>Rendez-vous avec les psy causent.

      Vendredi 16 Septembre 2011                

Centre équestre à Magrin (81)19h 30           

« Les Cavaliers du Pays Cathare »    

« Sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie c’est  l’homme même qui disparait ».  François Tosquelles

 

Quelle place notre société réserve-t-elle encore à la folie ?

La psychiatrie est-elle une discipline normative ou humaniste ?

 

De nos jours, le sujet souffrant est stigmatisé, considéré comme déviant dans une société  qui érige la norme, la rationalisation et l’exclusion comme unique modèle.

Voulons-nous vraiment d’une psychiatrie qui préviendrait seulement de la déviance, une psychiatrie  des  neurosciences, de l’enfermement, un monde sans fou ?

Fous de trop ou trop fous …

Alors que la parole se fait la malle, retrouvons-nous devant une toile et tissons la notre, celle du sens soignant et  de l’humain !

 

Ps : Pensez, s’il vous plait à amener à boire et à manger

 

Les Psy- Causent vous invitent à une projection du film documentaire :

 « Un monde sans fou ? »

En présence de son réalisateur Philippe BORREL suivi d’un débat avec 

 Thierry GINHOLAC, psychiatre au CH Lavaur

                         

Contact : 06 87 28 08 05  Mail : lespsycausent@gmail.com  Site : http://lespsy-causent.over-blog.fr/  Entrée libre

                        

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Une réflexion sur « >Rendez-vous avec les psy causent. »

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    Mon cas qui est un peu de personnel, mais je sais qu’il y a eu plus grave. Faudra-t-il parler  des personnes innocentes qui ont été emprisonnés par la police puis libérée après quatre mois d’enfermement en prison, remis en liberté en France grâce à l’intervention d’un magistrat, substitut du Procureur de la République auprès du tribunal de référence. Logé à la même enseigne que d’assassins, de récidivistes. Il y a eut de la prison ferme pour un homme sous l’emprise de l’alcool qui rentrait chez lui son vélo à la main.
    Moi, j’ai  consulte un psychiatre libéral l’année qui suivit l’abus orchestré par consort de ma caserne et qui fut jugé dans le cadre restreint d’un tribunal des pensions militaires. Ce tribunal de compétence, ne m’octroya pas de pensions, comment aurait-il pu indemniser sur des taux fantoches, des troubles occasionnés par l’armée, et surtout empreint d’interprétations puis d’exposés basés sur ce vocabulaire qu’on reconnaît au langage psychiatrique. Si restreint soit ce type de procédure, instruite au premier degré par le psychiatre civil que je consulta, si faible ce que je pu apporter de nouveau à ce dossier, et si bonne soit les diverses plaidoiries à mon égard, je ne pu tirer mon épingle du jeu. C’est un jeu de dupe auquel s’était livrée l’Armée.  Certains ne cessent d’évoquer ce droit octroyé par l’État, d’hospitaliser sans réel consentement. Ce droit existe et personnellement durant ma période militaire, j’ai entendu plusieurs avocats, en évoquer l’abus, citant un internement plus qu'exagéré, des propos fallacieux de ma hiérarchie militaire, et une outrance de la part de sous-officiers.. Pendant  cinq  mois, j’ai été contraint de dormir sous somnifères, d’abord par piqûre en  service fermée  puis très vite en service ouvert avec d’autres. Dans cette  région militaire, on évoqua « un craquage », si craquage, il y avait eu, j’aurais été le premier à m’en rendre compte, Par ailleurs,  je disposais largement d’arguments pouvant montrer  que mon état psychique jouissait de toutes ses latitudes.  Il ne devait y avoir à mon sens,  aucunes nécessités légitimes d’ordre médicamenteuse. Du fait que les mesures prises à mon égard furent si contraignantes, on aurait pu penser qu’il était impérieux de me soigner, mais franchement, non, il n’y avait rien de présent, rien de ce genre d’anxiété voire de perplexité qu’on préfère modifier en y accordant une importance si grande, pas plus dans le registre névrotique qu’on tenta d’évoquer ensuite.. Je ne m’étends pas sur l’instruction médicale qui accru mes difficultés à me faire valoir ensuite, certains parmi l’équipe médicale s’efforcèrent d’aligner plusieurs diagnostics psychiatriques sans aucunes transversalités et bon nombre de commentaires médicaux à titre documentaire finirent par m’octroyer un tout petit pourcentage d’invalidité. Rien ne s’est avéré renforcé. Il y a vis à vis de ces taux hyper évaluatifs, une sorte de mépris, d’inconscience à mon égard. C’est dans le mauvais sens du terme, que l’État soUhaita dire s’il pouvait y avoir aggravation. Un expert  fut désigné  pour dire oui ou non, il analysa  ce genre d’épiphénomène, etc.. Mon médecin traitant m’a adressé à un autre psychiatre pour plus de sûreté et au titre du parcours de soins coordonné, il  y eut dès 1976 un  protocole de soins ALD " qui fut élaboré par le médecin de la sécurité sociale, le médecin"traitant" et un psychiatre fonctionnant dans un centre médico-psychologique.. On me pria de toujours continuer les neuroleptiques  Dans le cadre de la procédure, il y eut plusieurs personnalités psychiatriques qui était contre, mais ces hautes sphères du monde médical n’avaient pas l’assentiment familial qui s’alarmait, en encore moins administratif et juridique. Il y avait pour me défendre face à l’État attaqué sur ses deniers que des avocats commis d’office
    J’ai ensuite été suivi dans un établissement médico social à temps partiel par un autre psychiatre qui changea le traitement, choisi un anti-psychotique plus facile à supporter mais qui avait plein d’effets secondaires.
    Le psychiatre hospitalier est supposé élaborer éventuellement un programme de soins sans consentement en extra hospitalier, il faudrait savoir dans cette affaire, disons ce passif, qui est en mesure d’accepter, d’être en accord.
    Qui est le psychiatre  qui participe à la prise en charge de la personne, est-ce celui auquel la famille n’accrédite aucune valeur ?
    Le praticien hospitalier salarié du public qui « connaît » le patient depuis 3 ans, voir plus, va laisser un dossier sur le dialogue de chaque consultation, puis il y aura ceux qui vont succéder en tant que salarié du public, jusqu’à qu’on ne sache plus de quoi il s’agit si ce n’est que tel patient consulte tous les mois
    Je ne me suis pas poser la question de savoir si je désirais poursuivre les soins avec « un » psychiatre libéral plus qu’un CMP, à y réfléchir, il suffirait de comparer la médecine et la psychiatrie de masse avec les psychiatres libéraux en cabinet privé, comprendre les prescriptions qui émanent d’un praticien exerçant en CMP et comprendre les prescriptions émanant d’un praticien exerçant à titre libéral, souhaiter savoir comment s'organise le Directeur de ce dispensaire médical et-psychologique, c’est très bien , gageons que ça puisse exister vraiment, personnellement j’aurai tendance à protester que cela n’est guère monnaie courante chez les directeurs de dispensaire. Je puis témoigner et vous certifier que c’est rarement le cas ?

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