>«Le déni du transfert amène à transférer l’autorité soignante sur celle de la justice»

 

 

 

Les médias se déchainent : le conseil constitutionnel déclare une partie de la loi 1990 contraire à la constitution et ordonnent l’intervention des juges qui devra décider si un patient admis depuis plus de 15 jours en HDT doit le demeurer ou non
deux petits rappels :

 

– La constitution de la 5ème république est une des plus antidémocratique que notre pays ait connue, qu’elle fût dénommée « le coup d ‘état permanent » par d’illustres hommes de gauche et que tout programme un tant soit peu progressiste devrait inscrire au centre de ses propositions la constitution d’une nouvelle république . C’est dire combien nos sages ( ?) du conseil constitutionnel sont prescrits par une armature juridique bien souvent anti démocratique

 

– Ce n‘est pas la loi de 1990 qui empêche de soigner, ni cette loi qui autorise  des arbitraires insupportables, ni cette loi qui favoriserait des internements arbitraires, ni cette loi qui porterait attaque aux libertés fondamentales

 

Je soutiens que les principales attaques contre les libertés fondamentales en psychiatrie se situent dans un délitement grave d’un des principes républicains et démocratiques majeurs, issus de la grande guerre et de la création de la sécurité sociale : l’accès à des soins de qualité pour tous.

 

C’est cette dégradation gravissime qui entraine tous les abus, les inconséquences, les arbitraires.

 

Le collectif des 39 contre la nuit sécuritaire n’ a de cesse de l e répéter : la percée dans l’opinion et les médias du discours sécuritaire est la conséquence de l’abandon progressif de l’engagement des équipes soignantes dans des soins de qualité ; que cela soit  à cause du manque de moyens, à une formation misérable ou à une conception de la folie qui tenterait de lui dénier son caractère inhérent à tout fonctionnement humain.

 

Nous sommes en face d’une catastrophe sanitaire sans égal : les équipes soignantes sont écrasées et maltraitées par la bêtise et l’incompétence d’un système qui ne met plus le patient au cœur du processus de soins .

 

La Réforme de la loi de 1990 annoncée depuis deux ans  a été combattue par notre collectif : demande de moratoire dans un premier temps, dénonciation du projet Bachelot dans un second temps. Et tout cela pour des raisons très simples : seule une grande réforme de la psychiatrie  et non pas uniquement une réforme des soins sous contraintes pouvait éviter le pire.

 

Hélas nous ne pensons pas que ce gouvernement pouvait nous proposer une réforme progressiste…

 

Et voilà que le conseil constitutionnel s’en mêle, obligeant notre gouvernement à changer certains aspects de la loi de 1990 avant juin 2011

 

Et pour l’instant pour les patients en HDT : ainsi le juge déciderait pour les HDT et les préfets Pour les HO !!

 

Certains crient victoire : le pouvoir du psychiatre est ainsi « transféré »  aux juges. Qui peut ainsi crier victoire ? Les patients ? Les familles ? Les psychiatres ?

 

Que fera de ce pouvoir le juge ? Que sera cette nouvelle alliance juge psychiatre ? Mariage forcé, mariage arrangé ? Attelage de raison, de passion ? Quel intérêt pour les soins ?

 

Que vont devenir des soins régularisés par un juge ? que vont ressentir, penser ou vivre les patients qui seront à l’hôpital sur décision du juge ? 

 

J’avoue que j’aime bien savoir quand je fais un certificat d’HDT, que c’est avec l’équipe de soins et son engagement que vont se décider les soins, se vivre leur évolution, leur arrêt, leur poursuite : dans le transfert avec une équipe soignante

 

Or   le déni de ce  transfert  devient radical. Ce déni du transfert soignant amène à transférer l’autorité soignante sur celle de la justice.

 

Mais je dois être de ceux qui sont contre les libertés fondamentales puisque le cc en a décidé autrement…

 

Certains disent qu’il y a des scandales à l’HP ; exact sans doute. Mais croyez vous sincèrement que les juges vont stopper cela ? Pire encore quand une décision judiciaire entérinera une hospitalisation que certains trouveront injustifiée, ne croyez vous pas que le couvercle se refermera presque définitivement sur l’injustice ou la maltraitance ?

 

Ainsi, à mon sens, cette décision du cc en apparence favorable aux droits des malades mentaux risque d’être utilisée une fois de plus contre eux : la destruction des hôpitaux ira en s’accroissant, la place des équipes soignantes sera de plus en plus prescrite par une loi de la cité qui se trouvera de plus en plus en contradiction avec la loi de l’engagement dans les soins.

 

Nous n’avons pas besoin de juges mais de moyens, de formation, d’équipements, de discours valorisant et encourageant: telle est l’urgence en psychiatrie !

Toute autre loi serait faite pour amuser la galerie et pour éviter les vraies questions ; toute autre loi participerait , peu ou prou, à l‘organisation de cette catastrophe sanitaire

Ainsi  Le projet des soins sous contrainte en ambulatoire (enfermé chez soi, malgré soi), liberticide s’il en est,  risque de se trouver conforté par cette décision du conseil constitutionnel ! Paradoxe pour certains,  cruelle évidence pour d’autres dont je suis..

 

petit billet d’humeur…

 

Hervé BOKOBZA

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17 réflexions sur « >«Le déni du transfert amène à transférer l’autorité soignante sur celle de la justice» »

  1. Justice ou pas, ce n'est pas le vrai problème, je suis d'accord.
    En lien un article sur la situation en Belgique, qui montre que les vrais problèmes sont les mêmes partout (manque de moyens et rejet de plus en plus grand de la folie par la société). Disons que comme les HSC sont plus difficiles à mettre en place, on insiste peut-être plus pour avoir l'accord des patients. Avec aussi l'exemple d'une structure alternative, qui devrait être la régle, et les HSC l'exception.
    http://archives.lesoir.be/sante-les-soins-forces-explosent-l-insoutenable_t-20090516-00N365.html

  2. Il me paraît intéressant de noter que le rejet de la folie (cf. l'article + le commentaire de Laurence) se développe en même temps qu'une crise identitaire majeure en Europe ( la crise de l'euro post bail-out irlandais continue la situation enclenchée par le non des Français au traité constitutionnel) et que l'émergence de sérieux états d'âme aux Etats-Unis (le déclin de l'Empire, pour dire vite). Au moment où ceux qui nous gouvernent (?) sont devenus fous, n'allons pas en rajouter en nous intéressant à nos malades mentaux. Cachez ce fou que je ne saurais voir…..

  3. En réponse à Hervé :
    je ne  réecrirai pas ce que vous avez si bien dit mais je  suis  totalement en accord avec votre analyse  
    je pense que  nous vivons une crise majeure de la psychiatrie au détriment des malades
    elle est bien loin l'idée  " le patient , le malade , l'usager ( comme vs voulez ) au coeur du dispositif  " …..
    Un bémol cpdt : "projet de soins sous contraine en ambulatoire " ….." enfermé chez soi, malgré soi"   liberticide  
    ds le cas de retour à la vie dehors , qd les patients ont une certaine autonomie et qu'un séjour + prolongé à l"hôpital serait plus néfaste qu'autre chose , la cause de la non liberté n'est pas dûe à la contrainte de soins en ambulatoire
    elle est dûe aux modes de vie -même de ces  patients ; ils sortent peu et  jamais très loin  de chez eux ….
    ai déjà svt réfléchi à ce problème : hébergement individuel et autonome  pour le patient égale souvent prison volontaire : ils s'enferment eux mêmes 

  4. Il faudrait une loi ambitieuse qui permettra d' éviter ce qu'on a appelé à l'époque "les externements abusifs".
    Quant à votre crtitique relative de la Constitution , consultez  l'article 66-1 et souvenons nous de Maître Badinter .

  5. Cachez ce fou que je ne saurais voir, ou comment dirait Montaigne (je crois), dont j'ai oublié les mots exacts, on enferme les fous pour que ceux qui sont dehors croient qu'ils ne le sont pas.

  6. L'amalgame que fait la société entre" juge et psychiatre",entre "flic et infirmier psy",est aussi au coeur du soin et dans la tête du patient quand,au sein des urgences,au coeur de la crise,l'infirmier qui l' a vu en entretien d'accueil, où une relation de confiance s'est instaurée, se transforme,suite à une mise en HDT,en "maton" ,quand la perfusion se transforme en "menotte" pour l'empêcher de partir,quand on le prive de ses vêtements civils et qu'il reste en blouse pour ne pas s'"évader",quand on tombe dans les "négociations"(comme la police) pour tenter d'éviter une crise clastique, est-ce que le soignant est toujours visible aux yeux du patient,eston toujours dans le soin ou juste convaincus de bien faire  dans l'intérêt du patient et de se conforter là-dedans? Le soignant à ce moment-là : moitié humain,moitié inhumain.
    Pourtant convaincue du bien-fondé de l'HDT,de la nécessité de protéger certains patients d'eux-mêmes, depuis les urgences et toute cette violence vécue par le patient en plus de sa maladie,je doute un peu… d'autant que,des fois, l'on apprend que la famille,dès le lendemain,trop culpabilisée,a demandé la levée de l'HDT.Toute cette violence a t'elle servi aux soins futurs?
    Quand on voit que les soins en ambulatoire se restreignent et que les visites à domicile se font rares,qu'avons-nous à proposer au patient qui ne lui rajoute pas de l'angoisse?

  7. Pour revenir sur la folie qui fait de plus en plus peur : elle est un cliché terriblemment disqualifiant (selon Marie-Anne Montchamp  cf film "un monde sans fous") … La question qui me vient est de quoi nous disqualifie-t-elle ?
    Du droit de subir les humiliations quotidiennes du travail qui à tous les echelons est organisé pour écraser les personnes, ?
    tout ça pour en venir au fait que les fous sont les moins alliènés d'entre tous, c'est le monde tel qu'il est, qui est et rend fou.

  8. Sophie, je suis tout à fait d'accord sur ce que vous dites sur ce qu'on peut ressentir en HDT. Et le fait que ce soit la justice qui la prononce reportera peut-être moins tout cela sur les soignants.

  9.  les fous sont les moins alliènés d'entre tous, c'est le monde tel qu'il est, qui est et rend fou., nous dit sroccs. Dans e même ordre d'idées, je vous propose : Insanity – a perfectly rational adjustment to an insane world. -RD Laing, psychiatrist and author (1927-1989), ou, plus loin dans le temps, le Henri IV de Pirandello

  10. Coup de gueule
    Tout d'abord le GIA était partie prenante à cette QPC, même si on oublie souvent de le citer en tant que tel,
    Désormais, la décision du Conseil constitutionnel est une réalité qui ne peut être remise en cause.
    Vous qualifiez la constitution d'antidémocratique, Il n'en demeure pas moins qu'en son état actuelle elle donne la parole aux citoyens.D'ailleurs les usagers en psychiatrie s'en sont immédiatement emparés pour faire aboutir une de leur plus vielle revendication, "la judiciarisation".
    Pester autant que vous voudrez ! le débat est clos !
    Au-delà, votre article appelle les obsevations suivantes :
    – Faut-il rappeler qu'en aucun cas le psychiatre prend la décision de procéder à une hospitalisation sous contrainte. C'est le directeur d'hôpital pour les HDT et le Préfet pour les HO.
    Je m'interroge sur votre crainte d'alliance entre le psychiatre et le Juge. N'existe-t-elle pas déjà entre le Directeur et le Préfet ? Peut-être craignez-vous que le Juge soit moins coopératif que des représentants de l'Etat ?
    Contrairement à ce que vous affirmez, le Juge judiciaire contrôlera la situation du patient au regard de ses droits fondamentaux et des libertés individuelles, les soins n'étant qu'une conséquence. Pour la première fois le patient pourra s'exprimer hors de l'emprise du système d'internement et se faire réellement assiter d'un conseil. Mais, le Directeur d'hôpital ou le préfet et le psychiatre devront aussi se justifier. En quoi cela est-il choquant ?
    Même la décision d'un juge peut faire l'objet d'une remise en cause par la voie de l'appel. Les avis, et non les décisions du  psychiatre seraient-elles aussi infaillibles qu'elles ne sauraient être discutées ?
    – Contrairement à ce vous  tentez de laissez croire, la décision du Conseil constitutionnel  ne concerne pas que les HDT. Sont également concernés les HO au visa du considérant 39 de la QPC. et quand bien même, les HO ne représentent que 15 % des hospitalisations sous contraintes. Selon votre interprétaion restrictives, il en reste 85 % qui auront acès au droit.
    Antoine DUBUISSON – Président du GIA

  11. Bonjour,
    Une chose me dépasse…
    Qui de vous a lu le texte de l'article L-3213-2 du code de la santé…?
    le texte dit
    Sous troubles à l'ordre publique, que toute personne peut être interné sur …avis médical ou, à défaut, selon la notoriété publique…par un maire …un commissaire… un préfet (appelé de nos jours représentant de l'état)
    Qui de vous comprend le sens des mots… "ou, à défaut, selon la notoriété publique"
    Cela ne vous offusque pas que des rumeurs des ragots puissent servir de preuves à charges irréfutables pour interner ou faire disparaître une personne…?…comme au Moyen-Âge…ou sous les dictatures ou démocratie policière.
    Cet article date de napoléon 1…est aucun gouvernement ne l'a abrogé…
    En plus de savoir que cette "notoriété publique" fabriquée de toutes pièces pour l'occasion par un maire ou un préfet véreux…ne semble pas toucher grand monde
    Je pose la question, par année…combien de personnes sont elles internées de cette façon, non parce qu'elles sont malades, mais parce qu'elles ont dénoncées les vols, les magouilles, les exactions criminelles de maires véreux de gendarmes et policiers ripoux, de préfets véreux…et j'en passe
     Jean-Luc LUMEN de 57320 FILSTROFF
    Victime d'un ancien maire et d'un préfet véreux

  12. Nous connaissons tous cet article du CSP et je comprends que cela vous scandalide, c'est pour que cela nous luttons au GIA pour mettre fin à cet arbitraire.
    On se sert aussi de ce texte alors que ses termes sont impératifs pour interner sous un soupçon, en utilisant le terme de "susceptible de ". Une telle rédaction donne lieu à annulation, même si au GIA nous avons obtenu l'annulation de tels arrêtés reprenant les termes des certificats médicaux.
    Mais il faut savoir, qu'au delà de ce texte, l'arrêté préfectoral doit être accompgné d'un certificat médical, puis confirmé par un psychiatre. Alors comment peut-on d'un côté dénoncé les conditions d'HO et d'autre part faire les certificats nécessaires pour approuver ou maintenir cette mesure. Dilemme, dilemme… ou alors que tous rejoignent le mouvement de résiqtance des "désobéisseurs".
    Antoine DUBUISSON – Président du GIA

  13. Monsieur antoine DUBUSSION,
    Il est totalement faut de dire que l'arrêté préfectoral doit être accompagné d'un certificat médical, encore moins être confirmé par un psychiatre.
    Il me semble que vous n'avez, ni lut le texte de cet article, ni eu à faire personnellement une HO.
    de plus vous pouvez avoir… 50…100 attestations de psychiatres confirmant qu'il n'est pas trouvé aux examens cliniques psychiatriques d'éléments en faveur d'un diagnostic de maladie psychiatrique
    car le seul maître des lieux et de votre destin est le préfet qui vous a embastillé, vous êtes sous son bon vouloir ou bon plaisir , même vos sorties dans l'enceinte… le préfet en décide…
    Si le juges des libertés ne m'avait libéré, j'y serais encore, car le préfet ne m'aurais jamais libéré.
    N'oubliez pas que certains "docteurs" font des certificats de complaisances…car le préfet les tient…qui donne les autorisations d'ouvrir un cabinet…qui autorise l'embauche dans un hôpital public…rien ne se fait sans l'accord du préfet…
    même si un commerçant veut faire une vente " liquidation de stock"…il lui faut l'autorisation du préfet…heureusement que nous sommes en "démocratie"…parait même que c'est le pays des droits de l'homme…sauf qu'ils ont oublié de dire de quel homme il s'agissait….
    ci-dessous ma lettre ouverte au président de la république

    Jean-Luc LUMEN
    7 rue de la Forêt
    F- 57320 FILSTROFF
    Filstroff le : 07 Mars 2009
     Monsieur le Président,
     Quand vous étiez ministre de l’intérieur, je vous avais fait parvenir un courrier et des copies du dossier, relatant les exactions, faux rapports, de gendarmes et de leurs officiers, qui ont amené ma condamnation alors que, la principale accusatrice, madame Wagner Sonia, s’est rétractée et m’à innocenté au cours de l’audience en Appel présidée par le magistrat GRIMALDI, qui a tout bonnement ignoré ce fait capital, qui démontrait non seulement mon innocence mais aussi les faux témoignages des autorités.
    Ainsi que les exactions du préfet de Moselle, à mon égard.
     Non seulement vous n’avez même pas daigné répondre, mais les exactions ont continué de plus belle, au point que les gendarmes ont directement menacé ma vie et par là les vies de ceux qui me sont proches, ou de personne pouvant m’accompagner.
    Ayant signalé, et par là même demandé de l’aide et la protection aux différents préfets de la Moselle n’a fait qu’aggraver ma situation.
    La situation s’est aggravée, de par la directe menace de mort par des gendarmes, puis par l’intervention de leur officier le capitaine Muller (de la brigade de Boulay) nous menaçant, mon ami et moi, de poursuites si nous déposions plainte pour  tentative d’homicide volontaire.
     L’ami  qui m’accompagnait ce jour, fut projeté malgré ses 100Kg à environ 5-8 m, heureusement comme seule conséquence, avec un bras dans le plâtre.
     Le comportement de ce capitaine Muller et les menaces de mort, qu’au départ nous prenions plus pour des bravades de gendarmes, nous ont fait comprendre qu’il était plus qu’urgent de prendre toutes dispositions pour prévenir toutes actions pouvant  nous nuire, tout en observant la loi selon l’article 122-5 et 122-7 sur la légitime défense.
     
    Cette affaire était sur la place publique, plus le fait que je dénonçais les exactions et détournements des fonds de notre commune par notre maire de l’époque (rien qu’environ 3,5 millions d’euros  et ceci pour un village de 700 Habitants)
    Le préfet Bernard NIQUET avec la complicité de notre escroc de maire m’a fait interner sous couvert de l’article L-3213-2, pour soit disant troubles à l’ordre publique, pendant 106 jours, et j’y serais encore sans le jugement du juge des libertés. Ce même juge que vous voulez éliminer ou écarter, laissant au seul bon plaisir de vos préfets le droit de vie ou de mort sur des personnes qui s’opposent, qui se dressent contre votre politique, les exactions financières, exactions criminelles ou contre des lois criminelles qui vont à l’encontre du bon sens et des droits fondamentaux des humains, en commençant par la privation des libertés des humains qui ne pensent pas comme vous.
    Tous les psychiatres qui m’ont examiné, j’ai bien écrit tous les psychiatres, Monsieur le Président, ne m’ont trouvé aucun élément en faveur d’un diagnostic  psychiatrique.
    Ce qui signifie que je suis sain d’esprit, pas de corps étant en invalidité depuis 2000.
     J’en profite pour vous signaler que la CPAM de Metz avait refusé de me verser ma pension (comme par hasard pour Noël) de Décembre et de Janvier, sous le motif que j’ai mon compte en Allemagne : j’ai enregistré la conversation. de plus, les virements de ma pension mettent jusqu’à 28 jours, quant ils arrivent, comme celui de  juillet 2008 qui ne m’à été versé qu’en novembre.
     Je vous rappelle que c’est ″sous couvert de la loi″ de santé publique et de son article le plus criminel L3213-2, que votre préfet, Bernard NIQUET, a voulu me faire passer pour un fou, puis a essayé de me rendre fou, avec l’aide de votre politique et de vos directives, votre préfet a échoué et de plus cela a ouvert les yeux à tout le village et environs.
     Monsieur le Président, vous détenez les pouvoirs de rectifier….
     – Je vous demande d’intervenir auprès du préfet Bernard NIQUET, qu’il fasse annuler les arrêtés préfectoraux et municipaux me concernant, qu’il me fasse restituer les objets illégalement saisis, entre autres,
    – Une relique, la baïonnette avec laquelle mon père a estourbi un nazi de la dernière heure qui voulait l’empêcher de rentrer vivant, après avoir été libéré du camp de concentration.
    – Le pistolet en plastique de mon petit fils
    – Mon permis de chasser que la gendarmerie ne retrouve plus.
     Comment comptez vous dédommager ma famille et moi-même.
     En espérant que cette missive vous fasse revenir sur le chemin du bon sens, et annuler les lois que vous avez fait voter qui n’ont qu’un but, selon vos désirs,  celui de mettre les citoyens en cage.
     Vous jugiez les psychiatres comme étant des débiles, pour croire qu’ils allaient docilement cautionner et appliquer cette loi criminelle et de faire le sale boulot, qui est d’interner tout opposant à votre régime.
     Pourtant l’histoire de notre planète devrait vous montrer, que ce que vous essayez de faire n’a aucun avenir, à moins que vous recherchiez délibérément les troubles sur la voie publique pour finir seul dans un bunker.
     Je vous préconise d’écouter les enregistrements "LA NUIT SECURITAIRE" http://www.collectifpsychiatrie.fr
     Monsieur le Président, démontrez nous que j’ai, que nous avons tort  de vous accuser, en nous rendant justice en intervenant auprès des préfets et du préfet Bernard NIQUET, en intervenant à l’Assemblée Nationale pour faire abroger l’article L-3213-2 tout en réformant dans le bon sens la loi de 1990 qui découle de la loi de 1838.
    Il faudrait également réorienter, les millions d’Euros que vous avez débloqué pour faire construire des « ″camps de concentrations ″» au sein des centres hospitaliers psychiatriques. Réorientation de façon à améliorer le nombre de psychiatres compétents, de soignants aguerris à ce milieu, ainsi que leur quotidien, pour une optimisation des soins et du matériel médical et non médical mais pédagogique dont le but sera de remplir les heures interminablement longues d’une journée d’un vrai patient, qui pour le moment est livré à lui même sans moyen de s’occuper l’esprit. Les patients,  Qui de loin ne sont pas tous des fous, mais seulement en déprime ou en surmenage mental, et qui après une courte mais compétente prise en main, reprendraient pleinement ragaillardis leur place dans la société.
     Par respect pour votre fonction, je vous prie d’agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de ma très haute considération.
     Jean-Luc LUMEN
    ——————————————————————————————————————————–
     Message envoyé
    Merci de votre message,
    Celui-ci a bien été envoyé à la Présidence de la République.

    Présidence de la République,
    Le 08 mars 2009
     

    Fermer cette fenêtre
    ———————————————————————————————————————————–
    Certaines phrases ont été mise en toute connaissance de cause…sachant que je n'avais rien à attendre d'un président comme celui que malheureusement nous avons.                                        
                             Jean-Luc LUMEN                                                                                                                                       
     

  14. A l'attention de Monsieur LUMEN,
    L'article L. 3213-2 indique que le Préfet se prononce dans les formes prévues à l'article L 3213-1, dont ce dernier article indique que le Prefet se prononce au vu d'un certificat circonstancié…, pui un autre certificat dans les 24 h établi par un psychiatre.
    Antoine DUBUISSON Présidnet du GIA

  15. Monsieur DUBUISSON,
    Vous pouvez avancer autant de théories que vous voulez, la pratique est tout autre…
    Expliquez moi donc pourquoi le préfet Bernard NIQUET ne m'a pas libéré…malgrès les attestations des psychiatres qui ne m'ont trouvé aux examens cliniques psychiatriques aucun éléments en faveur d'un diagnostic de maladie psychiatrique…
    expliquez moi donc pourquoi le juge des libertés m'a libérer avec effet immédiat.
    Si se préfet n'est pas un sadique pervers de surcroit, comment expliquera t'il, en premier lieu mon internement puis mon maintient pendant 106 jours en HO…
    Et comment expliquer le lâchage de mon avocate (Boh-Petit) quand il fallait demander des comptes à se préfet…
    Monsieur DUBUISSON, que vous luttiez contre les exactions faites aux vrais malades…est bien, mais il ne faudrait pas oublier ou passer par pertes et profits les milliers de victimes innocentes des exactions criminelles des maires et préfets véreux, qui se servent de cet article pour éliminer des opposants ou ceux qui dénoncent au public leurs magouilles et autres faits hors la loi
    procurez vous le livre "La Bêtise Administrative" d'Eric Brunet…allez à la page 177 à 181, vous y découvrirez  une victime de l'article L-3213-2 et d'un maire véreux.
    Monsieur DUBUISSON, qu'il y ait des psychiatres et soignants fous…ne fait aucun doute, maintenant qu'il y ait des maires et des préfets encore plus fous et malfaisants…et de notoriété publique…ou non ?
    Jean-Luc LUMEN

  16. A l'attention de Monsieur LUMEN
    Je ne souhaite pas continuer ce dialogue polémique sur ce chat . 
    Exprimez vous au sein du GIA, où d'autres que moi vous réponderons.
    Antoine DUBUISSON – Président du GIA

  17. Monsieur DUBUISSON,
    En premier lieu, c'est bien vous qui m'avez interpelé…En répondant à mes commentaires qui n'expriment que des faits vécus…du vrai de vrai…mais qui semblent fortement vous "déranger".
    Pourquoi donc aller sur un autre site, auriez vous "peur" de la vérité sur les faits pratiques…?
    Pourquoi donc aller sur votre site…où d'autres que vous me répondront…?
    Si déjà d'autres me répondront…ils n'ont qu'à le faire ici…mais à visage découvert…
    Moi Jean-Luc LUMEN, je n'ai rien à cacher…mais énormément à dire concernant les exactions des criminels que sont certains maires, notables et leurs complices les préfets et autres hauts fonctionnaires…un plus véreux que l'autre
    .En deuxième lieu, celui qui pense que je raconte des bobards, me le dise à visage découvert et non en anonyme.
    Jean-Luc LUMEN

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