ASSISES CITOYENNES pour l’hospitalité en psychiatrie et dans le médico-social, les 31 mai et 1er juin 2013 à Villejuif

Nous attendons du nouveau Gouvernement, une refondation de la psychiatrie respectueuse des principes républicains et de l’éthique soignante.

Depuis des années, une succession de lois (Plan Juppé, HPST, 5 juillet 2011…) ont attaqué la possibilité du soin psychique, aussi bien en psychiatrie que dans le médico-social. Il en est de même de la relation éducative dans un contexte de cette nature. Ce qui est vécu douloureusement par les soignants, mais aussi par les patients et leurs familles.

La prise en charge relationnelle singulière est remise en cause au profit d’un formatage imposé par l’obligation de se plier à des protocoles élaborés par les « experts » de l’HAS et autres cellules qualités. L’HAS allant jusqu’à vouloir interdire la référence à la Psychothérapie Institutionnelle, alors que c’est de ce mouvement, dans sa diversité, que sont nés le Secteur et les formations de l’éducation spécialisée.

Nous appelons donc à des Assises citoyennes basées sur les témoignages et les expériences de terrain dans les collectifs de soin et les structures médico-sociales pour construire ensemble des propositions de refondation de la psychiatrie et du médico-social inscrites dans une relance et une réinvention de la politique de secteur, dans ses liens avec la psychiatrie privée et l’ensemble des acteurs de la vie sociale.

Ces assises se tiendront les 31 mai et 1er juin 2013.
Espace Congrés les Esselières – 94800 Villejuif
Métro Léo Lagrange (ligne 7)

Demandez le programme : Programme des ASSISES CITOYENNES pour l’hospitalité en psychiatrie et dans le médico-social

Fiche d’inscription : Fiche d’inscription aux Assises citoyennes

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4 réflexions sur « ASSISES CITOYENNES pour l’hospitalité en psychiatrie et dans le médico-social, les 31 mai et 1er juin 2013 à Villejuif »

  1. avant d'être narcissique et de se regarder le nombril, la psychiatrie tout comme le médico social qui a déjà mis en oeuvre des pratiques institutionnelles adéquates, doit s'interroger non sur les principes républicains et l'éthique soignante, mais d'abord aux droits des usagers.
    les pratiques insufflées depuis quelques années à rebrousse-poil des courants anti-psychiatrie des années 1970 et de la psychothérapie institutionnelle par les politiques ; les manques de moyens et de personnel, sinon d'encadrement ; et pour le coup des soignants "formatés" "institutionnalisés" ne créent pas des centres de soins mentaux mais bien des aliénations lassives.
    un coup de balai, non ? une profonde réflexion, non ? une analyse de la situation, non ?.
    La santé mentale a fait un bond en arrière de 30 ans alors que le secteur médico social évolue dans ses pratiques. La santé mentale reste rivée à la morale bourgeoise et bien pensante.
    mylène hadelin   thérapeute   et   consultante en formation    www.mylenehadelin.6mablog.com

  2. en bref, la psychiatrie a du boulot pour être crédible ; l'inventaire de ces dernières années la place dans un retour en arrière de près de 30 ans
    seules les structures qui échappent au domaine public évoluent avec intelligence
    le droit des usagers est essentiel et l'ouverture des portes également
    la psychiatrie au service de l'Etat, des préfets, des magistrats est devenue celle qui a tenu le pavé pendant des siècles tout comme la corporation des médecins : la morale bourgeoise et bien pensante? Pas mieux que l'intégrisme catholique, l'intégriste social est bien là. 
    L'aliénation des soignants est autant présente que l'aliénation des soignés ; quand la psychiatrie est institutionnalisée, c'est pire ; constat actuel : "un naufrage", "un dématage", "une non pensée".
    m.hadelin

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