Prochaine rencontre, le jeudi 4 novembre 2010 à 19h30
Nouvelle édition du Campus Solidaire sur le thème « Un monde sans fous », documentaire de Philippe Borel, avec la participation de Paul Machto, psychiatre et d’autres membres du « collectif des 39, la nuit sécuritaire », collectif en psychiatrie.
Rens. : 05 56 49 95 95 ou http://campussolidaire.blogspot.com
L’objectif du Campus solidaire et de permettre à tous d’accéder à la connaissance. Il propose d’associer le public à des travaux préparatoires (documents, petits films, enquêtes…). Les thématiques sont variées : citoyennté urbaine, psychanalyse et société, globalisation et développement durable, technologies, sciences et envrironnement… Le Campus solidaire est gratuit, ouvert à tous et sans inscription préalable.
► Campus solidaire – Bâtiment 25 rue des Terres Neuves à Bègles – Tramway ligne C arrêt Terres Neuves – Bus 11/24 arrêt Auriac.
C’est sur que ce documentaire est une bonne base de travail et de réflexions…
Il paraît que ça c’est très bien passé! Ci joint un article de presse relatant tout cela. Je n’ai pas retrouvé le lien.
L’humanité et la folie
Le film de Philippe Borel a été projeté en l’amphi de la Croix-Rouge.
Il y a eu foule au bâtiment 25 des Terres-Neuves. PHOTO R. F.
Il y a eu foule au bâtiment 25 des Terres-Neuves. PHOTO R. F.
Le Campus Solidaire s’est encore joué à guichet quasi fermé, jeudi dernier au bâtiment 25 des Terres-Neuves. L’amphithéâtre de la Croix- Rouge a accueilli 280 personnes pour assister à la diffusion du film de Philippe Borel, « Un monde sans fous ? », et suivre le débat avec les membres de l’Appel du collectif des 39, appel qui est né à la suite de l’inquiétude suscitée par le discours de Nicolas Sarkozy, le 2 décembre 2008, lors de sa visite à l’hôpital d’Antony.
Si le Campus Solidaire a trouvé son rythme et gagné en popularité, il n’en est pas encore néanmoins populaire : est-ce le thème, les invités ?
En effet, la majorité de l’auditoire était constituée de personnes ayant, pour des raisons professionnelles ou personnelles, répondu à l’invitation via des réseaux sociaux qu’ils soient réels ou virtuels, ce qui a fait de l’attente liée aux problèmes techniques de diffusion du film, l’occasion de se donner des nouvelles ou de téléguider les personnes retardataires via le téléphone portable.
Un thème porteur de sens
Une ambiance folle a régné dans les travées, tant les personnes présentes étaient en pays de connaissance.
Le passage de gouvernance au centre social et culturel de l’Estey a néanmoins permis la présence des plus actifs de ses adhérents, la présence de jeunes adultes est aussi à souligner.
« Un monde sans fous ? » a été un thème porteur de sens car les invités comme le film ont développé l’axe le plus préoccupant de la santé mentale et du « tout sécuritaire ». Il a été aussi beaucoup question des conditions de travail des soignants et peut-être pas assez des soignés.
In extremis, le directeur du musée de la Création franche, Pascal Rigeade, a pu expliquer l’importance de l’art brut pour les personnes en souffrance, en rendant au parcours de la folie un peu d’humanité par le biais de l’expression artistique.