>Les enseignements de la folie : Un feuilleton «dangereux», Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment, 1/20

Raskolnikov

Wood Allen a écrit quelque part : si Dieu existe il faudra qu’il ait une bonne excuse. Cette phrase a derrière elle plus d’un siècle et demi de travail de pensée dans l’institution de la culture. C’est par cet angle que je commencerai à aborder le roman Crime et châtiment sur lequel nous travaillerons maintenant.

L’homme du sous-sol, terré au fond de sa solitude, lance un défi fou à l’autre. Incapable d’aimer et, pour cela, méchant et malade, il veut prouver – et d’abord à lui-même – qu’il n’a besoin de personne, que sa haine lui suffit pour vivre. L’autre est convoqué sous la forme d’un interlocuteur impossible, pour qu’il lui dise son désintérêt pour son existence, pour qu’il lui raconte son crime, le meurtre de Lisa. La parole de l’homme du sous-sol n’a pas d’adresse. N’empêche que, pour dérouler sa pensée, il a besoin de la présence de l’autre à cette place d’un spectateur impuissant. La tension que cette présence provoque lui est nécessaire ; il en tire l’énergie pour affirmer fébrilement l’inutilité de cette présence. D’où le caractère stérile, ressassant, vertigineux, infini, tragique de sa parole. Ce qui fait de l’homme du sous-solun personnage tragique c’est, comme le dit Leslie Kaplan, qu’il veut se passer de l’autre pour penser, mais comme « c’est l’autre qui est le support de la parole, sans adresse la parole se perd, se dilue, s’effiloche». (cf.L’expérience du meurtre, in Les Outils, POL, Paris, 2003.)

Avec Raskolnikov la tragédie change de configuration. Avec lui Dostoïevski inaugure la série de personnages tragiques qui vont l’occuper jusqu’à la fin de sa vie. Il ne s’agit plus ici de convoquer l’autre pour nier son existence, mais de répondre à une question : si Dieu n’existe pas, comment vivre ? Et aux corolaires de cette question : si Dieu n’existe pas,  quel référent garantit la réalité de la vie et de la pensée ? Si Dieu n’existe pas, que devient la loi ? 

Cette question a beau avoir été posée il y a plus d’un siècle et demi par Dostoïevski, elle est loin d’être une donnée commune pour la pensée. Le retour du religieux, avec la place importante des intégrismes, atteste son urgente actualité.

Une chose est sûre : si Dieu n’existe pas, l’autre a toute sa place. Mais il faut maintenant la définir, repérer son agencement avec le monde et soi-même – d’autant plus qu’il n’y a plus de Dieu pour la garantir, cette place, et qu’elle est donc absolument tributaire du réel de la rencontre. Si Dieu n’existe pas, alors c’est à la communauté des humains que revient la garantie précaire et mouvante du sens de notre existence. Cette précarité est source d’angoisse. Un complicateur : pour qu’une communauté sans Dieu existe, cela présuppose qu’elle soit constituée par un ensemble de singularités, où chacun reconnaît la différence des autres comme un opérateur de pensée, et comme un support du désir.

Raskolnikov est notre précurseur à tous dans cette aventure de cheminer sans Dieu dans l’angoisse et le désir. Absolument seul lorsque nous le rencontrons, il ne veut avoir des comptes à rendre qu’à lui-même. Ceci implique un changement de cadre de pensée (Loup Verlet). Pour rendre compte de ce que cela implique, réfléchissez à la peine de penser en dehors d’un cadre de savoir constitué, qu’il soit philosophique, universitaire, médical … ou psychanalytique. Puis, imaginez un monde où la religion est un référent obligatoire, incontournable, un monde où elle est le cadre de toute pensée, le seul cadre idéologique qui, exactement pour cela, ne peut être reconnu – le regard qui scrute, cherche, juge ou contemple ne voit pas l’œil qui explore. 

Marcel Gauchet, dans Le Désenchantement du monde, remarque que, pour peser la nouveauté de notre présent il faut faire le détour par la religion, clé de tout notre passé. Toutes les sociétés “primitives” vivent sous l’emprise de la religion. Cette universalité première du religieux est due, très probablement, aux conditions d’existence et de survie des sociétés sans État. “La cohésion de ces sociétés doit être établie et maintenue par des mécanismes qui échappent à l’intervention active de leurs membres. ». (Cité par Loup Verlet in La malle de Newton, Gallimard, Paris, 1993) Or, dans la société de la Russie tzariste où vivaient Dostoïevski et Raskolnikov, la religion joue encore un rôle essentiel. Un début de capitalisme – la fin du servage – et une légère atténuation de la censure, sont cause de grands bouleversements sociaux. Dans ces circonstances, il est compréhensible que le pouvoir s’accroche au cadre religieux pour y trouver une cohérence au moment de l’introduction des nouvelles institutions. Compréhensible aussi, puisque comme l’ordre habituel bascule, le corps social a fortement besoin de la religion comme ciment de la cohésion entre ses membres.

Loup Verlet fait remarquer dans son livre que le changement du cadre de pensée se heurte à une énorme difficulté. Quand l’ancien cadre est devenu branlant et que le nouveau n’est pas encore advenu, le « fondateur » – et Raskolnikov est un fondateur – se trouve dans un entre-deux très inconfortable. Comment penser dans ces conditions ?

La fondation d’un nouveau cadre de pensée est une expérience effrayante pour le fondateur. Pour faire comprendre cet effroi je proposerai le terme deparcours. Ce parcours est le temps qui va entre le moment où le sujet commence à abandonner un cadre de pensée et celui où un nouvel ensemble de références est constitué. Pour rendre compte de ce parcours Loup Verlet avance les notions de franchissement et de paradoxe. Lorsqu’un sujet prend le risque psychique de franchir les limites données par un cadre de pensée pour s’aventurer vers l’impensé il s’engage dans un paradoxe. Parce que ce franchissement suppose “ la suspension plus ou moins marquée des prémisses épistémologiques (du cadre qu’il franchit et, en même temps, il) s’appuie sur ce qui n’(est) pas encore ». Or, cette constellation, propre à toute pensée créatrice, est une situation psychique à risques, une situation psychique limite. Dans ces situations, le sujet puise son énergie dans la démesure de son désir. Et il lui faut beaucoup d’énergie pour tout ce qu’il est en train de créer : un nouveau cadre de pensée pour un nouveau sujet. Mais, pendant tout ce parcours incertain de création, le danger qu’il bascule définitivement dans la folie est permanent.

Avec Raskolnikov, Dostoïevski annonce la tragédie qui sera le fondement de la modernité : l’effroi qui consiste à refuser le cadre de pensée où Dieu est le garant, pour retrouver en soi, au-delà de l’angoisse, ce qui authentifie le désir et la vie vivante.

Chez les grecs la tragédie consiste à se rebeller contre le destin écrit par les dieux. Dans ce sens, l’issue ne pouvait qu’être catastrophique et l’intérêt se concentre sur le mode singulier par lequel le héros s’engage dans cet affrontement impossible, affrontement qui signe son humanité.

Avec Dostoïevski la rébellion a été remplacée par l’angoisse et l’inconnu. La singularité se déploie sur un fond de néant, la morale cède sa place à une exigence de vérité, le souci éthique remplace le confort donné par la cohésion du groupe. Les grands personnages dostoïevskiens, que Crime et châtiment inaugure avec Raskolnikov, seront donc des archétypes des réponses possibles à cette situation-limite où le sujet, au risque de la folie, est tenu de tout inventer d’une vie où le ciel est vide de promesses. Et la mort la limite.

La tragédie grecque commence lorsque le citoyen s’approprie le mythe pour juger la démesure et les transgressions du héros. Le chœur représente les citoyens hésitants et ambivalents entre les raisons du héros et celles des dieux. Et, à la fin, c’est toujours du côté des dieux que penche la balance ; le temps des hommes, où domine le hasard, ne peut pas grand chose devant le temps des dieux. Pierre Vidal-Naquet commente : « Les mythes comportent certes, en aussi grand nombre ces transgressions dont se nourrissent les tragédies : l’inceste, le parricide, le matricide, l’acte de dévorer ses enfants. Mais ils ne comportent en eux-mêmes aucune instance qui juge de tels actes comme celles qu’a créée la cité, comme celles qu’exprime à sa façon le chœur (…) Le chœur exprime donc à sa façon, face au héros atteint de démesure, la vérité collective, la vérité moyenne, la vérité de la cité ». (Pierre Vidal-Naquet, préface aux Tragédies de Sophocle, FOLIO, 1990)

Le héros dostoïevskien n’aura pas le chœur comme interlocuteur, comme « régulateur » de ses actes. Le héros dostoïevskien est le seul responsable de son destin devant sa conscience et, plus précisément, devant son Surmoi qui, invariablement, représente le cadre de pensée que le héros conteste, dont il veut se séparer. Comme dit Aristote dans sa Politique : « Celui qui ne peut vivre en communauté ne fait en rien partie de la cité et se trouve par conséquent soit une bête brute, soit un dieu ». Le héros dostoïevskien est un dieu devenu bête brute parce que absolument humain, seulement humain. Comme un dieu, le héros dostoïevskien ne connaît pas le temps ; ses changements, quand changement il y a, sont toujours et avant tout des changements internes, conséquence du dialogue qu’il entretient avec lui-même. L’autre, comme je le disais au début, occupe une place fondamentale dans ce dialogue ; généralement un double, parfois radicalement différent, l’autre met au travail les contradictions, rend encore plus aigu le sentiment de solitude et l’absence de tout recours – sinon celui de l’affirmation de son désir en dehors de toute garantie.

Heitor de Macedo (article original sur les cahiers de la folie Mediapart)

 A suivre : le temps de l’insomnie 

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Une réflexion sur « >Les enseignements de la folie : Un feuilleton «dangereux», Clinique de Dostoïevski : Crime et châtiment, 1/20 »

  1. L’expansion comme but.
     
    . Comment comprendre que l'on puisse désirer sans vraiment savoir ce que l'on cherche?
    2. En quoi la société de consommation transforme-t-elle nos désirs et nos besoins?
    3. D'un point de vue juridique, comment pourrait-on définir les besoins matériels de l'homme?
    4. Ne peut-on dire que le désir naît spontanément, mais qu'il est ensuite perpétué et maintenu par la pensée?
    5. D'où nous vient ce sentiment d'être incomplet qui nous pousse à désirer encore et encore?
    6. Qu'est-ce que le désir mimétique?
    7. Qu'est-ce que la dimension sacrée du désir?


       Le véritable objet du désir n’est pas forcément ce qu’il poursuit à titre d’intention immédiate. C’est pourquoi nous ne savons pas toujours ce que nous voulons. Si nous pouvions porter nos désirs dans la pleine lumière de la conscience, nous commencerions à entrevoir que le processus du désir s’accompagne d’une projection de la représentation d’un manque. Manque de l’autre. Manque de reconnaissance. Manque d’affection. Manque de soi..
        Mais il n’y a pas non plus que le manque dans l’objet du Désir. Il y a dans le Désir une Force qui ne peut-être réduite à la volonté de puissance individuelle et égocentrique. C’est la Vie qui se veut elle-même à travers le mouvement du Désir, la Vie qui cherche à se confirmer et à s’accroître. Le désir ne se réduit pas à un désir de "l'autre". Il ne suffit pas pour le caractériser de dire que l'on désire par rapport aux autres. Tout désir appartient au soi, même si certains contiennent une affirmation de soi plus riche et plus profonde. Est-ce que cela n’implique pas au fond que l’expression « objet du désir » est un malentendu ? L’essence du Désir n’est pas dans son objet, mais dans le sujet qui désire. Désirer c’est se manifester, se donner à soi dans une manifestation perpétuelle de soi, dans une création de soi par soi..CRIME ET CHATIMENT.
    Cette œuvre est une des plus connues du roman russe et exprime les vues religieuses et existentialistes de Dostoïevski, en insistant sur le thème du salut par la souffrance. Le roman dépeint le meurtre prémédité d’une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur cadette par Raskolnikov, un ancien étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier.
    Après être tombé malade et être resté au lit, cloué par la fièvre, pendant plusieurs jours, Raskolnikov s’imagine que tous ceux qu’il rencontre le suspectent du meurtre ; la connaissance de son crime le rend presque fou. Mais il rencontre Sonia Semionovna, une prostituée dont il tombe amoureux. Dostoïevski utilise cette relation comme une allégorie de l’amour de Dieu pour l’humanité déchue et du pouvoir de rédemption de l’amour. Mais Raskolnikov n’est racheté que par l’aveu du meurtre et la déportation en Sibérie.
    Au-delà du destin de Raskolnikov, le roman, avec sa grande galerie de personnages variés, traite de sujets tels que la charité, la vie de famille, l’athéisme, l’alcoolisme, et de la recherche identitaire avec le regard aigu que Dostoïevski portait sur la société russe de son temps. Même si Dostoïevski rejetait le socialisme, le roman est aussi une critique du capitalisme qui se mettait en place dans la société russe de cette époque.
    Raskolnikov pense être un « surhomme », qu’avec une bonne raison, il pourrait exécuter un acte ignoble — le meurtre de l’usurière — si cela peut l’amener à faire le bien. Il cite souvent Napoléon, estimant qu’il a eu raison de répandre autant de sang : « Si un jour, Napoléon n’avait pas eu le courage de mitrailler une foule désarmée, nul n’aurait fait attention à lui et il serait demeuré un inconnu ».
    Raskolnikov estime qu’il peut transcender les limites morales en tuant l’usurière, en volant son argent et en l’utilisant pour faire le bien. Il soutient que si Isaac Newton ou Johannes Kepler avaient dû tuer une ou même cent personnes pour éclairer l’humanité de leurs idées, cela en aurait valu la peine.
    Le vrai châtiment de Raskolnikov n’est pas le camp de travail auquel il est condamné, mais le tourment qu’il endure tout au long du roman. Ce tourment se manifeste sous la forme d’une paranoïa, autant que de la prise de conscience qu’il n’est pas « surhomme », puisqu’il est incapable de supporter ce qu'il a fait..
     
    La douleur psychologique qui poursuit Raskolnikov est une thématique chère à Dostoïevski et se retrouve dans d’autres de ses œuvres, comme Les Carnets du sous-sol et Les Frères Karamazov (son comportement ressemble beaucoup à celui d’Ivan Karamazov). Il se fait souffrir en tuant la prêteuse sur gage et en vivant dans la déchéance, alors qu’une vie honnête mais commune s'offre à lui. Razoumikhine était dans la même situation que Raskolnikov et vivait beaucoup mieux, et quand Razoumikhine lui propose de lui trouver un emploi, Raskolnikov refuse et convainc la police qu’il est le meurtrier, alors qu’elle n’avait aucune preuve. Il essaye en permanence de franchir les frontières de ce qu’il peut ou ne peut pas faire (tout au long du récit, il se mesure à la peur qui le tenaille, et tente de la dépasser), et sa dépravation (en référence à son irrationalité et sa paranoïa) est souvent interprétée comme une expression de sa conscience transcendante et un rejet de la rationalité et de la raison. C’est un thème de réflexion fréquent de l’existentialisme.
    Friedrich Nietzsche fit l’éloge des écrits de Dostoïevski (« Dostoïevski est la seule personne qui m'ait appris quelque chose en psychologie ») en dépit de leur théisme et Walter Kaufmann considérait les œuvres de Dostoïevski comme la source d’inspiration de la Métamorphose de Franz Kafka. Raskolnikov pense que les grands hommes peuvent se permettre de défier la moralité et la loi, comme il le fait en tuant quelqu’un. Dostoïevski utilise aussi Sonia pour montrer que seule la foi en Dieu peut sauver l’homme de sa dépravation, ce en quoi Dostoïevski diffère de nombreux autres existentialistes. Bien que cette philosophie particulière soit propre à Dostoïevski, parce qu’elle insiste sur le christianisme et l’existentialisme (le point de savoir si Dostoïevski est un vrai existentialiste est débattu), des thèmes comparables peuvent être trouvés dans les écrits de Jean-Paul Sartre, d'Albert Camus, Hermann Hesse et de Franz Kafka..
    Seul l'être capable d'indépendance spirituelle est digne des grandes entreprises. Tel Napoléon qui n'hésita pas à ouvrir le feu sur une foule désarmée, Raskolnikov, qui admire le grand homme, se place au-dessus du commun des mortels. Les considérations théoriques qui le poussent à tuer une vieille usurière cohabitent en s'opposant dans l'esprit du héros et constituent l'essence même du roman. Pour Raskolnikov, le crime qu'il va commettre n'est que justice envers les hommes en général et les pauvres qui se sont fait abusés en particulier. "Nous acceptons d'être criminels pour que la terre se couvre enfin d'innocents", écrira Albert Camus. Mais cet idéal d'humanité s'accorde mal avec la conscience de supériorité qui anime le héros, en qualité de "surhomme", il se situe au-delà du bien et du mal. Fomenté avec un sang-froid mêlé de mysticisme, le meurtre tourne pourtant à l'échec. Le maigre butin ne peut satisfaire son idéal de justice, tandis que le crime loin de l'élever de la masse, l'abaisse parmi les hommes. Raskolnikov finira par se rendre et accepter la condamnation, par-là même, il accèdera à la purification. Crime et Châtiment est le roman de la déchéance humaine, l'oeuvre essentielle du maître de la littérature russe.
    Un style pénétrant et une narration limpide : on vit avec l'ancien étudiant Raskolnikov dès la première page. Tous ses tourments, toutes ses rencontres nous accrochent, chapitre après chapitre, pour nous approcher, au bout, de son malaise intérieur.
    Crime et chatiment est un monument de la littérature pour ses qualités d'écriture, mais aussi pour la profondeur de la réflexion qui s'amorce, au détour d'une remarque ou d'une situation. Sans jamais perdre le fil de l'histoire au profit d'une thèse plutôt qu'une autre, Dostoïevski parachève l'équilibre entre, d'une part la dizaine de personnages principaux, une dizaine de personnages secondaires et l'action proprement dite d'autre part.
    La profondeur de l'ensemble constitue un accomplissement trop rare pour ne pas être encensé. .
    CLE DE NOTRE PASSE? DIEU que l'ON NE POURRAIT DE NOS JOURS QUE RÊVER? INTERPRÉTER ET POUR LEQUEL CROIRE ENCORE A SA PRÉSENCE SUR TERRE FERAIT DE NOUS DES INCOMPRIS? VOIR DES FOUS? SELON UN GENRE D'INTERPRETATION POUR LAQUELLE IL FAUDRAIT NOUS SOIGNER EN PSYCHIATRIE. PAR L'IDEE DE Déréalité que combat le psychiatre, et la prévention de notre état.Encore et toujours comme autre fois on tuait les orciers, et tous les autres..L'abscence de tout recours est vraiment la représentation officielle, de ce qu'on nous impute sans preuve. C'est ce que je vis pour ma propre expérience en matière de psychiatrie et de justice, ma plainte a été entendue, elle s'ouvre vers le refus d'admettre l'abus dont j'ai été victime toujours malgrès moi, simplement sur une désignation qui au bout du compte ne fait pas marche arrière mais est qualifié de sinécure, de villégiature a coté de la folie réelle qui m'épargne, comme on m'épargnrerais le tout sauf peut-être en me rappellant mon nouveau confort.

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