>Colloque sur la psychiatrie publique dans les zones urbaines sensibles

 


Mercredi 21 septembre 2011 / à Grenoble (9h-17h)

 

La psychiatrie publique dans les zones urbaines sensibles : contextes, enjeux et moyens

Le colloque sur la psychiatrie publique dans les zones urbaines sensibles se tiendra à Grenoble le 21 septembre 2011 de 9h à 17h.



Sur fond de dépression économique et de processus de privatisation de l’offre de soins en France, la psychiatrie publique illustre les difficultés auxquelles sont actuellement confrontées les politiques publiques.

Ces difficultés se cumulent avec le caractère toujours stigmatisant de la maladie mentale. La prise en charge des populations les plus vulnérables telles, entre-autres, que les personnes résidant dans les Zones Urbaines Sensibles représente un enjeu particulier.

 

•    Quels sont les principaux éléments du contexte de ces ZUS qu’il convient de connaître et de prendre en considération pour comprendre leurs liens éventuels avec la souffrance et la maladie mentales ?

•    Y a t-il une épidémiologie et une cliniques spécifiques de ces territoires urbains ?

•    Confrontés à de tels contextes, les acteurs de la psychiatrie publique ont-ils les moyens de pouvoir maintenir une offre de soins qui garantisse aux populations concernées une véritable équité ?

 

Telles sont quelques-unes des questions qui seront abordées lors de la rencontre de Grenoble le 21 septembre 2011, avec pour ambition de porter un regard inhabituel sur une complexité urbaine qui ne peut se résumer à des slogans simplificateurs.


Télécharger le programme de la journée(en pièce jointe) : programme_colloque+psy[1]

Pour l’inscription : http://ch-alpes-isere.fr/inscription_colloque.php

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Une réflexion sur « >Colloque sur la psychiatrie publique dans les zones urbaines sensibles »

  1. Il faut faire un compte-rendu accessible pour faire comprendre les enjeux cliniques qui ne correspondent qu'aux zones urbaines ; la part sociologique, psycho-sociale et les choix politiques actuels nécessitent des outils pédagogiques, éducatifs, thérapeutiques adaptés. Les manifestations individuelles et collectives, adultes et enfants/adolescents, ne sont que le reflet d'un trouble sociétal qui perdure depuis déjà l'époque mitterandienne. L'accentuation des troubles psychiques et des conduites d'addiction sont intiment liés à une souffrance de notre société. Bien sûr, il y a d'autres considérations à prendre en compte et particulièrement les axes communautaires, les familles mono-parentales ou recomposées, les soucis économiques. L'assistanat social n'a pas marché parce qu'il n'a rien proposé. Avant de parler à un individu de scolarité, de travail, d'insertion ou de réinsertion, Il est nécessaire de s'occuper avant tout de la politique de la Santé. Nous avons été et nous sommes actuellement dans un renforcement des répressions policières et judiciaires (qui ne va pas sans interroger sur l'amalgame fait et utilisé "du comportementalisme" et de ces techniques "sauvages" de redressement et de rééducation (voir les mécanismes à la "Pavlov" utilisés avec des enfants autistes de bas niveau !!!)).

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