>Les mensonges du Gouvernement sont enfin démasqués !

Avec les déclarations à l 'A.P.M. de la Présidente de la FNAPSY, voilà que les mensonges du gouvernement et du député Guy Lefrand sont révélées !

 

Depuis le début des débats autour du projet de loi sur les "soins" sans consentement,  Nora Berra, secrétaire d'Etat à la santé, Guy Lefrand, député rapporteur du texte, et le président de l'U.N.A.F.AM., Jean Canneva ne cessaient de déclarer que les usagers étaient d'accord avec ce projet.

 

Le Collectif des 39 contre La Nuit Sécuritaire qui a rendu public le 28 février un Appel "Réforme de la psychiatrie, une déraison d'État", signé à ce jour par 30.000 citoyens, patients, usagers, familles, intellectuels, artistes, professionnels de la psychiatrie, a tenté de démontrer régulièrement cette falsification et les boniments, en guise d'argument, de ces trois personnalités. 

 

Le Collectif des 39 contre La Nuit Sécuritaire est conforté dans sa dénonciation de ce projet de loi, par les déclarations de la présidente de la FNAPSY à l’A.P.M.. 

 

Le Collectif des 39 qui réunit des citoyens, des usagers, des familles, des professionnels de la psychiatrie exige le retrait immédiat de ce texte, dénoncé également par la Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme, instance étatique aux compétences internationales.  

 

Le débat en première lecture au Sénat a montré que même au sein de la majorité, les désaccords avec ce projet étaient profonds.

 

Seule la décision du Conseil Constitutionnel nécessite un texte législatif. 

 

Nous revendiquons le plus large débat citoyen, afin qu'une authentique concertation avec les usagers, les familles et les professionnels soit enfin organisée. 

 

Ce texte a été élaboré à la "va-vite", concocté avec quelques personnalités sans aucun débat possible. 

 

La tromperie, la falsification ont été les maîtres d'oeuvre de cette entreprise démagogique qui ne servait en rien les soins et les droits des personnes. 

Seule l'exploitation de quelques faits divers et de l'émotion légitime qu'ils ont provoquée, ont guidé le Gouvernement. 

 

Ce n'est pas ainsi que l'on prend en compte la santé publique, la sûreté des personnes et les conditions de soins qui sont dramatiquement dégradées depuis plus de dix ans. 

 

Ce projet de loi répressif, régressif, anti-sanitaire, indigne de notre République doit être retiré.

 

Collectif des 39

 

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Psychiatrie: la Fnapsy en désaccord profond avec le projet de loi sur les soins sans consentement 

 

PARIS, 26 mai 2011 (APM) – La présidente de la Fédération nationale des associations de patients de psychiatrie (Fnapsy), Claude Finkelstein, est en profond désaccord avec le projet de loi sur les soins sans consentement en psychiatrie, a-t-elle déclaré jeudi à l'APM. 

 

"Nous ne sommes pas d'accord sur la finalité du projet de loi qui porte atteinte aux droits des personnes". 

 

Le projet de loi est parvenu à sa version quasi définitive avec la deuxième lecture à l'Assemblée nationale, achevée lundi (cf dépêche APM HMOEO001). La deuxième lecture au Sénat est prévue les mercredi 15 et jeudi 16 juin.

 

Claude Finkelstein se déclare "extrêmement choquée" que la secrétaire d'Etat à la santé, Nora Berra, se prévale d'un soutien de la Fnapsy au projet de loi, notamment dans l'émission de France Culture "Du grain à moudre" du 9 mai. "Nous avons dit au ministère de la santé que nous n'étions pas d'accord, c'est une malhonnêteté intellectuelle de leur part" de prétendre le contraire. 

 

Elle remarque que l'association de familles d'usagers Unafam est favorable à certains aspects du projet de loi mais "il ne faut pas confondre les usagers et les familles". 

 

"La formulation 'soins sans consentement en ambulatoire' au lieu d'hospitalisation sans consentement n'est pas anodine", a expliqué la présidente de la Fnapsy. "Jusqu'à présent, on interdisait au patient d'aller et venir librement, c'est une situation qui peut se justifier mais, tout en étant enfermée, la personne pouvait refuser des soins".

 

"Avec les soins sans consentement, on va pouvoir donner des soins de force, donner des molécules de force, ce qui équivaut à violer le corps. C'est intolérable pour nous car on enlève toute liberté à la personne. Nous sommes prêts à aller devant l'Europe pour contester ce point".

 

Elle reconnaît qu'actuellement, dans la pratique, des médicaments sont "administrés de force" mais la différence est que "cette pratique sera désormais autorisée par la loi". "Avec une personne pas très agitée, on ne va plus chercher à discuter pour avoir son consentement", craint-elle. 

 

Claude Finkelstein estime également que les conditions de passage en soins sans consentement en ambulatoire, nouveauté introduite par le projet de loi, ne sont pas suffisantes. "Nous avions dit que nous voulions un véritable contrat entre le psychiatre et le malade, pour s'assurer que le malade était d'accord pour revenir à son domicile. Or, il n'est question que d'un protocole ou d'un programme de soins". 

 

"Il faut se rendre compte que ramener quelqu'un à son domicile s'il n'est pas d'accord peut se transformer en horreur. Quand la voiture avec le logo de l'hôpital va se garer dans la rue et que l'infirmier va venir sonner à la porte, si la personne ne veut pas le laisser rentrer, elle peut se jeter par la fenêtre. C'est ça le risque, car la personne avec sa maladie n'est pas raisonnable et c'est ce que les gens qui décident ne comprennent pas".

 

"Nous ne pouvions accepter cette loi qu'accompagnée d'un volet sur l'organisation des soins psychiatriques. Le Plan de santé mentale annoncé par le gouvernement ne m'intéresse pas car il ne résoudra pas le problème".

 

Le contrôle du juge des libertés et de la détention (JLD) sur les mesures d'hospitalisation sans consentement est "positif" sur le principe mais Claude Finkelstein estime que les conditions sont très insuffisantes. "Nous avions demandé un contrôle à 72 heures, ce qui est un délai normal, il est à 15 jours".

 

Les conditions prévues pour les audiences sont totalement "inadaptées" aux personnes concernées, notamment la visioconférence ou le caractère public de l'audience. "Il aurait fallu, comme en Allemagne, que le juge se déplace systématiquement et que, a priori, l'audience soit systématiquement tenue en chambre du conseil". 

 

"La justice allemande n'a pas plus de moyens que la justice française mais cela fonctionne car les hospitalisations sans consentement ne représentent que 4% des hospitalisations en psychiatrie car le médecin recherche le consentement du patient", estime-t-elle.

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44 réflexions sur « >Les mensonges du Gouvernement sont enfin démasqués ! »

  1. Pour avoir supporté ce que j'ai supporté avec une HDT signé par mon frère, je peux affirmer qu'il y a encore beaucoup de travail !

  2. Nora Berra, quel beau cadeau on a encore fait à la France. Allez devant l'Europe est une excellente idée, il faut secouer un peu tout le beau monde qui travaille là-bas.

  3. J'estime pour ma part que cette position soudaine de la FNAPSY contre le projet de réforme de l'internement psychiatrique gouvernemental, n'est qu'un retournement de veste opportun de la présidente de la FNAPSY, qui a, tout de même (!!) CONTINUMENT SOUTENU CE MEME PROJET DE REFORME TOUT 201 et début 2011! Cela déclarations écrites en mains de la FNAPSY. En particulier Cl. Finkelstein a expressément soutenu la légalisation de la contrainte aux soins ambulatoire dans un chat du Monde du 20 avril 2010, prenant 4 pages pleines … Nous ne sommes donc pas à un retournement de veste près de cette présidente d'une officine très institutionnelle qui sait si bien cirer les pompes des officiels, et abonder dans des directions les plus technocratiques qui soient au bon moment … Pour retourner sa veste dans le bon sens quand le technocratisme et la trahison des gens (des patients) ne paient plus …
     
      Les 39 ne s'honorent pas de retenir cette position comme un désaveu des thèses du Gouvernement, dont la présidente de la FNAPSY est un solide soutien, au détriment même des usagers qu'elle est sensée représenter. Les 39 devraient au contraire brocarder le fait que la FNAPSY ait permis l'adoption jusqu'à ce point de ce texte par le parlement!
     
      Tout cela est parfaitement navrant! En effet, si la FNAPSY s'était positionnée dés 2010 de façon ne serait ce que critique, la donne aurait pu être modifiée.Mais en attendant la toute fin du parcours législatif, alors même que la 2ème lecture parlementaire est presque close et ce projet pratiquement adopté ou pas loin, la FNAPSY ne fait qu'un pas de côté opportuniste. Les 39 en validant ce pas de côté participent à gruger leurs lecteurs. A moins qu'il ne soit signalé que malheureusement la FNAPSY a foncièrement soutenu ce projet de réforme contre une bonne partie de sa base, contre un bon nombre des patients eux mêmes et leurs doléances, leurs voix trahies!
     
      Tout cela est absolument navrant et déplorable. Ainsi du fait que les associations de patients psy. patentées et encouragées sont en réalité pieds et poings liés par rapport aux pouvoirs publics et aux institutions par le canal des subventions étatiques à l'endroit des GEM (les clubs de patients, et leur enveloppe annuelle).
     
      Joseph.

  4. La volonté d'assujetir chacun et chacune à un "ordre établi" né du courant "Occident" soit Pasqua (entre autres) qui a mis en place Sarkozy au ministère de l'intérieur et programmé son élaction passe par les médias, la magistrature et la psychiatrie. De ma place de citoyenne et de thérapeute, j'ai de nombreux témoignages de menaces d'internement faits à des gens qui se battent pour des droits, celles-ci émanant des préfectures (de droite).
    J'informe que suite à un signalement de maltraitance institutionnelle où nombre de personnes, d'institutions sont mêlées, Je viens de recevoir en avril 2011 une menace d'internement par la Préfecture du Loiret, si je continuai à défendre le sujet (ô combien sensible) de la Protection de l'Enfance.
    La machination dont j'ai été la victime depuis 2005 a été mise en place pour détruire mentalement celle par qui la vérité arrive. La perversion mise en place par les harceleurs a été de réaliser "le tour de force" de traumatiser une femme qui a dû répondre à ces agressions avec les moyens psychiques dont elle déposait. Le harcèlement a duré 6 ans et nous sommes dans la 7ème année, où il est toujours actif.
    En tant que thérapeute et en tant que victime d'un système étatique dangereux qui utilise des moyens datant du 19ème siècle, J'en appelle au 39 collectif psychiatrie pour me venir en aide et me protéger.
    Il s'agit de lutter contre ce qui est inadmissible dans une société de droit et d'uitliser la menace de l'internement sous contrainte afin de se débarrasser d'un problème ou d'un individu gênant.
    Mylène Hadelin    art-thérapeute et psychothérapeute

  5. Joseph, vous n'êtes certainement pas un malade pour parler comme cela. Je le suis, j'ai en effet constaté ce que vous dîtes dans les faits, et aussi une certaine allégeance à l'UNAFAM, les malades ayant des parents. Mais je me suis bien gardé d'intervenir puisque c'était une manière d'avoir une existence sociale pour des malades en invalidité et aussi peut-être l'espoir d'avoir une réinsertion dans la vie active.
    Oui en effet il y a une dépendance qui est exploitée par les instances mais je ne me sens pas le droit d'aller y mettre mon nez, moi qui suis malade et ait la chance d'avoir un boulot.
    A quoi servirait de rejeter la FNAPSY? Sinon à faire le jeu de ce gouvernement.
    Dénoncer le fait je suis d'accord, rejeter la FNAPSY serait aussi stupide que demander la liquidation des GEM. Vous êtes prêt à remplacer l'état pour les subventions?
    Oui il y a prise en otage par l'état des malades par le truchement des parents et de l'UNAFAM, mais au lieu de vous en prendre à la FNAPSY, vous feriez mieux de vous en prendre l'UNAFAM.

  6. L'UNAFAM au moins c'est clair. Cela l'était moins pour la FNAPSY. Mais quoiqu'il en soit le gouvernement s'est servi de l'accord donné tout au long de 2010 et du début 2011 à sa réforme de l'HSC, par la FNAPSY, pour la faire passer et pour la faire adopter au Parlement.
     
      Cl. Finkelsetin a beau manger à tous les rateliers, il n'en reste pas moins que sa responsabilité historique est engagée dans cette réforme terriblement sécuritaire qui légalise la contrainte aux soins en ambulatoire, qu'elle a cautionnée en tant que représentante de la FNAPSY! …Navré, car le fait est. L'UNAFAM et la FNAPSY, même sac, même combat! Quant aux responsables de GEM qui, saucissonnés par les bailleurs de fonds et les institutionnels liés, se la clapent savamment, sauf une toute petite minorité, également leur responsabilité historique, politique, humaine aussi, est engagée. Surtout quand on constate les énormités répressives qui ont cours dans les unités psychiatriques actuellement.

  7. Comme vous dîtes l'UNAFAM c'est clair et c'est bien ce qui fait que c'est grâce à l'UNAFAM que le projet de loi a été initié et est passé en effet, et non pas grâce à la FNAPSY comme vous dîtes. J'ai assisté au pression de l'UNAFAM sur une petite organisation de patient pour ne pas parler de ce projet. Et je n'ai jamais vu madame Claude Finkelstein comme vous dîtes. Alors vous en prendre à la FNAPSY comme vous le faite est pour le moins étrange.
    Et l'UNAFAM et FNAPSY pas dans le même sac, puisque la FNAPSY en est clairement sorti, ne vous en déplaise. Et franchement si la FNAPSY s'est en effet écrasée et tue, l'UNAFAM elle a fait campagne pour cette loi et c'est même l'UNAFAM qui l'a demandé, alors votre discours ne tient pas la route.

  8. Je suis mobilisé contre le projet de réforme de l'HSC gouvernemental depuis février 2010, soit près d'un an et demi, et j'ai participé à la majeure partie des meetings et des réunions organisées par les contestataires inscrits en contre de ce projet, et qui mobilisent leurs rangs, dont d'ailleurs je fais partie. Comme je suis moi même un responsable d'une organisation d'usagers, non seulement je suis bien placé pour parler de qui s'est mobilisé et de qui ne l'a pas fait, mais en plus, j'étais là sur le terrain, à Paris même pratiquement tout au long de cette période. Je peux sortir les REFERENCES PUBLICATIVES par lesquelles Mme Claude Finkelstein pour le compte de la FNAPSY a soutenu mordicus la légalisation de la contrainte aux soins en ambulatoire tout au long de 2010, mais également le durcissement des conditions d'internement pour les médico légaux ainsi que l'actuelle construction et ouverture en cours des UHSA (les hôpitaux prisons), et des nouvelles UMD (les sections de force psychiatriques). Elle est pour. Elle l'a déclaré de façon publique dans des Média on ne peut plus publics!
     
      Il ne s'agit donc que d'un retournement de veste opportun par lequel Claude Finkelstein ne veut pas trop se couper de sa base, maintenant que les subventions de la FNAPSY sont pérennisées (elles étaient en danger en 2010) et que les jeux sont faits au niveau parlementaire, et que son alliance stratégique avec l'UNAFAM lui laisse un peu de jeu, puisque la réforme de l'internement psychiatrique en cours est pratiquement adoptée et qu'elle passera sauf rebondissements constitutionnels de dernière minute … Je parle en connaissance de cause, et j'ai les preuves écrites de ce que j'avance dans mes dossiers. je conserve en effet des archives de presse …

  9. "Il ne s'agit donc que d'un retournement de veste opportun par lequel Claude Finkelstein ne veut pas trop se couper de sa base, maintenant que les subventions de la FNAPSY sont pérennisées (elles étaient en danger en 2010)"
    Nous sommes bien d'accord. C'est de la basse politique. Mais les malades mentaux ne sachant pas défiler dans la rue, ne sachant pas se défendre eux même, comment voulez vous faire?, vous voulez me le dire?. Les associations de malades mentaux sont complétement dépendant de ce que l'on veut bien leur donner. Ils ne représentent aucune force, aucun danger. Chaque malade est isolé et son seul entourage va être sa famille à l'UNAFAM.
    Alors comment voulez vous avoir un poids politique dans tout cela, c'est impossible. Les organisations de malades mentaux ne sont pas une force politique, ce sont juste des aides à vivre.
    Alors encore une fois les accuser de tous les maux ça ne veut rien dire, vraiment rien dire.
    J'ai essayé de proposer à un collectif de malades mentaux d'essayer de sortir de leur entre soi pour se montrer et ainsi prendre une existence et une consistance, on m'a regardé comme un fou dangereux. Je n'en fais pas une histoire, pourtant si les fous veulent un jour avoir une voix dans la cité, c'est bien ce qu'ils devront faire. Car toujours à dépendre des soignants ou des parents ça sera la catastrophe.

  10. Il faudrait idéalement mettre sur pieds une coordination d'associations d'usagers, à part de la FNAPSY, articulée sur des bases de refus de l'institution psychiatrique et de ses aberrations, et qui soit épaulée par des organisations de soignants en désaccord. Cette coordination pourrait promouvoir non un financement par de seuls fonds publics, mais également par des fonds privés, dont du sponsoring d'entreprise. Cela pourrait être imaginable – je dis bien IMAGINABLE par immédiatement réalisable – par exemple, en publicitant et en mettant en vente et en circulation des tenues portant, par exemple, l'indication d'une marque de matériel sportif. En promouvant également auprès des patients et du public usager les rigueurs de certaines disciplines sportives … Pourquoi pas. Certains patients cela ne leur ferait pas de mal de faire de l'athlétisme! Par exemple.
     
      En tout cas, il faut penser à nous organiser en dehors et à part de la FNAPSY, sur des bases très différentes, et en coordination avec les organisations de soignants en lutte contre leurs tutelles. Sans cela moi non plus je ne vois pas.

  11. Je ne vois pas pourquoi vous tenez tellement à être à part de la FNAPSY, franchement je m'en fout complétement.Les scissions sont souvent des histoires de chef, alors franchement, j'en ai rien à faire.  La FNAPSY est une confédération d'association, si le travail se fait au niveau de l'association, alors forcement il se fera au niveau du regroupement. Le problème c'est qu'il ne se fait pas au niveau des associations, c'est tout. Je ne vois pas ce qu'apportera de se mettre en dehors des associations. Quant au sponsoring privé, à par les labos, je ne vois pas qui d'autres irait sponsoriser des fous. Alors là merci beaucoup.Les fous ne sont pas les myopathes ou autres.
    Les guerres de chef, c'est pas ma tasse de thé, sur ce, bonne nuit

  12. Voyez vous même le résultat: l'actuel projet de réforme de l'internement psychiatrique est en cours d'adoption ENTRE AUTRE A CAUSE DU FAIT que la FNAPSY l'a soutenu!
     
      Je vous mets au défi de me dire qu'un texte de loi législatif qui en est à la dernière lecture au Sénat, et qui a été adopté en première lecture et par l'assemblée nationale et par le sénat, puis en 2ème lecture par l'assemblée nationale, n'est pas en cours d'adoption définitif. Au plan de la procédure parlementaire l'étape de la 2ème lecture au sénat mi juin prochain, n'est qu'une formalité. Il ne restera que le recours au Conseil constitutionnel … puis les luttes quotidiennes au plan de l'application de ce texte, dont les luttes juridiques pour faire libérer des patients et faire condamner les institutions pour internements illégaux.
     
      Dans cette affaire, Claude Finkelstein de la FNAPSY ET pour le compte de la FNAPSY a rendu l'immense service aux Sarkozystes, d'épauler tout 2010 et jusqu'à tout récemment, ce projet de réforme, SANS MOUFTER, en co signant tous les communiqués de la "bande des 5" (comme on dit) sur ce texte, avec l'UNAFAM et la présidence de la conférence des présidents des Commissions médicales d'établissements psychiatriques, au soutien de ce projet de loi, ou avec de seules timides réserves … Ce n'est pas pour rien que Claude Finkelstein a reçu, en tant que présidente de la FNAPSY, en octobre 2009, des mains de N. Sarkozy, la légion d'honneur: cette femme et son organisation ont rendu service … En aidant à mieux camisoler  les gens, à mieux et plus encore enfermer psychiatriquement les patients; à mieux écraser dans toute une fange les cohortes de malades tenus sous terreur, à plus encore fabriquer des internements et des mises sous contraintes aux soins psychiatriques abusives …

      Pourquoi donc hors FNAPSY? Parce que si dans ce pays on veut préserver les libertés des gens contre l'emprise psychiatrique, et si l'on veut valablement défendre les droits des patients psychiatriques, il ne reste plus qu'à s'organiser en dehors de la FNAPSY, de ses compromissions, de ses trahisons et de ses prostitutions. Il n'y a pas d'autre solution tenable! En ne bougeant pas, les patients conscients actuellement en place et qui ont des possibilités (ce qui est votre cas!), fichent en l'air non seulement leur liberté à l'avenir, mais aussi et surtout celle de leurs voisins … Bien entendu, on vient ensuite exciper de ses faiblesses, de sa maladie, quand le tort a été causé et qu'autrui s'est fait écraser parce que soi on ne s'est pas bougé! A bon entendeur salut! Joseph.

  13. Franchement, avez vous mis les pieds dans une association de malades mentaux? J'en doute. Et je ne vais pas confier mon sort à un homme providentiel quelque qu'il soit. Qui se battra à la place de tous car il est sûr de son bon droit. Connaissez vous ce que veux dire le mot de démocratie.
    C'est comme Sarkozy, je n'ai pas voté pour lui et je supporte difficilement tout ce qu'il fait. Vais-je faire une scission pour autant???? Non je me bats avec les moyens démocratique en l'occurrence avec mon clavier.
    Il y a bien eu vote pour C.F, si les assocs n'ont pas vu la manoeuvre pourquoi la verront-il mieux en dehors????
    Vous êtes anti démocra

  14. Je ne suis pas au courant des luttes internes des diverses associations, mais il faut avouer que la position de la Fnapsy est pour le moins surprenante. En tout cas, moi ça me laisse songeuse. Je me souviens du jour où elle a déclaré son adhesion au projet de loi, franchement je suis tombée de très très haut, je n'arrivais pas à y croire. Et maintenant qu'il est trop tard, après des mois de silence, elle se réveille et change d'avis. Je ne sais pas ce qu'il y a derrière tout ça, mais ce n'est pas clair.

  15. "Pourquoi pas. Certains patients cela ne leur ferait pas de mal de faire de l'athlétisme! Par exemple"
    Vous voyez, ce genre de petite phrase, ça ne m'incite pas vraiment à vous suivre où que ce soit. Visiblement la psychiatrie, vous n'avez pas l'air d'y entraver grand chose.

  16. Mais je suis d'accord Laurence, je l'ai dit en premier sur Mediapart, mais elle a été élue et réélue, c'est comme pour Sarko. Si elle a été élue, et réélue c'est que le problème vient de la base et qu'il y a un travail à faire sur les assocs. Franchement je suivrais encore moins Joseph.

  17. Quand je dis elle, je parle de la Fnapsy et non de sa présidente. Comme je l'ai dit, je ne connais pas leurs affaires internes, je parle donc des positions officielles et non de gens en particulier.

  18. Les associations sont manipulées par l'UNAFAM, je l'ai vu et constaté. Et le discours de Joseph tend à faire croire que c'est que C.F qui manipule, c'est uniquement cela que je combats.
    Rien qu'à voire la phrase:
    "Pourquoi pas. Certains patients cela ne leur ferait pas de mal de faire de l'athlétisme! Par exemple"
    qui est typiquement une phrase de parent de patient.
    Je te laisse juge

  19. Je suis d'accord, cette phrase est nulle, d'où mon commentaire sur les neuros. C'est un mantra chez tout ceux qui n'en prennent pas (à part quelques soignants honnêtes): non, ça ne fait pas grossir. Et ils espèrent vraiment qu'on finisse par y croire! Enfin, il est vrai que je marche seulement une heure par jour, que j'arpente une surface de 600 m2 toute la journée dont la moitié de l'année en courant quasiment, je ne sais même pas combien de kilos par jour je porte, mais il est évident que les neuroleptiques ne sont pas en cause dans mes kilos en trop. Je devrais me mettre à l'athlétisme, je suis trop sédentaire!

  20. La direction de la FNAPSY fait partie de cette manipulation pouvoirs publics-UNAFAM-professionnels partisans de la psychiatrie biologique-laboratoires pharmaceutiques, cela subventions et divers avantages en mains ainsi que par des conventions de partenariat. D'une part. D'autre part, et Laurence a raison: il y a lieu de lutter contre les abus de prescription des neuroleptiques. Ne serait ce que pour des raisons de bonne santé et d'hygiène de vie. C'est même un B-A-BA.
     
    Pour le reste ce n'est pas à moi, ni à nous, des usagers et des proches ainsi que des professionnels (dont des avocats) en lutte contre les abus institutionnels d'organiser des malades compliants et en dépendance, mais à ces mêmes personnes qui ne sont pas directement dans des luttes de le faire. Ces deux types d'organisations n'ont rien à voir et ne peuvent pas être confondus: les organisations de lutte contre les abus des institutions psychiatriques sont une chose, et celles qui organisent des patients peu ou prou compliants et en accord avec ces mêmes institutions ou qui en dépendent, autre chose. Nous n'avons donc rien à voir ou pas grand chose les uns avec les autres, a fortiori s'il n'y a même  pas de lutte commune entre nous. Navré donc pour Behemote qui bien entendu n'a pas à nous contacter. N'ont à nous contacter que des gens qui entendent lutter contre les aberrations de l'institution psychiatrique ou être solidaires de celles et ceux qui sont en lutte. Joseph. (http://psychiatrie.crpa.asso.fr )

  21. Un véhicule de la gendarmerie fauche un groupe d'écoliers de 6 à 12 ans près de Tours: 12 blessés dont 5 graves.
    Il faut une loi pour contraindre les gendarmes à rester dans leur gendarmerie pour la tranquillité de la population

  22. Je n'ai pas parlé d'abus de neuroleptiques, même si bien sûr je suis contre. Mais prendre des neuroleptiques de façon apropriée suffit à en subir les effets secondaires. Alors si pour vous, une bonne santé c'est ne pas prendre de neuroleptiques, je me demande quelle est votre rapport à la psychiatrie, ce que vous connaissez vraiment des maladies mentales. Certes, j'ai pris des kilos et je suis fatiguée, mais en bien meilleure santé que quand je ne me soignais pas. Les neuroleptiques, à des doses normales, sont bien moins dangereux que la schizophrénie, et comme tout médicament pour une maladie grave, ils ont des effets secondaires. Il ne me semble pas entendre dire aux gens qui ont le sida ou la sclérose-en-plaque d'arrêter leur traitement, donc j'aimerais bien qu'on arrête de nous le dire. J'en ai vraiment marre d'avoir d'un côté ceux qui veulent nous bourrer de neuros de façon obligatoire et de l'autre ceux qui nous disent de ne pas en prendre, chacun bien sûr n'en ayant jamais pris et n'ayant pas vécu sans en souffrant de schizophrénie.

  23. Bonsoir,
    Tous ces débats montrent l'ambivalence des associations de patients, de familles,mais aussi de psychiatres dont on ne parle pas et des soignants.
    Vu de ma position, acteur de la formation en psychiatrie, je vois bien que les différents qui opposent chacun, sont d'un ordre qui relève de la conception de l'humain aux prises avec la psychiatrie, une science en évolution et qui ne peut répondre de manière "raisonnée", comme nous le demande Norra Berra.
    A-t-elle connu la folie un jour ? Qu'en sait-elle ? A-t-elle cotoyé des malades mentaux ?
    Qu'elle s'exprime sur ce sujet au lieu de nous faire la"morale" par institutions interposées ( SENAT, lire compte rendu sur site, elle parle au nom de tout le monde sans savoir et sème le trouble).
    Bonne secrétaire d'Etat… Elle n'arrive pas à la cheville de Simone Veil.
    Diplomatique ? Opportuniste et manipulatrice des propos des uns et des autres. Semeuse de zizanie…
    Lamentable.
    Certes, il existe dans la profession, dans les associations de parents et de familles des débats qui mettent en jeu la question fondamentale que relevaient Tosquelles et Bonnafé de la folie et de sa part dans l'existence.
    Malheuresement, j'ai l'impression que nous n'en sommes plus là. La rélexion, la pensée a été éradiquée et provoque des débats qui n'ont pas lieu d'être.
    Cette loi est liberticide. En voie de conséquence, il faut la supprimer, sinon nous revenons au XIX°siecle.
    Pinel, Pussin, actuellement se retournent dans leurs tombes au vu de la pauvreté des débats.
    Soyons lucides: L'éradication de la pensée psychique engendrée par notre président à Anthony provoque un raz de marée dont nous ne sortirons pas indemne si nous ne mobilisons pas pour maintenir le droit à l'existence qui comporte sa part de folie.
    Pas de leçon de morale…
    Bref, un point de vue, je me repète pour la 3°fois sur ce site, je souhaiterais que les intervenants dévoilent leur identité.
    On ne sait plus qui parle au nom de qui et de quoi ? A moins qu'ils aient besoin de l'anonymat…. Pourquoi ? Quels risques ? Dans les années 70, les malades mentaux s'exprimaient déjà dans "Les cahiers pour la Folie" ou dans le GIA( Groupe information Asiles)
    Celà était plus clair.
    La FNAPSY gagnerait à s'exprimer plus slmplement ( Claude que j'estime devrait comprendre)
    Que les 39, même si l'expression est libre disent quelque chose…
    Ce forum, risque de devenir un "fourre tout "ou l'expression n'a plus de sens et peut porter tort à la mobilisation nécessaire.
    Issu de la psychiatrie, je sais qu'il faut laisser place à l'expression libre, mais parfois je doute de l'authenticité des témoignages.Quand le doute te tiens…
    Yves de l'Espinay
    Formateur en soins psychiatriques.

  24. @Mathieu ou Yves ?
    Si je peux me permettre, il faudra apprendre à vos étudiants que la tristesse, la peur et la colère ne se trouvent pas du côté du pathos. Il y a des dérives terribles  et terrifiantes du côté du personnel soignant…J'ai une maîtrise de psychopathologie clinique, je suis sophrologue et praticienne EFT; et pour avoir vécu l'autre côté et ce sans sans diagnostic, sans médication, sur un postulat, je crains vraiment pour l'avenir de chacun dans un monde normalisé sans plus aucune expression libre où tout sera réprimé.

  25. Course contre la montre : mardi 31.5.2011 .    14h15
    les députés votent à 16 heures le projet de Loi relatif aux soins sans consentement en psychiatrie.
    Le 31.5.2011 , l'IGAS met en ligne dans la matinée son rapport :
    "analyse d'accidents en psychiatrie et propositions pour les éviter"
    lien :
    http://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/114000287/0000.pdf
    Le vote sera t il reporté ?
    Les députés ont ils lu le rapport ?
     
     
     

  26. Bonjour Mathieu (ou Yves, effectivement),
    vous voulez l'identité de qui exactement? Et qu'on mette quoi comme renseignements? Il me semble que la plupart des gens ont dit qui ils étaient, beaucoup ont des liens vers leur site. Si vous doutez de l'authenticité de certains témoignages, pourquoi ne pas en parler directement à la personne?
    Enfin, je crois que c'est au webmaster de demander à certains de ne plus s'exprimer, si ça gêne une majorité de gens. Si on me demande clairement de me taire, ok je le ferai.

  27. La réforme de l'internement psychiatrique a été adoptée cette après midi, en 2ème lecture, à l'assemblée nationale, par 297 voix pour (essentiellement de l'UMP), 191 contre. Soit par 60 % des députés votants.
     
    C'est dire que le retournement opportuniste de position de Claude Finkelstein pour la FNAPSY de dernière minute (le 26 mai dernier) n'avait aucune importance, et qu'il était juste opportun que celle ci ne se discrédite pas plus avant  auprès de sa base … Il ne reste plus guère que trois choses devant nous: 1°) la 2ème lecture au Sénat qui est à peu près jouée d'avance désormais; 2°) Le Conseil constitutionnel et une éventuelle censure partielle de ce texte; et 3°) Les luttes à mener contre l'application de ce texte et ses dérives.
     
      Luttes dans lesquelles il ne faut résolument pas compter sur la FNAPSY et les pantalonnades de sa présidente.
     
    Pour le reste …

  28. Je ne peux que m'associer au dire de Laurence:
    Enfin, je crois que c'est au webmaster de demander à certains de ne plus s'exprimer, si ça gêne une majorité de gens. Si on me demande clairement de me taire, ok je le ferai.

  29. @Mondello
    Peut-on avoir une explication sur le fait que "sans consentement" ait été barré partout où il apparaissait dans le texte de loi? Est-ce juste une opération cosmétique pour cacher ces vilains mots qui blessent, ou bien est-ce vraiment sémantique? Voilà comment cela apparait sur le site de l'assemblée nationale:
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0670.asp
    " faisant l’objet de soins sans leur consentement"

  30. @Mondello
    Peut-on avoir une explication sur le fait que "sans consentement" ait été barré partout où il apparaissait dans le texte de loi? Est-ce juste une opération cosmétique pour cacher ces vilains mots qui blessent, ou bien est-ce vraiment sémantique? Voilà comment cela apparait sur le site de l'assemblée nationale:
    http://www.assemblee-nationale.fr/13/ta/ta0670.asp
    " faisant l’objet de soins sans leur consentement"

  31. Selon ma lecture de ce texte, le fait que "sans consentement" soit barré après "soins psychiatriques", veut dire que les soins psychiatriques sont  suivis soit de gré par le patient, soit ils ont cours de force. Il s'agit donc d'une extension sémantique  considérable du champ d'application de la contrainte aux soins psychiatriques. Le "soin psychiatrique" est alors entièrement et indifféremment synonyme de contrainte aux soins psychiatrique. Joseph.

  32. La définition étant ici:
    à la première phrase, les mots : « est hospitalisée sans son consentement » sont remplacés par les mots : « fait l’objet de soins psychiatriques », les mots : « cette hospitalisation » sont remplacés par les mots : « ces soins » et les mots : « limitées à celles nécessitées par son état de santé et la mise en œuvre de son traitement » sont remplacés par les mots : « adaptées, nécessaires et proportionnées à son état mental et à la mise en œuvre du traitement requis » ;
    En effet rien n'échappe plus à la contrainte, c'est la plus grande tartuferie de l'UMP

  33. On se demande ce que veux dire alors :
    « L’avis de cette personne sur les modalités des soins doit être recherché et pris en considération dans toute la mesure du possible. » ;
    Ceux qui ont les moyens pourront entrer dans des batailles de procédures entre adaptées, nécessaires et proportionnées à son état mental et toute la mesure du possible

  34. Ca veut dire tout simplement: on lui demande son avis pour être poli, s'il dit oui tant mieux, s'il dit non il ferme sa gueule on y va quand même.

  35. Deux chambres : le Parlement et le Sénat
    des mécanismes d'isolement et d'isolation
    et des chutes , des démissions (Mme Dini par exemple)
    N° 3440
    _____
    ASSEMBLÉE NATIONALE
    CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
    TREIZIÈME LÉGISLATURE
    Enregistré à la Présidence de l’Assemblée nationale le 13 mai 2011.
    PROJET DE LOI
    MODIFIÉ PAR LE SÉNAT,
     

    droits, protection et prise en charge des personnes faisant l’objet de soins psychiatriques auxquels elles ne sont pas à même de consentir du fait de leurs troubles mentaux,

    TRANSMIS PAR
    M. LE PREMIER MINISTRE
    à
    M. LE PRÉSIDENT
    DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE

    (Renvoyé à la commission des affaires sociales.)
    Le Sénat a modifié, en première lecture, le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale en première lecture, dont la teneur suit :
    ………………………… 
     
     
     
     
     
     
     
     TEXTE ADOPTÉ n° 670
    __
    ASSEMBLÉE NATIONALE
    CONSTITUTION DU 4 OCTOBRE 1958
    TREIZIÈME LÉGISLATURE
    SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011
    31 mai 2011
    PROJET DE LOI
     
     

    relatif aux droits et à la protection
    des
    personnes faisant l’objet de soins psychiatriques

    et aux
    modalités de leur prise en charge,

                                        ADOPTÉ AVEC MODIFICATIONS
                              PAR L’ASSEMBLÉE NATIONALE EN DEUXIÈME LECTURE.

     

  36. Ce retournement de position de Claude Finkelstein pour la FNAPSY n'est qu'une pantalonnade opportuniste de cette fédération qui, en réalité, est à la botte des pouvoirs en place.
     
    D'ailleurs on ne les a jamais vus dans les diverses manifestations qui ont eu cours de mars à juin dernier contre le projet de réforme. Tandis que nous y étions avec quelques organisations d'usagers dont Advocacy France et quelques GEM en très petit nombre. Les gens de la Fnapsy étaient TOTALEMENT absents de ces mobilisations.
     
      Ce n'était donc qu'un retournement opportuniste. Claude Finkelstein a tout au long des années 2009 et 2010, soutenu le projet de réforme du Gouvernement, y compris dans les média nationaux (voir Le Monde du 20-21 avril 2010). Ce sont les mouvements et organisations issus du Groupe Information Asiles, dont les gens du CRPA, qui ont emporté les censures successives du Conseil Constitutionnel qui ont contraint le gouvernement et sa majorité à judiciariser partiellement l'internement psychiatrique complet, mais certainement pas la FNAPSY. Cette fédération a eu un comportement honteusement opportuniste, liée qu'elle est et aux subventions Etatiques ainsi que par accords successifs, à l'UNAFAM, comme aux lobbies des soignants les plus pro médicaments qui soient. Ces tenants de la psychiatrie biologique et du tout médicament que sont Massé et consorts, de la Mission nationale d'appui en santé mentale …
     
      Navré donc. Ce que j'écris est de plus prouvable déclarations écrites en mains, et communiqués de la FNAPSY rendus publics par les média, depuis 2009 et 2010.

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