Archives de catégorie : agenda

Les journées de l’AMPI 2017

À noter et partager les prochaines journées de l’AMPI
à Marseille le jeudi 12 et vendredi 13 octobre 2017

Psychopathologie des soins quotidiens,

une boussole pour soignant désorienté

cliquez sur l’image pour l’agrandir

Mise en page 1 AMPI 2017

 

PSYCHOPATHOLOGIE DES SOINS QUOTIDIENS

UNE BOUSSOLE POUR SOIGNANT DESORIENTE

Le partage de la vie quotidienne avec les personnes psychotiques est l’occasion de nombreuses interrogations, que ce soit en institutions sanitaires, médico-sociales, en prison, dans la rue …

Le quotidien est fait de situations où la banalité apparente est le support de questions existentielles auxquelles il est bien difficile de répondre dans l’instant, l’octroi d’une cigarette revêtant la même importance qu’une réponse sur le devenir après la mort ou la réalité d’un complot persécuteur.

L’interlocuteur désemparé va alors se réfugier derrière son statut, le règlement intérieur, tout protocole bienvenu, la loi … pour ne pas « répondre », évitant ainsi la difficulté, mais aussi une possibilité de rencontre, se privant d’une occasion de transfert.

Transformer cette vie quotidienne en outil de soin est bien plus constructif et dynamisant.

La vie quotidienne comme source inépuisable de messages adressés, comme possible lieu de rencontre, comme chemin vers l’autre, comme facteur de changement.

Cet engagement dans l’aventure relationnelle s’appuiera sur un collectif à construire, une formation initiale et continue centrée sur la psychopathologie, les sciences humaines, sur une analyse permanente du dispositif institué et des processus instituants  et créatifs … outils travaillés par le mouvement de psychothérapie institutionnelle.

Cette lecture psychopathologique du soin quotidien pourra ainsi constituer une boussole, un repère pour toute personne ayant une fonction soignante.

Venez participer à la construction de cette boussole lors des journées de l’AMPI, mais attention c’est un objet rare : Ne la perdez pas !

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SEMAINE DE LA FOLIE ORDINAIRE 2017

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SEMAINE DE LA FOLIE ORDINAIRE 2017

Les patients et les soignants, acteurs des clubs thérapeutiques du secteur de psychiatrie rémois 51ZR4, le groupe d’entraide mutuelle La Locomotive et l’association HumaPsy, réunis sous le nom du Collectif Artaud, oeuvrent depuis 2011 à construire une semaine alternative aux Semaines d’Informations de la Santé Mentale.

Les événements de la Semaine De La Folie Ordinaire se veulent le reflet de la créativité qui nous anime et du « vivre ensemble » que nous soutenons.

Pour la 7ème année consécutive et en lien direct avec le thème national « Santé Mentale et travail », le collectif s’est de nouveau mis au travail et vous invite à participer à :

Une authentique exposition du 11 au 31 Mars

Maison de la vie associative

122 bis, rue du Barbâtre à Reims Continuer la lecture de SEMAINE DE LA FOLIE ORDINAIRE 2017

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Les 39 à Jazz in Marciac le 4 août 2016

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Quelle Hospitalité pour la folie ? Collectif des 39

Avec La Ligue de l’Enseignement du Gers

Jeudi 4 août 2016 à 14h30.

Projection – Débat autour du film de Cécile Philippin

VIVRE EN VILLE

« Comment se loger, travailler, se soigner, s’épanouir, lorsque l’on vit en ville avec une souffrance psychique ? A l’écoute des témoignages singuliers d’une quinzaine de personnes soignées en psychiatrie, le film « Vivre en ville » dessine un état des lieux intime et concret du soin hors de l’hôpital et des enjeux du vivre ensemble. »

Le débat sera animé par Catherine Garlin, psychiatre, membre de l’association « Vivre en ville », Patrick Estrade, infirmier de secteur, membre des PsyCauses, et Paul Machto, psychiatre, du Collectif des 39 « Quelle hospitalité pour la folie ? ». Continuer la lecture de Les 39 à Jazz in Marciac le 4 août 2016

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Rencontre: « Liberté de mouvement et pratiques de contention »

L’ARASM Croix Marine Languedoc Roussillon,
la Ligue des droits de l’homme
et le laboratoire d’idées Montpellier 2020
organisent une rencontre avec Madame Adeline HAZAN,
contrôleure générale des lieux de privation de liberté

le Vendredi 17 juin 2016 de 17 h à 20 h
salle PAGEZY (ancienne mairie au Polygone)
à MONTPELLIER

« Liberté de mouvement et pratiques de contention »

« Le degré de civilisation d’une société se mesure à la manière dont elle traite ses fous et ses marginaux » Lucien Bonnafé.

La question de la contention se pose de façon aiguë en psychiatrie : des atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées dans un établissement rhodanien ont été ainsi constatées et dénoncées en mars dernier par la Contrôleure générale des lieux de privation de liberté. Leur encadrement juridique reste flou puisque les pratiques de contention peuvent échapper aux divers contrôles d’experts régionaux ou nationaux comme l’a révélé cette enquête.
Ce glissement vers la contention physique des personnes n’est pas l’apanage de la seule psychiatrie. Nombre de professionnels ou d’usagers le constatent dans les établissements sociaux ou médico-sociaux, dans les EPADH notamment.
Au-delà même de ces seuls cercles, de nombreux citoyens s’inquiètent des dérives de l’ensemble de nos sociétés où, au nom de la sécurité et de la transparence, les procédures de contrôle des vies privées et de surveillance des déplacements se multiplient souvent avec l’assentiment passif, voire actif, de la population. Les réactions aux conséquences des déclarations de l’état d’urgence en France suite aux attentats de 2015 en constituent un exemple récent.
Dans la rencontre que nous organisons nous proposons d’échanger et de réfléchir à ces questions avec Adeline HAZAN, contrôleure générale des lieux de privation de liberté. Un psychiatre et un juriste nous aideront à éclairer ce débat.

Programme : Continuer la lecture de Rencontre: « Liberté de mouvement et pratiques de contention »

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l’Association Culturelle de la Clinique de la Borde et les CEMEA

 

Le Collectif Accueil de la dissociation schizophrénique et processus psychothérapique.

Renseignements et inscriptions au stage du 9 au 13 mai 2016

http://associationculturelledelaborde.org/stage-fpc-du-9-au-13-mai-2016/

Le Collectif… difficile de le définir. Il y a toute une année des séminaires de Jean Oury à Ste Anne. En résumé, il dit que le Collectif est une « machine abstraite ». Ce n’est pas la collectivité, ce n’est pas le personnel, ni les patients. Ce n’est pas un groupe, même si tous ces facteurs participent à cette machine abstraite. Une institution doit toujours être en mouvement, c’est ainsi que l’on peut définir la « machine abstraite » qui est partout, mais insaisissable. Le Collectif ne s’attrape pas comme un objet. Avec le « progrès » de doctrines comme le cognitivisme et le comportementalisme, tout se fige.

Il faut d’abord soigner l’hôpital disent F. Tosquelles et J. Oury. C’est-à-dire mettre en question la hiérarchie statutaire, faire ce que ces psychiatres ont mis en parole et en acte. C’est ce que J. Oury appelait « l’asepsie ». « On ne fait pas une opération chirurgicale sur un tas de fumier », et sans cette asepsie, la « machine abstraite » ne pourrait pas fonctionner. Continuer la lecture de l’Association Culturelle de la Clinique de la Borde et les CEMEA

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> PROGRAMME LA CRIEE: Le Collectif à venir

PROGRAMME LA CRIEE

Année 2015 – 2016 

et annonce des XVèmes Rencontres de la CRIEE

les 10 et 11 juin 2016

Le Collectif à venir

 Nous poursuivrons, sur les traces des années précédentes, les échanges sur les enjeux des pratiques de la Folie qui se posent aujourd’hui dans un contexte culturel et politique inédit. Le «moment St Albanais » avait suscité l’émergence de la Psychothérapie Institutionnelle et du désaliénisme, s’appuyant sur quelques psychiatres d’avant- garde. Une période où la promotion de la politique de secteur l’essor de la psychanalyse donnaient l’impression d’une ouverture de la Culture à l’inconscient freudien, mais aussi à une psychiatrie luttant contre sa fondation ségrégative œuvrant à des « alternatives à l’Asile ». De multiples tentatives ont ainsi vu le jour théorisant leur expérience avec des idéaux humanistes, marxisants, libertaires qui n’avaient pas forcément de grande cohérence conceptuelle, qui traduisait l’effervescence du « moment 68 » et de ses suites. Les années 80 auront été marquées par la reconnaissance légale du secteur, pour très vite aboutir, dans un mouvement de retournement pernicieux, à l’idée d’une évaluation généralisée des pratiques, afin de les rendre mesurables et « normalisées ». La Criée a été fondée en 1986 contre ce projet désastreux qui prétendait maîtriser l’inestimable du désir humain, mais aussi pour continuer à promouvoir les praxis se réclamant d’une double articulation entre le Politique et la Psychanalyse. Nous nous sommes ainsi réinscrits au cœur même de la transmission de la Psychothérapie Institutionnelle, tout en soutenant avec constance la nécessité de réinventer une conceptualisation qui s’était forgée dans une toute autre époque. Chacune de nos rencontres s’est effectuée avec ce souci d’un ancrage dans les pratiques, et d’échanges transdisciplinaires entre des approches qui relevaient le défi de la « double aliénation ». Jean Oury aura été à nos côtés, nous apportant une pensée toujours en mouvement, nourrissant nos échanges. Sa mort à la veille de nos dernières rencontres nous place devant des responsabilités accrues : il s’agit de tenir le cap des « praxis instituantes » (cf P.Dardot et C. Laval, « Commun ») ; autrement dit de relancer sans cesse la création de lieux d’accueil et de soins qui s’appuient sur la créativité et la parole mise en acte de ceux qui s’y tiennent : patients, soignants, mais aussi familles et personnes concernées … Cela suppose une résistance opiniâtre contre les folies évaluatrices et les volontés de mise au pas par la HAS, qui s’institue aujourd’hui en « police de la pensée » du soin et des pratiques. Ce qui affecte notre praxis se trouve comme toujours pris dans l’aliénation sociopolitique de notre époque marquée par l’ultralibéralisme, et par la montée inquiétante du racisme et des processus ségrégatifs.

Repenser donc le Collectif à venir en s’appuyant sur les théorisations de ceux qui nous ont précédés, et en particulier Jean Oury, et nous confronter aux difficultés de la pratique actuelle, devrait nous mobiliser lors de ces Rencontres ouvertes aux échanges, aux rassemblements indispensables.

Patrick Chemla

Conférences – débats

Samedi 19 septembre 2015

De 14h00 à 17h00 à la Médiathèque

Elisabeth ROUDINESCO

historienne, Directrice de recherches à l’Université de Paris VII, chargée d’un séminaire d’histoire de la psychanalyse à l’ENS

Présentera son livre

Sigmund Freud, en son temps et dans le nôtre

éditions Brochet

Jeudi 15 octobre 2015

A 21h00 au centre Artaud

Jean COOREN

Psychiatre et Psychanalyste

viendra présenter son livre

« Autre pourrait être le monde »

Psychanalyse et Démocratie

Edition Hermann

Jeudi 26 novembre 2015

A 21h00 au centre Artaud

Philippe REFABERT

Psychiatre et Psychanalyste

« Déjouer le présent, donner lieu, donner le temps».

Jeudi 28 janvier 2016
A 21 h00 au Centre Artaud

Heitor de Macedo

Psychanalyste

viendra présenter son livre

« Clinique de Dostoïevski ou les enseignements de la folie »

Edition : Etude

Jeudi 25 février 2016

A 21h00 au centre Artaud

 Anna ANGELOPOULOS

Psychanalyste et spécialiste du conte

PAS DE CONFERENCE EN MARS EN RAISON DE LA SEMAINE DE LA FOLIE ORDINAIRE 

Jeudi 28 avril 2016

à 21h00 au centre Artaud

Claude SPIELMANN

Psychanalyste

Jeudi 26 Mai 2016

à 21h00 au centre Artaud

 Françoise DAVOINE

Psychanalyste

 

Séminaires en 2015 :

lundi 9 Novembre 2015 

Séminaires 2016 :

lundi 11 Janvier 2015

à 21h00 au centre Artaud

François LEVY

Psychanalyste et Membre de la société de Psychanalyse Freudienne

et une discussion avec Annie TOPALOV 

lundi 7 mars, lundi 18 avril, lundi 9 mai. (pas de séminaire en février)

Ces séminaires s’inscrivent dans les enseignements du Cercle Freudien.

 

XVèmes Rencontres de la CRIEE

vendredi 10 et samedi 11 juin 2016 à Reims

Renseignements et inscriptions :

Patrick Chemla et Gérard Rodriguez

Centre de Jour Antonin Artaud

40 rue Talleyrand – 51100 REIMS

03 26 40 01 23

g.rodriguez@epsdm-marne.fr

N° d’existence Formation Continue : 21510164151

N° SIRET: 442 941 365 00029 – Code NAF : 9499Z

 

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> Conférence internationale sur la convention CRDPH de l’ONU.

Garantir la capacité civile et politique des personnes en situation de vulnérabilité Les répercussions de l’article 12 de la CDPH

Appel à participation La Convention relative aux droits des personnes handicapées (CDPH/CRPD) est méconnue en France alors que ses implications sont nombreuses. Son article 12, qui traite de la capacité juridique, propose un changement de regard et de règles juridiques sur les personnes en situation de vulnérabilité. Il fait des « choix et désirs de la personne », plus que de « ses intérêts » ou de « ses besoins » le fondement juridique d’un ensemble de décisions ou actions (soins, travail, vie affective, gestion des biens, déplacements, alimentation, hygiène, participation à la vie sociale…). Il préconise de généraliser les systèmes de « prise de décision assistée », afin d’éviter de décider à la place d’autrui et d’user de la contrainte. Ces changements, qui s’inscrivent dans ce qu’on pourrait appeler « le tournant juridique » de l’intervention auprès d’autrui, ont des implications théoriques et pratiques, qui ont généré de nombreux débats dans les instances internationales.

Afin de contribuer à ces débats dans le cadre français, le Collectif Contrast, composé de chercheurs en sciences humaines et sociales, souhaite lancer une démarche collaborative avec les personnes concernées. Cette démarche est complémentaire des travaux de recherche réalisés par le Collectif. Elle alimentera une réflexion collective sur les répercussions de la Convention, sur les difficultés de mise en application de l’article 12, sur son importance symbolique et surtout sur les enjeux et difficultés de sa mise en application.

Une première étape de cette réflexion collective aura lieu lors d’une conférence internationale, les 28, 29 et 30 octobre 2015 à Paris, qui réunira des chercheurs académiques (sociologues, juristes, des philosophes), des professionnels de terrains, des usagers et représentants d’usagers, et des membres de la société civile. Le processus collaboratif se poursuivra dans le courant de l’année 2016. Cette démarche collaborative est soutenue à la fois par des instances officielles de suivi de la Convention et par un comité de pilotage regroupant organismes institutionnels et référents scientifiques qui en oriente la gouvernance et en assure la diffusion pour plus d’informations, voir ICI.

Les axes de questionnement de la démarche collaborative

1-­‐ L’introduction de la Convention et de son article 12 dans le contexte institutionnel et social français Les modalités de diffusion et de mise en oeuvre de la Convention dans les institutions et la société civile en France concernent particulièrement les acteurs institutionnels et gestionnaires de services et établissements. De nouveaux outils juridiques ou administratifs existent en France afin de mieux prendre en compte l’avis des personnes (mandat de protection future, projet de vie, Masp, DIPM, directives anticipées). Sont-­‐ils utilisés et de quelle manière ? Les acteurs internes aux établissements les trouvent-­‐ils adaptés ? Cette convention apporte-­‐t-­‐elle des éléments nouveaux par rapport au cadre juridique existant et le droit français doit-­‐il être modifié pour répondre à ses exigences? La place des juges judiciaires dans la protection des personnes est-­‐elle adaptée ? Quels moyens sont mis en oeuvre pour faire connaître le droit international concernant les personnes en situation de vulnérabilité aux acteurs de terrain (médecins, travailleurs sociaux, MJPM, proches…) et aux personnes concernées ?

Quels outils d’action publique, de gestion (recommandations, 2 certifications) ou de formation sont mobilisés ? Comment les règles formalisées par écrit circulent-­‐ elles entre les pays et au sein des espaces professionnels ? Quelle est leur influence, coercitive ou d’incitation, sur les pratiques ? 2-­‐ Outils juridiques et dilemmes moraux dans les pratiques de soin et d’accompagnement La mise en oeuvre des principes affirmés par la convention et son article 12 pose des difficultés aux protagonistes du soin et de l’accompagnement.

Comment rendre possible et recueillir le choix de la personne, quand son expression est indistincte ou son ambivalence insoluble ? Comment équilibrer inquiétude morale et principe d’autonomie de la personne quand les conséquences de ses choix semblent comporter des risques d’après les professionnels ? Que faire des savoirs et recommandations cliniques ou scientifiques qui veulent objectiver l’intérêt de la personne ? Ces questions se posent dans des contextes très variés : proposition et refus de soin, décisions de maintien en institution ou de retour à domicile, pratique d’alimentation, de médication, signalements de maltraitance… Dans quelle mesure l’accès des personnes à leurs droits varie-­‐t-­‐il en fonction de ces contextes et outils spécifiques ?

3-­‐ Le repérage des capacités et des situations de vulnérabilité Les différents protagonistes du soin et de l’intervention auprès d’autrui (médecins, soignants, travailleurs sociaux, proches) ou de défense des droits (juges, notaires, avocats) sont amenés à repérer des besoins d’intervention. Comment les capacités fonctionnelles et/ou décisionnelles des personnes en situation de vulnérabilité sont-­‐elles disqualifiées par autrui dans des situations sociales ordinaires. Est-­‐ce au motif de la protection des personnes ou de la protection des tiers contre les risques ? Comment sont évaluées certaines compétences pratiques, telles que les capacités à s’alimenter et à décider de son alimentation, à assurer son hygiène, à suivre un traitement médicamenteux, à se déplacer librement ou autres ? Dans quelle mesure les différentes formes de vulnérabilités situationnelles (sociales, environnementales, linguistiques…) peuvent-­‐elles être prises en compte en vue d’offrir un soutien aux personnes ? Quand est-­‐on amené à utiliser des outils spécifiques (grilles, échelles) pour évaluer les besoins d’intervention ? Qui sont amenés à les utiliser ? Les formes de participation Si ces questionnements vous intéressent, différentes formes de participation à cette démarche collaborative sont pour le moment proposées : -­‐ Assister à tout ou partie de la conférence des 28, 29, 30 octobre -­‐ Proposer une communication (avant le 4 septembre 2015) à la conférence, à partir des situations concrètes rencontrées dans vos pratiques quotidiennes (un appel à communication détaillé est également à disposition sur le site) ; -­‐ Proposer une contribution écrite sur votre réception de la convention et de l’article 12 Les inscriptions, contributions écrites ou proposition de communication sont à envoyer à l’adresse email suivante : conferencecapacite@gmail.com

Plus d’information sur le site de la conférence : ICI 

L’équipe d’organisation : Jean-­‐Philippe Cobbaut (philosophe) ; Benoît Eyraud (sociologue) ; Julie Minoc (sociologue) ; Delphine Moreau (sociologue) ; Anne Saris (juriste) ; Livia Velpry (sociologue)

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> 14èmes journées de Printemps: « Et si nous racontions nos mythes ? »

« Et si nous racontions nos mythes ? »

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Le mythe est récit, aux confins de nos origines, inscrit dans l’Histoire et la modelant du même trait. Ecrit, chanté, sculpté, joué, mis en musique, toujours interprété, il invente la vérité sans prétendre la dire. La fiction, la croyance, le roman familial ne tiennent-ils pas de la construction voire du malentendu qui fonde le sujet dans son rapport au monde ? Le mythe est-il un opérateur psychique ? Est-il confisqué par la modernité ? Peut-il consister en un outil statistique ? Du « divin marché » au culte de la personnalité, de l’individualisme à l’auto-entreprise de soi-même, n’y a-t-il pas émergence de nouveaux mythes ? Socle, cadre, origine, nos pratiques ne répondent-elles pas à des exigences mythiques ? Savent-elles s’y insérer et faire ce pas de côté qui permette de le réinventer ? Et si nous racontions nos mythes?

Vendredi 22 Mai 14h00 : Accueil-café

14h30 : Lionel RAUFAST et Marie EICHELLBRENNER du Collectif PANDORA, Création de Performance – Poésie sonore « Contre (Winnicott) » Pause

16h00 : Jean-Daniel CAUSSE : Psychanalyste, Professeur des Universités au département de Psychanalyse Montpellier 3 « Quelle est la vérité du mythe ? »

17h00 : Véronique ALBEROLA : Directrice St Martin de Vignogoul « L’impression d’un mythe »

17h45 : Philippe ANDRE : Psychiatre St Martin de Vignogoul « Entre Apollon et Dionysos »

19h00 : Apéritif Dînatoire

Samedi 23 Mai 08h30 : Accueil-café

09h00 : Joseph MORNET : Psychologue, Secrétaire national de la FASM Croix Marine « La Psychothérapie Institutionnelle : un mythe à l’épreuve du temps »

09h30 : Philippe BICHON : Psychiatre Clinique de Laborde « Le mythe labordien » Pause

11h00 : Roger BRUNO : Philosophe, Membre de l’Association Henri Maldiney « Des fondements du mythe »

12h00 : Richard PETIT : Photographe et Enseignant « Les chevaux du vent : l’élaboration d’un projet artistique »

13h00 : Déjeuner pris sur place

15h00 : Mohamed BELHADJ : Psychologue clinicien au CESAM Migration santé Languedoc, CMPP Marcel Foucault « Figures du père maghrébin : de la tradition à la modernité » Pause

16h15 : Table ronde animée par Patrice CHARBIT Psychiatre St Martin de Vignogoul Autour des équipes du Transfo (CATTP Uzès), de la Clinique St Paul (St Rémy de Provence), et du Centre St Martin de Vignogoul s’organise un collectif d’Institutions qui se soucient du soin. « Naissance d’un mythe ? »

ISADORA Association de recherche et de formation sur la psychose

14èmes journées de Printemps Vendredi 22 et Samedi 23 Mai 2015 Au Centre Psychothérapique Saint Martin de Vignogoul

34570 PIGNAN

Pour tous renseignements : S’adresser à Michèle BLANC Secrétaire du Colloque Centre Psychothérapique St Martin de Vignogoul – 34570 PIGNAN Tel : 04 67 07 86 86 / Fax : 04 67 07 86 99 asso.isadora@gmail.com / secretariat.vignogoul@wanadoo.fr

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> La grande Braderie du social

A la suite de la journée du 22 novembre à Paris et à la rencontre au ministère du 12 décembre derniers, la mobilisation se poursuit. Notre prochaine étape est un débat de Lille, bientôt suivi par Orléans, Nantes, Toulouse, Marseille, Paris, etc …

La projet de refonte des métiers s’accélère : voilà un extrait de l’article des ASH du 24 mars 2015 : »Etats généraux du travail social » : le détail de la mission confiée à Brigitte Bourguignon »
« Brigitte Bourguignon devra aussi proposer les grandes lignes d’une refonte du travail social, en précisant son rôle dans la société et en identifiant les évolutions souhaitables avec ce qui fait consensus et ce qui fait débat. La lettre de mission précise par ailleurs que « les éventuelles perspectives d’évolution des conditions d’emploi [doivent] être renvoyés aux discussions avec la ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique ». Les conclusions de la députée sont attendues pour juin 2015. »Debout pour nos métiers mail A42Debout pour nos métiers mail A4

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> La pratique de la psychologie en institution et en privé et la question du politique.

 

Forum: La pratique de la psychologie en institution et en privé et la question du politique.

23 Avril 2015

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Université de Nîmes

Site Hoche, salle 202
1 place du Président Doumergue, 30000 Nîmes

Le politique pose la question du « comment vivre ensemble ? » Or, le paysage social dans lequel le psychologue clinicien évolue est fortement influencé par les exigences normatives de la société dans laquelle il exerce. Du fait de la globalisation il est aussi influencé par les bouleversements liés à des rapports de force et des choix idéologiques dont certains sont redoutables. Aussi l’imposition d’une efficacité opératoire de la fonction de psychologue clinicien dans une logique réadaptative, masque-t-elle petit à petit la richesse de nos singularités.
Nous souhaitons mettre en travail la question du positionnement du psychologue clinicien : n’a-t-il pas à interroger sans cesse le rapport à la norme, le sien et celui dans lequel sont situées les personnes qu’il est amené à écouter et avec lesquelles s’engage un travail de soin ? L’éthique de sa fonction n’implique t-elle pas de respecter la demande qui lui est faite par les personnes en souffrance, prises elles-mêmes dans les difficultés sociétales et intrapsychiques ?
Ainsi deux positions s’affrontent voire s’opposent pour chaque professionnel : celui du service rendu à l’ordre social avec la normalisation de la souffrance, voire le déni de ses fondements psychiques, et celui du service rendu à l’émancipation du désir du sujet, avec la signification de la souffrance et la place du sujet dans le champs social toujours interrogée. Mais qu’en est-il du désir de chacun de nous, futur professionnel ? Il nous appartient d’interroger ces interactions.
C’est pourquoi nous avons souhaité inviter des praticiens qui témoigneront de leurs positionnements cliniques et de leurs réflexions dans le contexte qui est le leur, et qui participeront au débat.

Forum initié par Amélie Minier ( L3) et Julie Galinet ( L2) étudiantes en psychologie clinique à l’Université de Nîmes Sous la responsabilité de Christian Guérin, enseignant de psychologie clinique, psychopathologie et psychanalyse.

Intervenants:

BOKOBZA Hervé, psychiatre et psychanalyste, ancien directeur du Centre Psychothérapique de Saint-Martin de Vignogoul (34).
COUPECHOUX Patrick, journaliste spécialisé en psychiatrie, collaborateur du Monde Diplomatique, écrivain, auteur de Un monde de fous – préfacé par Jean Oury, « Un Homme comme vous » aux éditions Seuil.
MORNET Joseph, psychologue, secrétaire national de le FASM Croix Marine et président de l’ARASM Languedoc Roussillon.
SAUVETRE Audrey, psychologue clinicienne, CH Montperrin et Edouard Toulouse, Doctorante du Laboratoire de Psychopathologie Clinique Langage et Subjectivité, AMU. Chargée de TD à l’université d’Aix.

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Hommage à Jean OURY le Jeudi 5 mars 2015 de 9h30 à 17h

Journée d’hommage à Jean Oury, médecin Directeur de la clinique  de La Borde à Cour-Cheverny depuis 60 ans, disparu au printemps dernier. Hommage rendu par les professionnels de notre Etablissement et organisé par l’Association Scientifique et Culturelle de Maison Blanche.   En espérant faire en sorte que cet hommage soit une ouverture, une occasion de transmission de tout ce que Jean Oury nous a apporté et enseigné.  Que de notions à la fois très simples, et très conceptualisées avez-vous développées.

AMBIANCE, ACCUEIL, DÉCISION, HUMOUR, TRAVAIL, SOIN, on pourrait faire un abécédaire. Une grande connaissance de la phénoménologie, une grande approche de la clinique , un sens de l’accueil et de l’écoute , un grand humanisme.

Nous étions nombreux à Blois pour vous rendre hommage.
Nous souhaitons encore être plus nombreux pour continuer cet hommage et ce chemin.
Dr Georges Archambault  Vice-président de l’Association Scientifique et Culturelle de Maison Blanche
Centre hospitalier Sainte-Anne
Amphithéâtre Raymond Garcin
1, rue Cabanis 75014 Paris
Inscription auprès de la formation continue : Tél. : 01 49 44 40 36
E-mail : formcont@ch-maison-blanche.fr
Contact : catherine.rifault@ch-maison-blanche.fr

programme ASCMB 5 mars 2015

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CLASSER ET EXCLURE ? Vendredi 9 janvier 2015 Mairie de Magrin (81) 20 heures par Les Psy-causent

Le DSM est-il toujours dans l’air du temps ? Ne commence t-il pas à être remis en question ? Est-il possible alors de réfléchir et de passer à une psychiatrie débarrassée du DSM ?

Cette classification des maladies mentales a été conçue à l’origine selon des critères statistiques pour la recherche et l’épidémiologie. Un tournant radical est intervenu dés la version 3 qui évacuait l’approche

dynamique de la psychopathologie et toute référence à la psychanalyse. Fin de la lune de miel ?

Vont suivre alors toute une série de troubles, tous détachés de leur contexte, de leurs circonstances.  En quoi cette classification vient confirmer une évolution de la psychiatrie vers une pathologisation des

troubles du comportement, vers une psychiatrisation des émotions ?  Peut-on alors vraiment parler d’évolution de la psychiatrie ? Evolution médicale, sociétale ?

La psychiatrie serait-elle désormais sous influence…celle d’un guide normatif dans lequel la réalité psychique serait occultée au profit d’une réalité organique et cérébrale ?

De la référence unique à la pensée unique il n’y a qu’un pas….

Réinvestissons la clinique du sujet et la nosographie psychiatrique !

Faisons un pas de côté.

Nous verrons bien ce qui relève de l’imaginaire et ce qui est réel !

 

Avec la participation de Patrick LANDMAN,psychiatre, pédopsychiatre, psychanalyste et juriste. Président d’« Initiative pour une clinique du Sujet » et à l’origine du mouvement « STOP DSM »

 

PS : Pas de manuel de classification de tes boissons ou plats. Apporte quelque chose, dans l’ordre que tu veux !

Entrée libre et sortez libre !

 

0614380690     lespsycausent@gmail.com      Site: http://lespsy-causent.over-blog.fr/

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IXème rencontre de Maison Blanche « à propos de la psychothérapie institutionnelle d’hier à aujourd’hui.»

TOUR DE BABEL, SAISON 2,     TRANSFERT : UN OUTIL DE COMPÉTENCE ?

 

vendredi 12 décembre 2014  de 9h à 17h

 

Association Scientifique et Culturelle de Maison Blanche

EPS Maison Blanche

6/10 rue Pierre Bayle 

75020 Paris

 

ARGUMENT:

Force fut de constater, à l’issue de notre dernière journée, que, quelle que soit son interprétation, le mythe de la Tour de Babel fait parler. Il exhorte à traduire notre langue intérieure aux autres et c’est ce qui nous amène à prolonger ce travail. Du mythe de la tour de Babel à celui du couple de Prométhée et d’Epiméthée, nous souhaitons étendre l’élaboration de la pluralité des langues à celle des outils en psychiatrie.


La parole n’est-elle pas notre premier outil de soin ? Mais de quel soin parlons-nous ? De quelle folie, ou de quel handicap?


Derrière chaque langue, une discipline et ses techniques. Du divan à la remédiation cognitive, de l’EMDR à la sophrologie, de la danse thérapie au modelage, des associations aux clubs thérapeutiques, en passant par les médicaments, et les électrochocs, quelle place reste-t-il à la parole et à son adresse ?


C’est qu’avec le temps certains mots se font plus sourds pour ne pas dire tabous, d’autres se déclinent et deviennent passe-partout. Ainsi selon les écoles et les générations, le terme de « transfert » creuse… parfois les liens entre collègues, celui de « soin » aussi. Entre deux époques, le passage de la psychiatrie à la santé mentale marque l’évolution des formations initiales et continues. Que peut-on en comprendre aujourd’hui ?


Transmettre une conception de la folie et des psychothérapies, certains parlaient d’« un défi existentiel », n’est-ce pas justement le cadre préalable à toute clinique des psychoses ?

Comme de défendre qu’à « chacun sa métapsychologie » nous disait Jean Oury. 

Mais alors le soin s’articule ou se décline-t-il à la mesure de l’attention que l’on porte à celui que l’on soigne?

 

A l’heure de l’expansion du diagnostic de TDAH (troubles de déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité), de l’explosion de TSA(troubles de spectres autistiques), à l’heure des tentatives de généralisation de nouvelles pratiques de « soins » et des recommandations, peut-on encore créer ou innover sans tomber dans les guerres d’écoles ou le dévoiement des concepts ?
Quelle marge de manœuvre avons-nous pour singulariser nos pratiques et rester à l’écoute d’une subjectivité qui se dit  au travers de protocoles de soins, de DAR (données, actions, résultats) ou d’éducation thérapeutique en psychiatrie?

Du singulier au collectif, la parole sera donc donnée aux premiers intéressés (les patients).

 

Toutes ces questions sont au cœur des idéologies qui agitent notre société, elles sont éminemment politiques et interrogent nos institutions de l’HAS à l’ARS en passant par nos hôpitaux dans leur capacité à faire tiers. Tout comme chacun de nous dans son éthique et son engagement dans la relation thérapeutique. 

Reste qu’après l’inauguration d’un Centre de Recherche mondial de Psychiatrie Informatique à Londres, cet impact jamais égalé des avancées technologiques sur le social, ne nous oblige-t-il pas à nous arrêter un moment, pour réfléchir ensemble à comment y faire face ?

 

 

8h45 accueil

9h00 Ouverture de la journée: Mme Selma Benchelah, (présidente de l'ASCMB), M. Lazare Reyes (Directeur de l'hôpital de Maison Blanche), 

Dr Annie Msellati(Présidente de la CME, chef du 23èmesecteur).

 

Matinée :

Modérateur : Valentin Blache (éducateur spécialisé)

Discutant : Mireille Battut (Association « la main à l’oreille »)

9h30: ASCMB: présentation de la journée 

10h15: Anna Konrad (psychiatre, psychanalyste), Elodie Létapin, (psychologue clinicienne) :
"Produire de la subjectivité dans la relation éducative avec l'enfant autiste"

11h00: pause

11h15 : Sandrine Archambault (IDE et cadre de santé, Maison Blanche) « L'éducation thérapeutique, un outil à amadouer »

12h00: Patients : à propos de groupe de parole et de club thérapeutique

12h45: pause déjeûner

Après-midi:

Modératrice : Selma Benchelah (Psychologue clinicienne, 7ème secteur)

Discutant : Franck Drogoul (Psychiatre, enseignant Paris VII)

14h15: Bernard Stiegler (Directeur de l'Institut de Recherche et de l’Innovation) : « Soin et grammatisation. De la parole au geste ».

15h00: Alain Fabre (Ingénieur chef chargé de la formation tout au long de la vie) : « La formation, un outil de promotion de la personne. »

15h45: pause 

16h00: Patrick Faugeras (Psychanalyste à Alès, Gard)« Au bord du monde». 

16h45: Collectif des 39

 

Inscriptions:

Service Formation Continue : 01 49 44 40 36 

formcont@ch-maison-blanche.fr

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