« A la lisière de la folie, la famille … et les enfants oubliés » – analyse du film par Dominique Besnard – VST 148, 2020. Le DVD du film est paru le 1er décembre 2020.
https://twitter.com/VeroCratzborn/status/1333517244236705792?s=20
« A la lisière de la folie, la famille … et les enfants oubliés » – analyse du film par Dominique Besnard – VST 148, 2020. Le DVD du film est paru le 1er décembre 2020.
https://twitter.com/VeroCratzborn/status/1333517244236705792?s=20
https://www.editionsladecouverte.fr/la_revolte_de_la_psychiatrie-9782348045950
Communiqué de presse – Collectif des 39
ARNAQUE en vue : le plan BUZYN
Aucun espoir d’être mieux soignés pour les patients en psychiatrie
La mobilisation exceptionnelle et inédite des soignants depuis cet été, a témoigné de l’asphyxie de la psychiatrie et permis que le manque de moyens humains soit unanimement reconnu.
Plus personne ne peut ignorer :
Aux dires de la ministre et du lobbying d’un courant de pensée en psychiatrie, non seulement cette situation serait la conséquence de l’insuffisance du rattachement de la psychiatrie à la médecine, mais encore, tout serait résolu si les maladies psychiatriques étaient considérées et traitées comme « des maladies comme les autres » ! Continuer la lecture de ARNAQUE en vue : le plan BUZYN – Aucun espoir d’être mieux soignés pour les patients en psychiatrie
Ce que cachent les « bonnes pratiques » : actualité du péril soignant en psychiatrie et ailleurs
article extrait de la page du blog du collectif médecins de la CGT à cette adresse : http://medecins-cgt.fr/
Avec l’autorisation de l’auteur.
Treize hôpitaux psychiatriques ont obtenu en 2017 une dérogation à faire partie d’un GHT[1], conformément à la loi du 26 janvier 2016[2]. Dans la nébuleuse des services de psychiatrie français, vaste ensemble hétéroclite de services sectorisés ou non, il s’agit d’un nombre ridiculement faible d’établissements qui sont concernés par ces dérogations. Autant dire que ceux qui l’ont demandée, au nom de leurs spécificités, sont loin de représenter un danger pour l’équilibre budgétaire de l’Etat français…
À noter et partager les prochaines journées de l’AMPI
à Marseille le jeudi 12 et vendredi 13 octobre 2017
Psychopathologie des soins quotidiens,
une boussole pour soignant désorienté
cliquez sur l’image pour l’agrandir
PSYCHOPATHOLOGIE DES SOINS QUOTIDIENS
UNE BOUSSOLE POUR SOIGNANT DESORIENTE
Le partage de la vie quotidienne avec les personnes psychotiques est l’occasion de nombreuses interrogations, que ce soit en institutions sanitaires, médico-sociales, en prison, dans la rue …
Le quotidien est fait de situations où la banalité apparente est le support de questions existentielles auxquelles il est bien difficile de répondre dans l’instant, l’octroi d’une cigarette revêtant la même importance qu’une réponse sur le devenir après la mort ou la réalité d’un complot persécuteur.
L’interlocuteur désemparé va alors se réfugier derrière son statut, le règlement intérieur, tout protocole bienvenu, la loi … pour ne pas « répondre », évitant ainsi la difficulté, mais aussi une possibilité de rencontre, se privant d’une occasion de transfert.
Transformer cette vie quotidienne en outil de soin est bien plus constructif et dynamisant.
La vie quotidienne comme source inépuisable de messages adressés, comme possible lieu de rencontre, comme chemin vers l’autre, comme facteur de changement.
Cet engagement dans l’aventure relationnelle s’appuiera sur un collectif à construire, une formation initiale et continue centrée sur la psychopathologie, les sciences humaines, sur une analyse permanente du dispositif institué et des processus instituants et créatifs … outils travaillés par le mouvement de psychothérapie institutionnelle.
Cette lecture psychopathologique du soin quotidien pourra ainsi constituer une boussole, un repère pour toute personne ayant une fonction soignante.
Venez participer à la construction de cette boussole lors des journées de l’AMPI, mais attention c’est un objet rare : Ne la perdez pas !
Vous avez dit stigmatisation ?
Stigmatisation ?
Le jeu télévisé, miroir d’une société de compétition, Fort Boyard nous donne à voir depuis la reprise de l’édition 2017 une nouvelle épreuve appelée « Asile », un candidat camisolé doit tenter de sortir d’une cellule capitonnée. Des voix se sont élevées pour dénoncer une « stigmatisation » de la psychiatrie et reprocher à Fort-Boyard d’inquiéter les jeunes qui auraient besoin de consulter, comme si ce n’était pas la réalité de l’usage de la contention qui est effrayante.
Notre collectif a organisé un colloque au Sénat le 9 septembre 2015 pour demander l’interdiction de la pratique de la contention, alors que la loi dite de Modernisation du système de santé en discussion au même moment, ne prévoyait que d’introduire la traçabilité de ces pratiques. L’appel issu de cette journée « Non à la contention », a recueilli près de 10000 signatures, et peut encore être signé en ligne :
Nous savons que ces pratiques se sont multipliées en particulier après le discours du président de la République à Antony en décembre 2008, et nous ne cessons depuis de multiplier les réflexions sur ces faits. Plusieurs articles de presse ont abordé la question de la mise en isolement trop systématique et la contention comme moyen banalisé et fréquemment utilisé. Adeline Hazan, contrôleure générale des lieux de privation de liberté a à maintes reprises dénoncé ces faits. Nous savons que ce que nous qualifions de dérives de la psychiatrie n’est pas toujours entendu là où nous posons la question : à savoir que l’accueil de la personne en souffrance psychique demande avant tout une relation de confiance qui ne peut se constituer dans un rapport de force. La contention n’est pas et ne peut pas être un soin, quelle que soit la situation même exceptionnelle, de son utilisation. Toutes les observations cliniques et les expériences des professionnels démontrent que l’isolement répété et la contention sont des violences ajoutées à la violence de la souffrance des personnes. Les récentes recommandations de la HAS encadrent ces pratiques et sans doute limiteront les abus, mais paradoxalement n’interrogent pas leur fondement, donc les autorisent. Or une des questions essentielles de la psychiatrie, du soin, est celle de l’assujettissement du malade au pouvoir du soignant, car la folie pose avant tout la question de la liberté et du vivre ensemble.
On s’offusque de la stigmatisation médiatique mais pas des pratiques inadmissibles. Ce sont ces pratiques qui doivent être interrogées dans les équipes avec le concours des patients et des familles.
Le Collectif des 39
Sur le même sujet, lire le texte de l’association HumaPsy « Réponse aux producteurs de Fort Boyard qui n’ont toujours pas compris où est le problème ».