celui des méthodes comportementales, donc ce n'est pas non plus une question financière.
    Pour conclure, que l'évaluation des problèmes de santé mentale soit complexe n'empêche pas de se pencher sur le problème, parce que c'est inévitable.
    lorenzino

  39. Cher Monsieur Lorenzino,
     
    Vous commencez votre propos en indiquant « Faisons quand-même attention aux mots. ».
     
    Je vous prends au mot. Vous allez voir, ça va être pas triste.
     
    Apparemment vous n'avez pas compris que dans « psych-analyse », « psych-iatrie », « psycho-logie », « psych-iatrie », il y a « psych- », psyché.
     
    En prétendant que la psychanalyse devrait être évaluée à l'instar de « thérapies » (et là, curieusement, ou logiquement dans votre mauvaise foi peut-être involontaire, vous n'écrivez jamais « psychothérapies », mais « thérapies »), vous êtes un fumiste. Parce que, par la notion même, « psyché » et donc tout ce qui s'y rapporte « psych- », ne peut être soumis à aucune évaluation, puisque personne ne peut mesurer la psyché ou « psych- », puisque par hypothèse, ce terme désigne quelque chose de non mesurable, ce qu'il n'a pas été possible de mesurer.
     
    Ce qu'il été possible de mesurer ne mérite plus le qualificatif de « psych- ».
     
    Par conséquent, tous ceux qui se parent du terme « psych- » en prétendant que leur discipline est évaluable sont des escrocs sémantiques, des usurpateurs sémantiques, des loufoques, enfin.
     
    Ce qui est remarquable dans cette affaire est que des thérapies ou thérapeutes comportementales et comportementaux viennent parasiter le terme « psych- » en se drapant par exemple du titre de « psycho-thérapeute ». Il vaut mieux le dire deux fois : c'est du parasitisme, ce sont des parasites. Qu'ils se trouvent donc une autre dénomination.
     
    Quant au cas de l'autisme, à supposer même que vous ayez au moins partiellement raison, cela ne vous autorise pas la mauvaise foi, même peut-être involontaire, sur ce que je viens de vous expliquer.
     
    Pour conclure, disons que vous seriez seulement loufoque, parce que c'est inévitable, et rien d'autre.
     
    Dans ces conditions, je peux sans hésiter vous adresser ma cordialité : j'adore les loufoques.
     
    François-R. Dupond Muzart

  40. @ FRDM
    vous nous presentez ,une belle declinaison de mot utilisant le prefixe PSYCH,de maniere non exhaustive et j'en convient, mais il me semble que sans alterer votre bonne foi vous en omettez un de facon probablement refoule : celui de PSYCHORIGIDE.

  41. par ailleurs cette discussion fait decidement couler beaucoup d'encre mais je deplore le ton et les attaques personnelles sur lequel glisse le debat. Cela n'engage que moi mais Je conseille aux bloggers d'eviter de repondre aux inividus qui s'en prennent a la personne plutot qu'aux opinions.


  42. Intermède et pastiche (c.f., Malade imaginaire, Molière, scène VII)
     
     
    Le psychothérapeute, (nouvelle manière): – Les psychanalystes, ce sont tous des ignorants : c’est du cerveau que vous êtes malade.
     
    Le malade : – Du cerveau ?
     
    Le psychothérapeute : -Oui. Que sentez-vous ?
     
    Le malade : -Je sens de temps en temps des énervements.
     
    Le psychothérapeute : – Le cerveau.
     
    Le malade : -Et quelquefois, il me prend des phobies.
     
    Le psychothérapeute : -Le cerveau.
     
    Le malade : – J’ai aussi  des rancoeurs.
     
    Le psychothérapeute : – Le cerveau. Vous aimez obéir à votre patron ?
     
    Le malade :- Non, monsieur Lobotomaux.
     
    Le psychothérapeute : -Le cerveau, le cerveau, vous dis-je ! Que vous ordonne votre psychanalyste pour votre guérison ?
     
    Le malade : -Il n’ordonne rien. Il m’écoute.
     
    Le psychothérapeute : – Quoi donc ?
     
    Le malade : -Mes rêves.
     
    Le psychothérapeute : -Ignorant.
     
    Le malade : – Des lapsus.
     
    Le psychothérapeute : -Ignorant.
     
    Le malade : – Et surtout, il m’invite à la libre association d’idées, fort bien trempée.
     
    Le psychothérapeute : –Ignorantus, ignoranta, ignorantum.  Votre psychanalyste est une bête. Il faut calmer vos énervements par la stimulation des zones érogènes, vos phobies par la désensibilisation systématique. Vous avez peur des araignées, adoptez-en ! Caressez-les.  Vos rancoeurs : noyez-les dans l’abus de gentillesse.  Votre patron est votre prochain : aimez-le.  Pour les rêves, les lapsus, les actes manqués et la libre association d’idées, voilà une partie du cerveau que je me ferais enlever, si j’étais vous.
     
    Le malade : -Et pourquoi ?
     
    Le psychothérapeute : – Ne voyez-vous pas qu’elle vous rend souffrant et qu’elle empêche votre bonne adaptation ?
     
    Le malade : – J’ai besoin de mon cerveau entier. Parfois, je ris : les mots d’esprit, ça peut être drôle. Souvent je suis bien aise : il y a des rêves exquis. Et puis, être triste, m’est également une douce jouissance. Quant à l’acrimonie, elle me rend fort.
     
    Le psychothérapeute : – Croyez-moi, faites-vous ôter la partie toxique du cerveau au plus tôt, vous filerez doux. On vous verra plus agréable.
     
    Le malade : – Ce n’est pas pressé…

  43. L'intermède et pastiche est très… spirituel !
     
    Pour Monsieur Titoio, je rappelle ses termes de réponse dans son message du 8 juillet 2011 à 19h58 min, par lequel il qualifiait je ne sais plus trop qui :
    « (…) je reconnais bien la un adepte de la psy de comptoir, qui par son message rempli de dénégation n'a plus rien d'intelligent à opposer et se demande si ce n'est pas lui qui devrait se taire, pris dans le propre piège des fadaises qu 'il essaie de nous faire avaler. ».



    Comme ce n'est pas à moi que cette réponse de Monsieur Titoio était adressée, il n'est pas totalement impossible qu'elle ait été justifiée. Il s'agit simplement de rapprocher ses réponses, notamment celle ultérieure du 10 juillet 2011 à 9h23 min :
    « (…) je déplore le ton et les attaques personnelles sur lesquels glisse le débat. Cela n'engage que moi mais je conseille aux bloggers d'éviter de répondre aux individus qui s'en prennent à la personne plutôt qu'aux opinions. ».
     
    Monsieur Titoio mérite donc sur ce point lui aussi une médaille de PSYCHOLOUFOQUE.
     
    Cependant cela n'ôte rien à l'intérêt matériel de certains de ses propos, notamment lorsqu'il a précisé que le titre de psychothérapeute ne pouvait être obtenu à l'avenir que par ceux titulaires d'un master en psychologie [ou psychanalyse, a-t-il omis] ou d'un doctorat en médecine, et donc pas par “n'importe qui”.

  44. Que d'esprits goguenards sur ces forums!
    Bien peu avancent des arguments, beaucoup d'assertions pourtant chez des gens qui se veulent bardés de diplôme en "je sais tout" sur tout.
    Un excellent texte de fond d'E Jalley pour ceux qui aiment lire et creuser les idées . Savant narcissique , s'abstenir:[calameo code=00075979077f66dbc2b84 lang=fr width=240 height=147 clickto=embed clicktarget=_blank clicktourl= autoflip=0 showarrows=1 mode=mini]
    cordialement 
    j p aubel

  45. Que d'esprits goguenards sur ces forums!
    Bien peu avancent des arguments, beaucoup d'assertions pourtant chez des gens qui se veulent bardés de diplôme en "je sais tout" sur tout.
    Un excellent texte de fond d'E Jalley pour ceux qui aiment lire et creuser les idées . Savant narcissique , s'abstenir:<div style="text-align: center;"><div style="font-weight: bold;"><a href="http://www.calameo.com/books/00075979077f66dbc2b84">Empirisme</a></div><div style="padding-top: 8px;"><object id="calameo-mini-00075979077f66dbc2b84" classid="clsid:D27CDB6E-AE6D-11cf-96B8-444553540000" width="240" height="147"><param name="movie" value="http://v.calameo.com/2.1/cmini.swf?bkcode=00075979077f66dbc2b84&amp;langid=fr&amp;clickTo=embed&amp;clickTarget=_blank&amp;autoFlip=0&amp;showArrows=1&amp;page=1&quot; /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><param name="swfversion" value="9.0.45.0" /><!–[if !IE]>–><object id="calameo-mini-inner-00075979077f66dbc2b84" type="application/x-shockwave-flash" data="http://v.calameo.com/2.1/cmini.swf?bkcode=00075979077f66dbc2b84&amp;langid=fr&amp;clickTo=embed&amp;clickTarget=_blank&amp;autoFlip=0&amp;showArrows=1&amp;page=1&quot; width="240" height="147"><!–<![endif]–><param name="quality" value="high" /><param name="wmode" value="transparent" /><param name="swfversion" value="9.0.45.0" /><param name="allowscriptaccess" value="always" /><param name="allowfullscreen" value="true" /><script type="text/javascript" src="http://s1.calameoassets.com/calameo-v4/widgets/loader/cloader.js"></script>&lt;!–[if !IE]>–></object><!–<![endif]–></object></div><div style="font-size: 11px;"><a href="http://www.calameo.com/upload/">Publiez sur Calam&eacute;o</a> ou <a href="http://www.calameo.com/browse/">explorez</a&gt; la biblioth&egrave;que.</div></div>
    cordialement 
    j p aubel

  46. Où que vous soyez (fb, collectif des 39, forum du manifeste des psychologues,oedipe….) pour tenter de débattre, un frdm surgit et le forum est rempli de loufoques, d'incompétents, comportementalistes, moralistes… obligés d'étre éblouis par le superégo juriste, psy, phi, expert en jeaistout.
    c'est un style et il est signé frdm.
    continuons à échanger entre loufoques….pour qu'il puisse se nourrir.
    cordialement
    jpa

  47. Encore un persécuté… blague à part, voici ce qui arrive quand on ne soutient pas les interventions de M. Machin, qui se prétend psychologue… et en effet tout le monde aura reconnu là un psychologue qui respecte le “code de déontologie” des psychologues dans ses interventions… où tout finit par la plainte de l'« irrespect »… en fait, nous avons affaire simplement à un gros complexé de la culture générale, dont les projections systématiques de diagnostics sont en tant que telles tout sauf… loufoques !

  48. Et voilà… selon M. Machin, les personnes ont une “place” qu'il détermine, et qui naturellement doit tourner autour de son titre de psychologue… un psychologue drogué à l'amour de transfert, et qui ne comprend pas de ne pas le retrouver sur les forums ! Il est en manque, aidez-le !

  49. j'adore vos bons mots.
    je ne vous connais pas , mais vous devez être drôle frdm
    au fait j'ai un nom , je ne suis pas anonyme.

  50. je crois que la messe est dite,le debat qui nous divisait jusque lors semble clos au vu des derniers commentaires .
    mais par souci de mon prochain ,je conseille a l'un parmi nous (il se reconnaitra compte tenu de la claivroyance de sa psyche et de son erudition en la matiere) de prendre immediatement rendez vous aupres de son endocrinologue afin de determine son taux de testosterone qui me semble anormalement elevé.

  51. C'est affligeant de voir un forum partir en vrille comme ça.
    Apparemment, les notions de patient et de coût pour la société n'ont aucune importance par rapport aux querelles de chapelles et d'égos.
    Lorenzino
     

  52. @ Lorenzino
     
    Au contraire, le cours de forum n'est pas affligeant, il est révélateur de la nature du sujet, et c'est une très bonne chose que ce soit ainsi.

    Et encore une fois, vous parlez à tort et à travers. Les notions de patients et de coût pour la société nécessitent par exemple que plutôt que de coûter 100 ou 120 euros par mois en médicaments (par exemple les “antipsychotiques” de dernière génération), plus la consultation mensuelle de prescription, des patients soient stabilisés par une visite par semaine chez le psychiatre, et s'il faut à vie, sans médicament aux effets secondaires et complications redoutables et parfois désastreux. La Sécurité sociale y trouve son compte, largement, et donc ne conteste jamais ces consultations au long cours (sans parler des énormes économies d'hospitalisations récurrentes qu'elles permettent souvent d'éviter).
     
    La prétention à “guérir” ce et ceux qui ne peut être que stabilisés vous aveugle, comme par ailleurs tous les technocrates.
     
    Ce sont votre chapelle et votre ego qui sont en cause. Vous êtes venu ici en déclenchant les querelles qui vous appelez maintenant “de chapelle”. Et maintenant vous voudriez vous en laver les mains. Fi donc…

  53. Je pense que ce qui nous lie tous c'est bien la conscience d'un dysfonctionnement monstrueux quand à la prise en charge d'êtres humains et que à notre humble échelle nous nous retrouvons pieds et poings liés…la prétendue animosité ou agressivité dont nous pouvons faire  preuve n'est que le résultat de notre impuissance face à l'inacceptable et l'intolérable…

  54. pour répondre à Christel, je ne pense pas que les HP soient des zones de non droit, mais bien plus que celà; en fait ils deviennent de plus en plus des lieux de "droits" de la société, pour la société; des lieux où l'on isole des "fous furieux" qui pourraient faire mal. Dans "mon" établissement de soins "psys", il a été installé des barrières, des agents de sécurité, des caméras aux points d'accés, des grilles d'enceinte pour "bien" délimiter le dedans du dehors…. et j'en passe encore. Et pendant ce temps, plus d'argent pour le recrutement de soignants, quelque soit sa formation; ou des recrutements en CDD de 3,4,6 mois…
    Protégeons la société!!!!!!!!
    Les patients et les soignants n'ont plus le temps de prendre le temps d'une rencontre….

  55. Justement ce que je voulais malgré tout signifier c'est que le temps de cette rencontre est aussi conditionnée par les acteurs de cette rencontre…une variable qui conditionne aussi la qualité de celle-ci…mais je partage votre avis concernant la mise à disposition des moyens qui devrait ce concentrer essentiellement sur l'humain…
    Ceci dit j'ai écouter un reportage sur France Culture qui fait état de la résistance en psychiatrie et lorsque vous entendez un psychiatre qui s'interroge sur l'intérêt de donner une quantité manifestement effroyable de médicaments  à un patient, on peut légitimement se poser la question que ce soin contraint dépend du thérapeute , selon que vous rencontrez telle ou telle personne vous serez soigné de telle ou telle façon…

  56. Ce lien : http://psycote.blog.lemonde.fr/2011/07/16/en-guise-de-coup-de-grace-ou-lart-et-la-maniere-dachever-les-psychologues/#comment-605
    A l'attention particulière mais non exclusive de titoio, dans l'espoir qu'il puisse pondérer l'optimisme pour la profession de psychologue que révèlent ses quelques lignes :
    "pour ce qui est des psychologues rien ne les obligent a suivre telle ou telle ecole de pensee pour propser la therapie auxquels ils sont sensibles.si ils ont le titre de universitaire de psychologie, ils sont libres d'exercer comme ils l'entendent…..
    tres chers psychologues vous ne risquez ,votre titre est farouchement protege et a mon avis sur une enseigne ca claque quand meme mieux,n'est ce pas?"…."je trouve qu'avant de pouvoir inquietés nos eminents psychologues dans leur pratique,elle vise avant tout a proteger la grande majorite de nos concitoyens; N'en deplaise a une petite corporation poujadiste qui veut pas preter son doudou transitionnel."

    Vous vous trompez Titoio, précisément il eu mieux valu pour "la grande majorité de nos concitoyens" que les psychologues aient un tout petit peu ce qu'on appelle "l'esprit de corps" !

  57. Soit, vous n'êtes donc pas là pour prendre du recul et élargir votre point de vue.
    Vous critiquez le ton des échanges mais lorsqu'on vous propose des arguments, vous bottez en touche. Faites comme vous l'entendez !
    Pour ma part, je suis parfaitement en accord avec les 4 commentaires qui ont été fait sur le lien que vous donnez, à l'"article" de P.Grosbois, article qui n'apporte rien à la défense du statut professionnel nécessaire pour exercer en responsabilité auprès de nos concitoyens vulnérables, au contraire !

  58. ni recul, ni zoom, ni plan large;
    Peut etre oserais-je  vainement semblerait  t'il   (m')  offrir une vue globale ,certes ponctuee par quelques prises de position, j'en conviens. Mais  dans ce debat je me positionne comme un citoyen avant tout , loin de tout interet partisan .
    le lien que je proposais a la lecture veut juste temoigner  , d'autres point de vue au sein de la profession qu'il ne faut pas feindre d'ignorer ,notament quand il suscite de telles reactions opposees sur lequel vous vous reposez afin d'alimenter votre opinion.

  59. "sur lequel vous vous reposez afin d'alimenter votre opinion"
    Et vous savez de quoi vous parlez ! "Revendication phallique" " doudou transitionnel" c'est le même verbiage pseudo psychanalytique appliqué à un groupe professionnel, pour lesquels vous n'êtes ni vous Titoio, ni P.Grosbois en position de psy, c'est du même tonneau, du mépris pour ce qu'Yves Clot appelle le métier.
    Avant de vous prétendre "citoyen avant tout, loin de tout intérêt partisan", monsieur, il eut fallu que vous commenciez au moins à lire l'information que je vous ai envoyé, tant que vous n'en direz rien, je ne vous considérerais plus comme un interlocuteur, mais comme un troll.

  60. a vrai dire vos histoires de sous groupe 1 ,2 et 3, de cadre de sante ,de position hierarchique etc etc etc …. je m'en bats le troll et si vous m'avez bien schtroumphé je  vais reprendre une lecture autrement plus absurde mais nettement plus agreable que le verbiage insipide que vous m'avez donne a lire." En attendant godot"

  61. La réalité des pages jaunes se manifeste, par un courrier récemment reçu  :
    à défaut d'information de votre part vous serez inscrit dans la rubrique "psychologue pratiquant des psychothérapies",
    si l'on veut apparaitre dans la rubrique "psychothérapeutes", il faut montrer patte blanche tamponnée ARS.
    Subtilité de la formule et de la langue, comment ne pas y avoir pensé plus tôt : …………
    "psychologue partiquant des psychothérapies" ……………..
    Lard du con promis.

  62. Ah vla aut'chose !
    Et pagesjaunes envoie ce genre de courrier à qui, aux psychothérapeutes ou aux psychologues ? gnarf, gnarf …..

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